La Porte de Saint-Cloud académi(se) PSG – Bordeaux (6-2)

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Une arrivée triomphale

Au nom du Prince, de Nass, et du Saint Unaï, je vous salue amis parisiens, et autres provinciaux.

Je me baladais innocemment sur le net lorsque qu’au détour d’un site, j’aperçus deux ombres malfaisantes, ma copine qui m’espionne? Mon chat me jugeant avant de venir s’allonger sur le clavier ? Rien à foutre, personne ne m’empêchera de regarder les prouesses cinématographiques de Hatem. Non, deux ombres de rouges vêtues, l’une diabolique, et l’autre bolchévique, vulgaires en apparence et pas qu’un peu, qui me proposèrent d’intégrer leur cercle particulier, limite « analophile »…

J’acceptais sans hésiter afin de pouvoir te parler du club préféré de ton club préféré.

Alors bienvenue dans mon monde, celui qui remercie chaque jour Amara Diané, celui qui voue un culte aux besogneux, celui qui admire Armand, qui a une barbe en l’honneur de Yepes. Comme tout bon besogneux, je serai là lorsque l’on aura besoin de faire souffler le titulaire, lorsqu’on aura besoin d’hacher le jeu et d’envoyer et la cisaille. Dans l’ombre je tâcherai d’anal-yser nos mètchs, avec l’objectivité d’un Jérôme Rothen, la précision d’un Reinaldo, la vision de jeu d’un Branko Boskovic, et surtout, l’assurance et la fiabilité d’un Sergeï Semak. Ne sois pas surpris si je m’égare dans des envolées lyriques, je ne suis qu’un jeune académicien avec la modestie d’un Talal.

 

UN SEUL DEVIENDRA INVINCIBLE

Suite de cette belle semaine qui nous réserve un nouveau duel intéressant, après le FC Moralisateur étrillé mercredi, place aux Girondins, un adversaire invaincu jusqu’ici (en championnat) et joueur, une victime de choix pour nos Saint-Cloud Globe Trotters.

Bordeaux présente son 4-3-3 habituel, Emery fait du classique, avec Draxler en relayeur pour faire tourner le moteur en compagnie de Rabiot et Verratti, rotation des latéraux, et on aligne notre meilleur défenseur central (Kimpembe) histoire d’assurer le coup. Bref un petit match pour entamer l’apéro, qui ne devrait ressembler à la purge de la semaine dernière, étant donné qu’on a le droit de jouer sur un vrai terrain aujourd’hui.

De match, il n’y a pas eu, le temps que Neymar téléguide un coup-franc d’environ 30m dans la lucarne, un premier KO sur un crochet lointain de l’enfant gâté, qui décide ensuite de partager son jouet avec Cavani, qui couche une nouvelle fois l’adversaire d’un coup vicieux sous la ceinture, 2 droites cadrées, 2 KO, réussite maximale, pour une correction anale.

A partir de là, Paris décide de gérer, en flottant plus bas, pour mieux piquer en contre, technique vicieuse qui a fait ses preuves, tant en Champions, que pour ce bon vieux Monroe Hutchen, et appréciée par notre coach, autant que le Pento. Contrairement à la saison dernière, ce 2-0 donne encore plus faim à nos petits, et chaque opportunité de contre est l’opportunité d’envoyer des enchaînements dans les tempes girondines, ainsi, Draxler décide de lancer Yuri B. pour un centre à ras de terre (coucou Kurzawa), que Mbappé loupe (coucou Cavani), pour un nouveau direct du droit de Meunier (coucou Aurier). But d’un latéral, sur un centre de l’autre latéral, le style Emery.

Paris contrôle en Jab, Bordeaux titube, ne sait plus trop où il se trouve, mais peut compter sur l’honneur d’un titi (Sankharé) pour réduire le score, suite à un bon travail de Pellenard qui humilie Verratti (oui oui, faut le dire). Verratti qui se vengera 10 min. plus tard, en signalant une main de Otavio dans sa surface, validée par l’arbitre, le penalty est transformé par Cavani Neymar, qui célèbre son but pendant sa course d’élan.

Assez ? Non, il était écrit que cette mi-temps deviendrait historique, et pour ça, donnez le ballon à un Allemand: Draxler récupère la balle aux 40m parisiens, remonte, décale Mbappé aux 25m, qui la lui rend sur un centre au second poteaux, la suite: une reprise du gauche filet opposé, pour le but le plus beau but du match, une magnifique action rappelant la belle collaboration franco-allemande tant appréciée par le titulaire de l’académie.

La seconde mi-temps servira juste à amuser les spectateurs, un nouveau but de Mbappé après un travail « Deutsche Qualität » de Draxler à la 57ème, et Emery peut faire souffler Cavani, Rabiot et Verratti. Bordeaux réduira le score sur un penalty du Neymar de Garonne.

Un match maîtrisé, une totale réussite (5 tirs, 5 buts en première mi-temps) qui a permis de régaler le monde encore une fois. Record de buts inscrits en première mi-temps, record de buts inscrits après 8 journées, place à la trêve internationale pour nos petits.

PSG/FCGB: allégorie

LES NOTES :

  • AREOLA (3+): Fin de l’invincibilité pour Alphonse, qui ne peut rien sur les 2 buts. Il a sorti son lot de parades et a paru très concentré. Monte en puissance.
  • MEUNIER (4): De l’activité, de la puissance, du jeu, un superbe but pour répondre à Alves, c’est de suite plus simple pour lui sur un vrai terrain. Le moins pour s’être fait désosser par un type appelé Cafu, arrivant de Ludogorets…
  • MARQUINHOS (3+) : Brassard autour du bras, dentition parfaite, véloce, concentré, du Marqui comme on l’aime.
  • KIMPEMBE (3): Après 2 matchs au placard, il a entamé celui-ci la bave aux lèvres. Lui qui rêvait d’ajouter Lewandosqui? à sa collection, dégage de l’envie et une impression de puissance effrayante. Quelques erreurs de concentrations sur la fin du match. Le futur.
  • YURI B.: (4): Humble et actif, n’essaie pas de sur-jouer malgré les artistes autour de lui, une passe D sur un joli centre. A eu parfois du mal face au Neymar de Garonne (comment ça on se moque ?). On aimerait le voir contre un adversaire plus costaud.
  • RABIOT (3+): Après-midi footing pour Rabiot, placé devant la défense, il a baladé sa belle chevelure jusqu’à son remplacement.
  • VERRATTI (3): S’est fait humilier par Pellenard sur un dribble qu’il maîtrise à la perfection. Petit-Hibou, petit match. Reviens nous Verratti, on a besoin de toi.
  • DRAXLER (5): MEIN GUT! Placé en relayeur, il a régalé tout le match, tellement au dessus qu’il m’a rappelé le Matuidi des grands jours, la technique en plus. Saupoudre son match du but de la semaine (oui, je suis toujours en érection), et d’une « passe dé » pleine de toucher. S’est permis de gratter les ballons pour créer ses propres actions (cf. son but et sa passe).
  • MBAPPE (4): Le petit a du ballon, va vite, a une belle gueule, parle bien : THE SKY IS THE LIMIT.
  • NEYMAR (5): Le petit a du ballon, va vite, a une belle gueule, parle bien : THE SKY IS THE LIMIT. 2 buts sur CPA, 1 passe dé, un câlin avec Cavani, une coupe de cheveux digne de Menez, tout va bien dans le meilleur des clubs.

 

  • CAVANI (4): One Touch Man. N’en a rien a carrer des dribbles, des fantaisies, il aime marqué, laissons le faire.

  • DI MARIA (nn): En manque de rythme, il a intérêt à se bouger vu le match de Draxler
  • LO CELSO (nn): Nous a gratifié de sa louche habituelle (presque décisive pour Neymar)
  • NKUNKU (nn): J’aime son nom, ferait un bon compagnon à Mbappé dans un remake de Tortues Ninja.
  • LE CUP (10): Un magnifique hommage en l’honneur du président Borelli, décédé il y a 10 ans.

 

 

 

Papus Camarade – Un crâne luisant parmi les astres parisiens.

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