Rennes-Montpellier (5-0) : la Paillade Aca… bite.

5

Après l’humiliation vécue lors du derby, les Verts ont réagi de la plus belle des manières avec une victoire convaincante à Nice.

Quoi ? Bah bite, voilà, hein, bite. Pas plus pas moins. Je vois pas pourquoi ça serait plus, j’ai autre chose à faire que dépenser toute mon énergie dans la colère (en fait si), et puis moins, bah ce serait une absence totale de passion dans les veines, et je ne suis ni un ventre-mou (mon club y est) ni un eunuque adepte des combats sanglants (oui bon pardon).

Ah c’est toujours un plaisir de se faire rouler dessus sans même esquisser un dressage de sourcil, vous savez comme ce petit vieux de droite qui est assis derrière vous au bistrot et qui tique quand vous parlez de trucs sympas envers les gens qui n’ont pas d’argent, mais qui n’est pas assez sûr de lui pour faire un peu plus que lever sa trace de poils blancs au-dessus de l’œil. C’est toujours un plaisir de se faire gifler comme un enfant qui fait du bruit dans le train. Comment ça on gifle pas un enfant qui fait du bruit dans le train ? Je le fais bien, moi. Bon, j’ai pas d’enfant. Bite.

Je ne suis pas crispé, non. Et vous ? Vous êtes crispé ? Vous êtes rentré chez vous pour battre une femme qui n’existe pas parce que vous êtes toujours crispé du coup les gens changent de trottoir en vous croisant ? Vous avez lancé des cailloux dans le visage des gens qui sourient parce qu’ils sont contents de vivre cette vie de merde où seul le malheur est un compagnon fiable ? Vous avez évité de déglutir pendant 8 heures pour cracher un énorme mollard sur le facteur qui apporte le courrier comme s’il avait toujours rêvé d’être facteur et apporter des factures aux gens qui de toute façon n’auront pas les moyens de les régler et finiront par abattre leur femme et leurs 5 enfants avec le fusil que les hommes de la famille se transmettent depuis 4 générations ? Vous avez crié « BITE » à chaque fois que votre pied gauche a touché le sol de cette putain de Terre où la justice et l’amour sont juste des mots qu’on utilise dans une dissertation pour impressionner la prof et faire en sorte que vos parents vous laisse un peu en paix parce que vous avez très envie d’aller descendre des pigeons avec vos billes que vous gardez depuis le CP ?

Et même si ce n’était pas le cas, vous croyez que vous êtes heureux ? Vous avez votre petit turbin qui vous rapporte à peine de quoi payer la moitié de la tournée suivante alors que tous vos amis arrivent à en payer plusieurs entières et en une soirée, vous avez des conquêtes qui cachent toujours une tare psychiatrique, vous vous nourrissez de trucs qui vous évitent de tomber dans les pommes dans les transports, faire des repas c’est de droite. Et vous croyez que vous êtes dans le vrai ? Vous avez pas envie de vous jeter dès qu’une fenêtre s’ouvre, pas envie de vous envoyer des grands vases de verre pilé dans la gorge pour qu’on arrête de vous casser les couilles avec chaque sujet où on peut arriver à avoir un avis de merde ? Le prochain qui me fait une blague sur le coronavirus, je l’empale avec son gel hydroalcoolique, je me bave sur les mains et je lui mets des gifles.

Bite. Ne reste que le mot « bite » comme toute réponse à cette époque de merde où on peut même pas passer un dimanche tranquille sans qu’on vienne vous pourrir le seul échappatoire pas trop toxique qui reste à votre pauvre existence. Bite.

Les notes :

Rulli (1/5) : bah écoutez, on va le laisser partir, si les voyages à l’étranger sont autorisés d’ici là, et puis on va sauver le semblant de santé mentale qui lui reste.

Vargas (2/5) : part vite et revient pas.

Mendes (2/5) : aux fraises, comme Charlotte.

Hilton (2/5) : en tient une couche mais sénior.

Congré (0/5) : y avait bien que son cœur pour être battu plus vite que lui.

Ristic (2/5) : champion de natation à force de faire des longueurs.

Le Tallec (1/5) : en revenant à son poste il devient nul, symbole post traumatique.

Savanier (1/5) : l’art de ne rien faire, mais en pire.

Mollet (1/5) : le dernier roux du carrosse.

Laborde (2/5) : a mis de la crème, mais ça ne marche pas pour l’isolation.

Delort (1/5) : gné.

Entrés en jeu :

Sambia court sur les mauvaises pattes et Yun n’est pas brûleur.

Le bisou vigne… bite

5 thoughts on “Rennes-Montpellier (5-0) : la Paillade Aca… bite.

  1. Alors c’est un rabbin, un prêtre et un imam qui rentrent dans un bar. Et alors là ils demandent une corona. Merde, sauf l’imam. Forcément. Attendez… non, c’est pas ça…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.