RCSA – ST Etienne (0-1), la Verdam mi ! académie s’est fait matchjacker

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Et mercéé Guingamp!

 

Salut les filles ! (Oui, tentons d’attirer le lectorat fémimin sur Horsjeu !)

Bon, on va pas faire semblant, jouer les ingénus, bien sur qu’on n’a pas rédigé cette intro avant le match, voyez donc à quel moment de la semaine elle vous arrive entre les mains… On écrit ces lignes, on sait qu’on a perdu, on est dégoûté, pour se passer les nerfs on a 5G par litre. Cette concentration-là, même dans une mégalopole asiatique on la retrouve pas.

Du coup, pas le temps de flancher, on va rédiger une acad’ à la vitesse de l’éclair. Ce genre de papiers, t’en es familier, t’as a peine le temps de les savourer, ils ont déjà filé comme des lièvres, direction ta face, bim !  T’as rien vu venir.

Donc, les dernières prestations. Tristes. J’ai vu des Lorrains. J’étais malheureux. N’en parlons plus.

Bon, allez, dans ma grande bonté je vous fais un petit schéma, voilà l’équipe au coup d’envoi. Y a des chances qu’on la revoie rapidement celle-là, étant donné qu’on a bien joué.

Et donc, les festivités :

 

Alors, le match peut être résumé simplement.

Déjà, replaçons-le dans son contexte. Il fait suite à des performances franchement déplorables au niveau du jeu, avec beaucoup de déchets dans les passes, contrôles, et à un niveau général dans tout ce qui sépare le professionnel du vétéran qui va au foot le vendredi soir pour pouvoir échapper à sa bourgeoise et avoir droit à un repas gratos, chichement arrosé de picon (sans compter Terrier qui fait son Gourcuff, plus Da Costa qui s’est brouillé avec le coach, selon mes sources, voilà, vous en faites ce que vous voulez. Après si on le vend à Perros-Guirrec en juillet, vous pourrez dire que vous l’aviez vu venir. Ou alors c’est juste qu’ils se sont foulés la cheville en janvier et que depuis ils sont découvert les massages chinois après la frontière à Kehl…Mais là les gars c’est mort, on les reverra plus. De toute façon, cherchez même pas, ils auront plus assez d’énergie pour refaire à pied les quelques mètres qui les sépare de la France).

Et là, se présente Saint-Etienne. Une équipe plutôt en forme depuis qu’ils ont eu la riche idée de recruter des joueurs de foot au mercato (qui l’eût cru ?).

C’est-à-dire qu’on en menait pas large au coup d’envoi. On est donc moyennement surpris de voir notre défense (toujours dans les bons coups, c’est à ça qu’on la reconnait) laisser les Stéphanois se créer une grosse occas’ d’entrée, sans qu’ils puissent la mettre au fond. Un cours sursis, puisqu’avant la dixième, Debuchy se retrouve lancé derrière la défense, seul, n’ayant plus qu’à remettre au centre pour deux coéquipiers démarqués. Heureusement, il se rappelle à ce moment-précis qu’il a oublié de laisser couler l’eau du bain, et tergiverse suffisamment longtemps pour laisser notre arrière-garde revenir (pour les nouveaux par ici, ça représente une une bonne paire de manche tout ça).

Et ensuite ? Et ben, c’est un conglomérat d’occasions qui décide de se donner rendez-vous sur la pelouse de la Meinau. C’est pas bien compliqué, on gagne les duels, l’activité des milieux fait que le porteur de balle a systématiquement des solutions, et on arrive de surcroît à avoir ce petit peu de je-ne-sais-quoi, et oui mesdames, précisément celui qui vous rend folle (voilà qui semble de nature à vous rassurer jeunes damoiselles, vous n’êtes pas si loin que vous le pensiez de l’élégant Neven Subotic), qui fait qu’on parvient à placer l’accélération qui fait la différence dans les derniers mètres adverses.

Du coup, pas de distinction entre première et deuxième mi-temps (la seule différence étant que notre pressing est encore plus efficace en deuxième, ce qui accroît encore notre domination). On se retrouve avec un paquet d’occasions, qui vous sont ici livrées pêle-mêle :

  • un déboulé tout en puissance de Foulquier, qui centre fort au premier poteau pour Bahoken, qui passe devant son défenseur avant de frapper en bout de course sur Ruffier (bon, on va pas y passer la soirée, mais pour pas tirer sur Ruffier sur ce coup là, autant tirer direct sur une autre pelouse de ligue 1, ou faire des incantations vaudou pour que Jessy Moulin soit titulaire).
  • Un frappe de 30 mètres de Martinez, puis un retourné de ce même Martinez sur un corner, les deux captés par… Oui, c’est vrai, j’ai dit qu’on allait pas en faire un fromage.
  • Saupoudrez tout ça avec quelque frappes lointaines de Grimm.
  • Puis assaisonnez avec la tendresse des frappes pied gauche de 20 mètres de Corgnet et Bahoken.
  • Notons également un appel dans la profondeur de Bahoken, bien servi par je sais plus qui, qui foire son contrôle dans les grandes largeurs.
  • Et bien sur le bijou de la soirée, la minasse de l’entrée de la surface envoyée par Liénard, que Ruffier va nous chercher dans sa lucarne, dans le plus grand des calmes. Je suppose que c’est à ce moment qu’il s’est dit que si il la captait et relançait tranquillement, on allait quand même finir par le soumettre à un test, et trouver étrange ses urines de couleur bleue. Donc il la détourne juste en corner. Boah, petit joueur.
  • Et pour finir, parce que oui, il y allait bien y avoir une occas’ de fin de match. je vous présente celle où Baky Koné se dit : « Yolo, j’ai bien couilloné Toulouse, alors qui sait ? ». Mais malheureusement, toues les bonnes choses ont une fin, et sa tête sur un coup-franc merveilleusement déposé par Liénard (Léonard + Dimitri = amour pour toujours, sans divorce) passe au-dessus…

Ah oui, entre-temps, Debuchy a marqué. Et cette fois, on peut même se prendre à notre manière de défendre, non. C’est juste globalement pas de chatte quoi.

 

Les notes :

 

Oukidja (2/5) :

RAS jusqu’au but. Donc bof bof quoi. Après, au moment où Debuchy nous fera gagner la coupe du monde, on te sera reconnaissant d’avoir aidé à le relancer.

Koné (3/5) :

Sérieux. Non, vraiment. No joke.

Martinez (4/5) :

Une défense centrale costaude ce soir. T’as droit à un point bonus par rapport à ton compère pour l’apport offensif.

Seka (3/5) :

C’était bien, voilà, j’ai rien à rajouter.

Foulquier (4/5) :

A proposé beaucoup de solutions quand on avait la balle, ramené de bons centres. Sans doute son meilleur match depuis qu’il joue chez nous.

Grimm (4/5) :

Je te mets une bonne note pour t’encourager, c’est une belle montée en puissance ces derniers matchs ! T’as enfin lancé ta saison, et puisque la sagesse populaire énonce qu’il vaut mieux tard que jamais…

Martin (3/5) :

A l’aise à ce poste plus reculé. Combine bien avec ses coéquipiers, c’est la première fois depuis longtemps que cette animation en 4-5-1 est vraiment intéressante, et le rôle qu’il y joue est important.

Gonçalves (4/5) :

Ce côté droit m’a plu !

Liénard (5/5) :

Nom de nom, à ce niveau là c’est assez incroyable. Il est pas emmerdé balle au pied le gamin, ça je peux vous le dire. L’Equipe, cette bande de pitres, qui lui met 5 sur 10 quoi. Faites au moins semblant de regarder les matchs svp. En plus celui-ci était plutôt très sympa.

Corgnet (2/5) :

Ok notre jeu était fluide, et t’y étais sans doute pas pour rien. Mais tout ce que tu fais c’est mollasson… Je m’attendais à ce que tu casses la baraque à ton retour, et ben non.

Bahoken (3/5) :

Très disponible, utile dans ce rôle de seule pointe. Mais aujourd’hui il manquait la finition, alors que les occas’ étaient là.

Un mot pour les remplaçants ? Pas de mot pour les remplaçants. De toute façon cherchez pas, on a un effectif de 15 joueurs : tu fais une addition à trous, tu soustrais les blessés, tu comprends qu’il y a plus grand-chose sur le banc. Le père Laurey l’a bien saisi, puisqu’il ne fait même plus 3 remplacements par match.

Et donc, quittons-nous sur une note positive. Bien sur que ça fait mal de perdre un match sur la seule frappe cadrée de l’adversaire, alors que tu signes ton meilleur match depuis janvier. Mais ce qu’on a vu est encourageant, et si mes calculs sont exacts, tant que les équipes derrière nous ne gagnent pas, elles risquent pas de nous rattraper. On a aussi vu que, à l’image de ce que je dis depuis le début de la saison (car, oui, j’ai toujours raison, voilà, ça c’est dit), tout dépend de nous. Même pas besoin de regarder le calendrier : si on joue à notre meilleur niveau, on est capable de dominer une équipe de qualité et en forme comme Saint-Etienne. En revanche, quand on se bouge pas le fondement, on perd contre Metz, Troyes, Amiens… dans des matchs d’une pourriture infecte.

Notons également le fait qu’on signe cette bonne prestation sans Aholou, Da Costa, Lala et le-futur-remplaçant-de-Memphis-Depay, Martin Terrier. Ce qui est plutôt de bon augure, vu qu’il y a des chances qu’on les revoit pas l’an prochain. (Faites pas les cons, partez pas vous enterrer en D2 anglaise ou aux Emirats, vous avez de la qualité.)

Leonard Speck

 

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