Après mon succès considérable lors des phases de poules et mon exactitude absolue hier, je continue à vous dévoiler le futur de ces huitièmes avec les matchs d’aujourd’hui.

Rappelons qu’en plus des cartes d’équipes déjà tirées pour les groupes, nous ajoutons pour chacune une carte révélant la dynamique de l’équipe à l’orée des huitièmes.

France-Irlande.
J’avais tout dit ici, Paul Pogba est un génie (Roi de deniers), les relations de l’équipe sont très bonnes (Le Monde) et tout le monde est concentré sur le même objectif, gagner l’Euro (10 de Bâton inversé), allez la France ! Pour les adversaires, c’était tout aussi clair : peur de personne (9 de Coupe inversé), mais peu de buts malgré une grosse énergie (As de Bâton inversé).

Hmmpff, mon patriotisme me submerge en réponse à ces cartes, car il en va de l’honneur de la France messieurs (et madame l’abonnée membrée). L’Amoureux inversé, jamais tiré précédemment par oubli de la carte par pur hasard, désigne la jalousie, soit quelqu’un qui se sent délaissé ou lésé, sans doute à cause d’une décision difficile à prendre (non pas amoureuse, ce n’est pas Nico et Luis non plus). Il est clair ici que les changements de composition et de placement opérés par Deschamps ne seront pas forcément bien perçus, qu’ils soient justes ou non. Pour les meilleurs supporters du monde selon eux-mêmes, c’est le Soleil, habituellement carte de grande confiance et de joie, mais dangereuse pour les rouquins comme chacun sait, ils seront tous cramés.

La carte du match dit au moins comment il se passe : le 9 de Deniers présage d’un plateau financier stable (et mérité car acquis et non pas donné), ainsi quelle que soit l’équipe qui mène au score en premier, elle ne lâchera pas cette avance… Le reste requiert un certain doigté dans la mauvaise foi l’interprétation  : notre Pendu national nous enjoint à la vertu cardinale de la patience à tout prix (symbolique rendue évidente par la mise en potence acharnée des joueurs par nos merdias sportifs), alors que le Roi de Coupe irlandais est une personne imaginative, imprévisible, mais prompte à des sautes d’humeur. C’est là qu’interviennent plus avant les cartes d’équipe déjà tirées : elles nous fournissent deux Rois (donc un partenariat), deux 10 (donc des coups de chance), et deux 9 (donc on s’en fout, rien à en tirer).

Ajoutons que le Roi d’Épée pogbesque sait tout à fait être patient (surtout contre son vis-à-vis de Coupe), tandis que le 9 de Coupe déconseille de trop être confiant (ce qui est le cas de l’Irlande avec le Soleil). Toute cette analyse poussée nous mène à une seule conclusion absolument pas orientée : l’Irlande est confiante et déterminée mais la France a une composition inédite, due à des choix controversés. L’Irlande commence par très bien résister à nos Bleus, mais la France menée par Pogba saura attendre, et après un duel assez houleux avec un Irlandais, l’écart sera enfin fait, après lequel nous ne serons plus rattrapés. Un 1-0 en contrôle total après le but, ou un 2-0 sont de mise.

Synthèse : Match stressant de prime abord car les Irlandais sont bien meilleurs qu’attendus, mais les Bleus, emmenés par Pogba, savent faire le dos rond et finissent par ouvrir le score. Ils ne seront plus rattrapés, 1-0 ou 2-0 à prévoir.

Allemagne-Slovaquie.
Ce doit être difficile, pour vos esprits cartésiens rigides, de vous y résigner, mais j’ai encore une fois démontré la perfection de ma science : Neuer est invincible, comme prévu par l’Hermite, et la relative stérilité offensive des shleus est une manifestation du Sept de Deniers à l’envers et du Deux d’Épée ; côté slovaque, le Trois de Bâton souligne bien leur opportunité manquée de sortir l’Angleterre de l’Euro, et je pourrais être infiniment plus précis si j’avais vu leurs matchs. Alors, on ne vous entend plus, chers contempteurs, hein ? Et pourtant, je mets la paume derrière l’oreille pour vous écouter rager, comme le dernier des cons qui célèbre un but.

Le tirage allemand s’enrichit d’une nouvelle lame de dynamique avec la Justice inversée, présageant évidemment l’injustice ou les retards inopinés qui les accable, comme un symbole (vous en trouverez un si vous cherchez), tandis que les Slovaques ont pour pendant le Six de Coupe, qui réfère aux bons souvenirs émotionnels du passé, moui… Un point godwin est facile à obtenir, je laisse les âmes insolentes et populaires de l’audience le faire pour moi. Moi, je bosse. J’imagine que les boches redoutent le retard dans la convalescence de leurs joueurs (Hummels, Khedira, Scheissneiger?) ou de leur rythme de croisière, alors que les Slovaques sont contents de leur phase éliminatoire.

Le match : au moins nous nous amuserons grâce au Mat (El loco en vieux français), annonciateur d’un match débridé où la prise de risques est à l’honneur, et cela nous changera des matchs d’hier. Pour le reste, l’Allemagne est sous le signe du Deux de Deniers à l’envers, symbole de dualité (évidemment, 2 oblige), et surtout un avertissement contre la vie au-dessus de nos moyens, qui entraîne des actions instables ou incohérentes. Le Dix d’Épée renversé influe, lui, sur la Slovaquie, et transcende (10) la série chaotique des Épées en promettant une éclaircie au milieu d’une période sombre, ainsi qu’une opportunité à saisir. Enfin, notons la présence de deux Sept (de Deniers), un dans chaque camp, annonçant des forces équilibrées.

Cela semble assez improbable, mais dans ma grande rigueur méthodique et mon objectivité irréprochable, je ne regarde que les arcanes sans me laisser aveugler par les a priori sur ces deux équipes : la Force slovaque, incarnée par le Diable, que l’on combine à l’injustice qui frappe la dynamique allemande et au Dix d’Épée à l’envers décrit ci-dessus (opportunités à saisir rapidement), démontre qu’ils sauront enculer les Allemands opportunément avec leur fourberie propre. Cela vaut pour conclure le match, mais on peut s’attendre d’abord à une ouverture du score allemande secondée d’une égalisation slovaque (les Slovaques seront nécessairement menés, sinon ils n’auront pas connu la période sombre annoncée par le Dix d’Épée ; l’égalité est d’autant plus probable qu’on a le double Sept, donc un équilibre des forces). La défaite allemande finale fait d’autant plus sens qu’ils jouent au-dessus de leur force (Deux de Deniers à l’envers), sans doute à cause de leur saison étirée.

Synthèse : Les Allemands mènent au score et dominent, mais la fatigue accumulée durant la saison finit par peser et la Slovaquie arrive à égaliser lors d’une éclaircie. Une aide diabolique prendra le dessus sur le mérite sportif pour donner l’avantage aux Slovaques : 2-1 pour eux, le tableau se dégage !

Hongrie-Belgique.
Quelle équipe que ces Magyars ! Mes oreilles résonnent encore des chants de leur public, et mes yeux de leur collectif. Dzsudzsak est leur patron, nous l’annoncions ici en exclusivité (avant même footmercato) avec sa carte du Pape. Pour la Belgique, ça a beaucoup créé (Cavalier de Coupe), ça s’est beaucoup relâché après un succès pourtant trompeur (7 de Coupe), et Hazard est en forme olympique (non je déconne). Encore une préviction tout à fait juste a posteriori, merci qui ?

Les Hongrois(es) étant mes nouveaux chouchous de la compétition, essayons de bien battre les cartes pour pourrir ces cons de Belges. Malheureusement, le 7 d’Épée indique de la superficialité, il y a quelque chose de faux dans la manière de percevoir cette équipe, et aussi une grande indécision (qui est encore accentuée par la Lune et le Pape en fait, aïe). Cette sélection a atteint son but, parvenir en huitièmes, et elle semble donc maintenant un peu perdue. En face, L-équipe-dont-je-refuse-de-reconnaître-la-qualité ne se sent plus : le 9 de Coupe renversé est la carte de ceux qui ne se sentent plus pisser, après avoir connu quelques vagues succès, ce qui correspond parfaitement à ces malotrus. Rien de bien positif dans les dynamiques donc, passons au match.

Le 6 de Coupe réfère aux émotions liées au passé : souvenirs d’enfance, vieux amis, ex (c’est quoi ça?), et aussi au fait qu’un heureux souvenir peut nous donner une solution pour le présent. En dernier recours, il peut signifier qu’une réponse à une situation actuelle se trouve dans un souvenir lointain. Le 3 de Deniers renversé, concernant la Hongrie, est nettement plus négatif : on a une attitude trop prudente par peur de l’échec, ce qui bloque toute possibilité de succès. Notons à ce moment un double 7 (équilibre des forces, ici négatives) qui trahit le fait que les deux équipes déçoivent sur le plan mental. Reste la carte belge, et ici je dois dire que HAAAAAAA NON MAIS C’EST PAS VRAI, MAMAN AMÈNE-MOI DES TRUCS À CASSER SINON LA MAISON S’EFFONDRE. PUTAAAAINNNNNN RAHHHHHH JE LES HAIS ! Mon ire est tout à fait raisonnée : ces petits cons piochent le 10 de Deniers, qui indique un héritage… Vous avez compris ? Sans rien foutre ni montrer de qualités particulières, comme indiqué par les cartes autour, ils parviennent quand même à marquer et à se qualifier comme des voleurs (en rappelant le 6 de Coupe, il est possible que Hazard se rappelle qu’il a été joueur de football au passage). Remerciez-moi de vous avoir prévenus maintenant avant que vous balanciez votre télé par la fenêtre sous le choc. Je vais vomir, à demain pour les deux derniers matchs.

Synthèse : Nique sa race.

3 thoughts on “Alerte spoiler: les prévictions des huitièmes (26/06)

  1. Il n’y a pas vraiment de quoi se la péter sur cette journée, pourtant, monsieur D’Anus. Avoir prédit un match tendu du slip de la France ce n’est pas du génie, mais tout simplement du bon sens.

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