Concours Comithierry: celle-ci pourrait passer…

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On en avait déjà reçues des candidatures pragmatico-cyniques, mais celle ci, pourrait vraiment plaire au stagiaire de Thierry…

La Coupe du Monde s’est achevée par  la victoire de l’Espagne sur les Pays-Bas. Le favori s’est imposé. Le monde du football applaudit. Que retenir donc de cet événement ? Le Jabulani ? La main de Suarez ? L’arbitrage de M. Vautrot ? Non. La présence de plus en plus de caméras a peut-être littéralement changé la face du football. D’un sport, on est passé à une dramatique œuvre de cinéma, avec les Vuvuzelas comme bande son inoubliable.

Cinéma car scénario. Ce dernier s’est déroulé sans accroc, n’oubliant pas le moindre ingrédient des classiques du genre. La scène d’introduction montre l’arrivée du héros espagnol dominateur, auréolé d’un titre européen et aimé de tous pour son jeu léché. Puis soudain,  une défaite d’entrée. Idéal pour le suspense. Le héros tombe de son piédestal, il n’est plus invincible et doit à nouveau prouver sa valeur. S’en suivent des étapes franchies difficilement au gré de multiples rebondissements comme les penaltys ou plus littéralement les poteaux contre Paraguay, et enfin un final à la hauteur de la démesure de cet événement planétaire !

Tel un film hollywoodien, le final qui nous est proposé est haletant dans une opposition de style assez manichéenne entre le bon et le méchant. L’esthète contre le bucheron. Notre héros bien-aimé subit les terribles coups-bas du vil ennemi batave, peine face aux assauts d’Arjen mais résiste, la fatigue envahit les deux camps, la pression monte, puis la délivrance ! Le coup de poignard d’Andres est décisif. Suivent le sacrifice de Fernando, l’hommage à l’ami défunt sans qui ce surpassement de soi n’aurait été possible, et le capitaine des troupes qui trouve l’amour. Baiser de cinéma. Clap de fin. Applaudissements.

Tel un film hollywoodien, tout est bien qui fini bien, donc. Le Bien a triomphé du Mal, Iniesta de Van Bommel, le tiqui taca de la contre-attaque. Il n’y a alors rien d’étonnant qu’Iniesta, sauveur de la patrie et maître des clés du scénario, se voit proposer un rôle au cinéma. Comme un symbole.
Hamilcar

8 thoughts on “Concours Comithierry: celle-ci pourrait passer…

  1. Moké est gaucher, comme un symbole de son hétérosexualité.

    Mais si Duluc à une copine droitière,le policier accepte.(droitière et non de droite, celles là c’est pour BDLV)

  2. haha moke est drôle

    Oui sinon, Hamilcar, t’as pas mis le quart de l’ingrédient majeur, la dérision (autodérision, humour gore…) on dirait que tu vas rendre la copie à un prof de philo, c’est trop intelligent pour larqué, pas assez pour le footballologue, et il manque des chattes et des culs pour moke et moi.

    Sinon t’as raison dans le fond.
    Le vainqueur était désigné, cf cruyff

  3. Oula, Hamilcar est un winner, et veut gagner le concours du nègre de Rolland. Il n’a rien contre la dérision et Larissa, au contraire, mais il faut que le stagiaire puisse comprenne. Et Duluc est sa Bible. Hamilcar n’est qu’un vil petit élève assoiffé de gloire (pour la vodka, ne vous inquiétez pas).

    Bon,je n’ai malgré tout pas réussi à pondre un texte aussi vomitif que le premier publié sur le blog…

  4. D’ailleurs ce fameux « secret de polichinelle », a t-il participé au concours comithierry?

    Pour ma part, je l’ai trouvé très drôle, très Puiraveau.

  5. C’est ce qui s’appelle de l’entrisme dans le sens du poil. C’est consensuel. Manichéen. C’est superbe. Bravo.

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