¼ de finale aller de Coupe du Roi, 18/01/2012

Armageddon, round 9: The New New Age of Aquarius.

Les Meringues Noires…

Pressing 10 mètres devant la médiane, Xabi Alonso 5 mètres devant sa surface et Mourinho échange le Mekanik Destruktiv Kommando meringue contre un « verrou » jadis vainqueur avec l’Inter. Tel l’Eto’o nerazzuro, Cristiano Ronaldo tacle Daniel Alves à hauteur du point de corner (3ème, 16ème) tandis que le milieu Lass-P²-Xabi Alonso forme un mur devant la défense. Délaissant le pressing à la racine, les Madrilènes choisissent d’affronter les mandalas catalans (cf. ici) avec P², Carvalho et Altintop en lumpenprolos façon Chivu, Samuel ou Lucio. Une fois le découpage opéré, Xabi Alonso use de son jeu long pour remonter la diagonale jusqu’à CR7 pendant que Higuain s’offre dans l’axe et Benzema à droite.

11ème, Barcelone voit sa seconde « ritournelle » avorter et Benzema mettre CR7 sur orbite: 1-0. Sous les spotlights de Bernabeu, brillent les bubons du Poulidor de Madère et au quart d’heure Madrid manque un seconde contre-attaque. Seconde car de troisième il n’y aura point. 20ème, la Casa Bianca campe dans ses 35 mètres lorsque Lass dégage en guise d’ouverture pour le buteur. Paradoxalement, le Real Madrid n’a pas les moyens de ses consignes et P² excite Mourinho en glanant un carton jaune dans le camp adverse dès la 16ème. 30ème, Poupounaldo obtient un corner, Altintop récupère au second poteau et transmet à…Casillas. Faute de choeur, les « ritournelles » du Special One restent sans paroles…

 

V= 2?²Rr²…

93ème: 73% de possession de balle en faveur du Barça. Malgré un retard à l’allumage que certains qualifieraient de « gage » concédé à l’adversaire, le diesel catalan n’en reste pas moins un des moteurs les plus performants que le sport collectif a jamais engendré. Par-delà les stériles querelles sur la schématisation en 442, 433 ou 23212 d’un dispositif machino-autopoïètisant, reste à restituer une réalité tridimensionnelle sur A4. Certes, d’aucuns s’élèvent déjà pour évoquer l’abscondité de l’exercice, là où il n’est qu’à méditer la figure proposée. Illustrant la circulation préférentielle de la balle, douze vecteurs equilibrium émergent,  potentiellement constitutifs de 32 tétraèdres, soit l’exact moitié de 64. Gravé dans la structure atomique de la roche du Temple d’Osiris à Abydos, ce symbole à 64 pyramides se trouve aussi bien dans le Yi-Jing qu’au sein de l’ « arbre de la vie » de la Kabbale, de la double hélicoïdale de l’ADN et du… calendrier Maya. Se pourrait-il alors que le schéma de jeu du Barça soit l’expression d’une connaissance géométrique de l’Univers?

« Lorsque de l’énergie est libérée, de la plénitude en émerge » avait coutume de dire Albert Einstein entre deux bains de quantas mais seuls les travaux de Arthur Young donnent plus que la lumière. Ainsi, lorsqu’après 15 minutes de jeu Abidal soutient le troisième mandala catalan et qu’Alexis trouve le poteau, force est d’admettre que c’est bel est bien un demi-Tor que l’Herakles au foie d’argile porte sur ses épaules. Dès lors, le projet qatari scintille de mille feux: engendrer une autre équipe identique à celle du Barça* et ainsi former 2 X 32 = 64 tétraèdres sur la pelouse, soit un Tor entier, capable de produire une énergie saine, durable et illimitée pour l’après-pétrole. Quoiqu’il en soit, le mandala est victime de la maladresse de Sergio, bientôt exilé à droite (25ème.) 27ème, première figure de qualité suivie d’une combinaison à un Ramos de la perfection entre Alexis, Fabregas et Iniesta (29ème.) Passée la demi heure, l’enfant-lune bascule dans l’entre-jeu (Fabregas puis Messi en pige à gauche) et les catalans ne doivent qu’à deux hors jeu imaginaires d’être menés à la pause.

 

Hare Krishna…

La rationalité termine d’absorber le spirituel lorsque Messi glisse au milieu et Iniesta en attaque. Le Real lance désormais son Xabi au pressing dans un semblant de MDK mais le mur à deux est poreux. 46ème, Iniesta manque l’égalisation d’un cheveu et c’est donc Puyol qui s’y colle : 1-1, corner de Xavi, P² sous-puissant. Les fils de Steiner frappent alors le poteau par Iniesta (53ème), les fils de personne les imitent (tête de Benzema sur centre de Altintop, 57ème) et les frappent (Ramos vs Alexis, 49ème; Coentro vs Messi, carton jaune), et le fils de Busquets, qui n’a frappé personne, prend quand même un jaune (54ème).

Heure de jeu, Mourinho se décide à ratisser le crop circle catalan avec sa MDK et entre Callejon-Ozil’ivide pour Higuain-Lass. De suite, Benzema passe à gauche pour presser à la racine et Xavi-Messi se rapprochent du flanc droit pour assurer la relance de la tiki-tokante. Après une heure de jeu, rien de problématique tant les Madrilènes ne disposent pas de l’énergie suffisante pour alimenter la faucheuse, tout juste récolter quelques cartons (jaune pour Callejon, première action = tampon sur Messi) et régler quelques comptes (Xabi Alonso, titulaire politique de la Roja vs Fabregas, demandeur d’asile: Fight!) A la 67ème, P² passe P4 pour un geste « incredébile » sur Messi (streaming roumain), Pique s’élance ailier gauche histoire d’en faire mais Iniesta remise sur Sergio et l’invite à redescendre: coup-francs et ouvertures du couple Xavi-Messi suffiront. 76ème, piquée de Messi pour Abidal, Herakles conclut: 1-2, étrange ballet COTOREP. Contraint d’assister au défilé de la Masia sur ses terres (Tiago-Cuenca pour Xavi-Fabregas ), Mourinho médite sur l’impuissance de ses troupes. Résolument, la solution est ailleurs…

 

*: A ce stade des recherches, peu de pistes sur cette formation. Toutefois, il a été remarqué que le sens de rotation du jeu barcelonais reproduit celui des pèlerins de la Kaaba (sens inverse des aiguilles d’une montre, cf ici. Aussi, certains n’hésitent pas à affirmer que le projet porte le nom de FC Cabar afin d’établir l’union des contraires par palindrome (« cabar » serait le nom originel du temple que l’usage aurait déformé en Kaaba.) Contacté, Claude Hagège n’a pas été très poli à l’énoncé de la question. Autre indice, les circumanbulations des derviches tourneurs en pleine samà s’effectuent également dans le même sens. Néanmoins, penser que Abd Al Malik aurait tenté de recruter Ben Arfa pour intégrer le FC Cabar reste pure spéculation.

La tête de Guardiola n’est elle pas un peu grosse pour son petit corps ?

Notre Footballologue.

16 thoughts on “Notre Footballologue Analyse Real Madrid-Barcelone (1-2)

  1. Excellent, comme toujours.

    Juste un truc : le « verrou » vainqueur avec l’Inter n’est il pas une pure vue de l’esprit journalistique ? L’Inter gagne sa qualification à l’aller où il presse haut et domine au milieu de terrain ; au retour il agonise.

  2. L’intégration de Fabregas dans l’équipe est un modèle du genre, le système autonome de jeu ayant mué de la ligne de 3 de l’an dernier Pedro Messi Villa vers un Alexis Fabregas Messi plus polyvalent. Le Barca de cette saison est finalement pas mal éloigné de la mouture 2010-2011 et on s’en est même pas rendu compte.

  3. Il médite pas le Mou, il joue au con, sortir Diarra qui se démerde suffisamment bien dans son individuelle sur Messi pour qu’on ne le voit presque pas, ça sent les paris truqués !

  4. Mourinho fait jouer, toujours, de manière catastrophique son équipe contre le Barça. Il utilise un schéma auquel les joueurs ne sont pas habitués alors que le Barça joue son jeu habituel. A perdre autant ne pas travestir son jeu!

  5. Mourinho c’est le mec qui joue à FM et qui refait sans cesse le même match qu’il n’arrive pas à gagner, en rajoutant à chaque fois ce qu’il pense être de nouvelles parades face à la domination adverse. Ses errances montrent qu’il reconnait être tombé sur plus fort que lui, et qu’il devrait jouer davantage à FM.

  6. « xabi titulaire politique… » passage très juste.
    Heureusement pour Del Bosque, l’espagne a gagné une coupe du monde avec le double pivote busquets-xabi alonso.

  7. Merci. Cet article est juste extraordinaire et les interprétations proposées sont époustouflantes.

    Pour en revenir à l’auto autopoïèse, je crois me souvenir que pour se renouveler un organisme possède une membrane qui marque la frontière avec l’environnement extérieur.

    En d’autres termes, quels sont les joueurs qui permettent l’autopoeise du jeu du Barça. Les 3 milieux?? Les 3 mileux + Messi??

    Autant de possibilités qu’il faudrait surveiller attentivement.

  8. Il me semble que Benzéma a joué tout le match dans l’axe avec de rare permutation avec Higuain , car durant son match le n°20 a joué ailiers droit ce qui à beaucoup aidé Altintop à défendre, bizarrement un milieu jouant latéral droit, le ou voulait mettre Ramos dans l’axe c’est pour ça qu’il a choisit Coentrao pour doubler le poste de Marcelo, mettre Diarra dans cette position « quasiment » de meneur de jeu pour un défensif , Carvalho qui n’a plus joué depuis … très longtemps, la prochaine fois le mou pourrait mettre Higuain dans les buts et Casillas devant ça pourrait marcher pendant que le Barça coure…Il y a des joueurs qui ne jouent pas et qui marrent de leurs cituations pendant que le Réal boucher-simulator incarné par Pépé , symbole des nouveaux galactiques selon Pérez, à quand les prochaines élections ?

  9. J’ai l’impression de faire partie d’une secte…
    Footballologue, Ô grand gourou, veux-tu faire de mon corps ton temple (met si t’es monté comme van Bommoul c’est niet)

  10. Tiens De Jong en partance de Man.City pourrait faire une belle paire avec Pépé au Réal Mou. Oui!! Le Réal Madrid FC est mort pour le Réal Mou de Pérez et ZZ , Santiago Bernabeu meurt une deuxième fois en voyant ces bourreaux tuer son club.

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