Résumé des épisodes précédents : Au fil de son enquête, Sophie Taillandier retrace tant bien que mal les origines de Superacad, né dans une gangue de vomi trouvée devant un pub du canal Saint-Martin. Pourquoi ici ? Pourquoi le football ? Pourquoi les sévices ? L’enquêtrice a bien l’intention de trouver des réponses avant que le milieu du football parisien ne sombre dans la psychose. Pendant ce temps, Superacad s’interroge.

 

J’ai enfin pu prendre deux jours de repos, et pourtant je ne suis pas satisfait. Notre premier combat contre Menesis a laissé des traces. Les équipes de HorsJeu Média reconstruisent peu à peu notre siège dévasté, et j’imagine que notre ennemi, bien qu’il ait réussi à s’enfuir, va devoir passer un peu de temps à panser ses plaies. La descente de police de l’autre jour n’a pas causé de dommages, grâce à la maîtrise de l’Editeur. En attendant d’autres batailles, il m’a assigné un rôle de stagiaire relecture auprès du rédac’chef, Louis Cifert. Chaque jour, je passe derrière les épaules des académiciens, vérifiant l’écriture correcte des gentilés ou le format des bannières. Louis m’a félicité de ce travail : il paraît que, depuis mon arrivée, les rédacteurs soignent comme jamais la mise en page de leurs papiers. Il faut dire que l’Editeur a subtilement diffusé la rumeur, selon laquelle mes exploits sodomites s’étendaient hors du champ footballistique pour gagner celui de la syntaxe. Sans être totalement dupes, les employés du groupe préfèrent néanmoins, par précaution, relire plusieurs fois leurs écrits avant de me les soumettre.

Je suis interdit de sortie, je vis et travaille dans l’immeuble de la place du Colonel Fabien, sorte de Thomas Pesquet du football anal. Ma vie sociale à l’extérieur du groupe HorsJeu est inexistante, de même que ma mémoire. Je suis un être neuf, sans autre repère que les bribes consenties par l’Editeur. Superacad… l’Alterfoot…  tout ceci ne signifie rien, et pourtant c’est tout ce qui me définit. Je profite de mes journées pour fureter dans les innombrables recoins du building, j’ai pu ouvrir çà et là quelques placards dérobés, sans rien y trouver d’intéressant sur mes origines. Toujours aussi sympathique, le professeur Roazh me fournit abondamment en canettes de bière indispensables à mon métabolisme. Pour autant, il n’apporte jamais aucune réponse à mes questions, se contentant de réponses évasives, du style : « j’ai trop de travail », ou « je ne peux pas, c’est l’heure de promener Pieryvandré », du nom de ce mystérieux chien qui m’a sauvé de la police quelques jours plus tôt. Une complicité exceptionnelle semble les réunir.

Bon les enfants, interpelle l’Editeur alors que je me trouve dans l’antichambre de son bureau, en train de réconforter Louis Cifert accablé après la relecture d’une académie portugaise particulièrement attentatoire à la grammaire. On vient de me prévenir, mon rendez-vous est arrivé. C’est une aspirante académicienne que je vais recevoir en rendez-vous.

– Des femmes ici, dans nos locaux ? La dernière c’était Marinette, et elle est partie quand la DDASS lui a laissé le choix : soit garder son enfant, soit continuer à travailler chez nous.

– Eh ben écoute, on verra. Je vais la recevoir, et on va voir si elle est outill…

Le patron s’interrompt net, découvrant la créature livrée par l’ascenseur. Non que la métisse qui vient à notre rencontre soit un top-model mais, commençant à connaître les énergumènes qui fréquentent cette entreprise, la demoiselle a suffisamment de quoi causer quelque émoi. Tenant négligemment un léger blouson de cuir sur l’épaule, elle laisse apparaître un chemisier ouvert au cran idéal pour attiser l’imagination de l’honnête homme. Ni trop, ni trop peu : une précision dans le goût que confirme un jean ajusté pile ce qu’il faut pour faire figurer ses courbes dans une planche d’illustration du nombre d’or. Elle passe sa main libre dans ses longs cheveux estampillés « publicité Vivelle Dop – cheveux de la diversité visible », avant de la tendre à l’Editeur ; celui-ci se contient à grand peine pour ne pas laisser échapper un filet de bave.

Monsieur Teurbelhomme ? Enchantée, je suis Sophie Taillandier.

– Appelez-moi Eddy. Ou « chef », si cet entretien se passe bien, héhé. Je vous présente Louis Cifert, notre rédacteur en chef, et Guy Môquet, stagiaire. Je vous souhaite la bienvenue dans nos locaux, je ne sais pas si vous imaginiez la rédaction de HorsJeu Média ainsi, dit-il, un brin paternaliste. Je vous précise que nous sommes en travaux, nous nous sommes lancés dans une grosse réfection.

En effet, là où je travaillais avant, chez Trombino, les locaux n’étaient pas agencés de la même manière. C’est… différent.

Le sourire de l’Editeur s’éteint, tandis que Louis tousse bruyamment. Je perçois de vifs tressaillements dans mon bras droit, dont les veines palpitent si fort que je dois le cacher avant que notre invitée ne s’en aperçoive. D’un mouvement des yeux, L’Editeur indique à Cifert la direction de la porte. Il me prend par l’épaule et m’emmène, tandis que le patron invite la candidate dans son bureau.

Attendant d’être suffisamment éloignés, je m’inquiète auprès de Louis :

­- C’est quoi ce bordel ? Je ne vais pas mettre à enculer des gens juste parce qu’ils parlent de déco et d’ameublement ? C’est Ménésis l’ennemi, pas Valérie Damidot, que je sache ?

– C’est pas ça. C’est « Trombino », qui t’a fait réagir, je pense. Trombino, c’est notre principal rival, un conglomérat généraliste international qui s’est mis en tête de parler de foot. Niveau putaclic, c’est une machine de guerre, des orfèvres du placement produit. Ils saturent le temps de cerveau des lecteurs avec une multitude d’articles sympa, faciles à lire… si on arrête de se battre pour se faire une place face à eux, on est morts, on n’existe plus.

– Ils sont liés à Ménésis ?

– Liés, je crois pas. Alliés objectifs dans la décérébration des fans de foot, c’est une certitude. Faut pas que ça t’étonne si ça te fait sauter au plafond. Remarque, si ça peut te rassurer, t’es pas le seul qui lui ferait volontiers des trucs sales, à la petite là haut… M’enfin, on va te mettre à l’abri le temps que ça se passe.

***

– Alors dites-nous tout… Sophie, c’est cela ? Je peux vous appeler Sophie ?

– Avec plaisir. On peut même se tutoyer, si vous le souhaitez. Par exemple, chez Trombino…

– D’accord, d’accord, coupa l’Editeur. Alors. Dites-moi tout, qu’est-ce qui vous motive à intégrer la maison ?

– Hihi, eh bien j’adore le foot, et j’aime bien écrire. J’adore le ton décalé de votre site, tout ce qui est « olé olé ». Sophie Taillandier en rajouta jusqu’à mimer les guillemets avec ses doigts. J’aime bien ce côté pipi caca prout, cour d’école, vous voyez…

Décontenancé, l’Editeur sentit le mauvais, le très mauvais profil. En d’autres temps, un candidat arborant une telle tête de niais aurait déjà reçu un crachat au visage avant de se faire vider purement et simplement. Certes, ce candidat était une candidate, et l’hypothèse même infinitésimale que la rencontre pût déboucher sur un plan cul suffisait à rendre le chef inhabituellement patient. Pourtant, il y avait autre chose, autre chose qu’il ne s’expliquait pas, une forme de complexité qui émanait de son interlocutrice. Il en était certain, celle-ci n’était pas aussi pétasse qu’elle voulait bien s’en donner l’air. Elle jouait négligemment avec une figurine de Subbuteo aux couleurs d’Arsenal 1998, que l’Editeur avait minutieusement floqué « Bergkamp » au Tipp-Ex. Interdit, il contemplait les doigts de la fille entre lesquels glissait la silhouette du divin Néerlandais.

– Et donc, poursuivit-elle, là j’ai plein d’idées pour créer du contenu impactant, on pourrait même y insérer du brand-content pour un intérêt gagnant-gagnant entre vous et des marques partenaires. Je ne sais pas si vous avez vu, mais j’ai fait une école de commerce. Oui, le journalisme, c’est bien, mais j’avais pas l’intention de manger des pâtes toute ma vie, et puis c’est une manière d’être pour moi de fonctionner en mode start-up, et je crois que le foot est un créneau idéal pour développer des attitudes positives, engageants, bref des trucs qui mettent le smile aux fans, si vous voyez ce que je…

Un bruit sourd ébranla les fondations de l’immeuble, et interrompit la logorrhée de Taillandier. Celle-ci ne s’en émut même pas, trop heureuse de pouvoir respirer. « Pfiou, c’est difficile de jouer à la conne », songea-t-elle. L’Editeur crut bon de la rassurer.

– C’est rien, c’est les travaux. Mais laissez-moi vous demander, qu’est-ce qui vous permet de croire que le groupe HorsJeu se prête bien à ce genre de conn… d’ambition ?

– Je peux vous le dire franchement ? Sans vous fâcher ? Parce que vous êtes frustrés. Posséder ce building vous donne une aisance apparente, mais vous n’avez jamais rien su vendre. Et comme vous êtes infoutus de dégager des revenus proportionnels à votre boulot, vous avez décrété que la pub et le placement produit, c’était immoral, pas assez bien pour votre hauteur de vue et votre exigence morale. Mais vous n’êtes pas mieux que tout le monde. Etre capable de gagner du pognon et refuser, ça ce serait noble. Mais vous n’en êtes pas là. Moi, je sais qu’il y a de la valeur dans vos contenus. Le décalé, le scato, le second degré, ça peut rapporter. Alors mettez-vous à gagner de l’argent, et là, vous serez en mesure de prendre des décisions morales : soit vous payer sur la bête footballistique, soit rester purs et tout refiler au Secours populaire.

« La bougresse, touché en plein cœur », admira l’Editeur par devers-lui. Il connaissait trop cependant les pièges de la prostitution publicitaire pour souscrire entièrement à son discours.

Et l’amour du football, dans tout ça ?, insinua-t-il.

Mais j’aime le football ! Plein de gens aiment le football et ne se retrouvent pas sur votre site. Moi je veux parler aux femmes qui aiment le football, par exemple. J’avais une idée de comparatif sur la coiffure de Griezmann, un joueur que j’adore. On fait un truc sur l’évolution de ses cheveux au fil du temps, pour rigoler on met en parallèle des gifs de ratons-laveurs ou de mangoustes mortes, des trucs comme ça. On aime le foot, mais le foot rigolo, quoi.

Satisfaite de son effet, Taillandier se saisit d’un crayon et, se renversant sur son fauteuil, entreprit de rassembler sa chevelure en un chignon. La déflagration qui survint, plus forte que la précédente, lui fit lâcher son ustensile. Ce qu’elle comprit lui procura en même temps satisfaction et inquiétude : « il » était bien là, et il l’entendait, et il se mettait en colère. Elle ressentit des picotements de stress qui l’obligèrent à se tortiller sur son siège. Ramassant le crayon, elle acheva de se recoiffer pour se donner une contenance. Redressant le buste, les bras derrière la tête, elle s’assura de retrouver l’attention de l’Editeur.

– Waow c’est… c’est… c’est une idée, balbutia celui-ci. Et donc vous seriez prête à tenter ce genre de chose ici même, chez nous ?

– Non mais c’est un exemple. Faut pas se formaliser. Tenez, j’ai une autre idée originale qui marcherait bien, ça se baserait sur des vidéos – oui, trop de texte, ce n’est jamais bon. Des vidéos qu’on trouverait sur le Net avec des animaux qui jouent au foot. Des éléphants avec un ballon, des otaries avec un ballon, des chatons avec un ball… OH !

Ce fut un véritable séisme, qui secoua le bureau directorial pendant une dizaine de secondes. Les lampes vacillèrent et quelques dalles de faux-plafond, pourtant posées la veille, se détachèrent. Décomposé, cramponné à sa table, le chef attendit que les vibrations se calment. Il retrouva alors sa dureté et claqua les deux mains sur son bureau, se penchant en avant, les yeux plantés dans ceux de la femme. La rigolade était finie.

Vous ne savez pas à quel jeu vous jouez, Sophie.

Taillandier lui renvoya un regard aussi incendiaire que le sien était glacial, métallique. Il avait raison, ce n’était plus un faux entretien d’embauche, ce n’était plus une vraie enquête. C’était juste elle, et lui. Se penchant elle aussi de sorte que leurs visages ne fussent pas séparés de plus de vingt centimètres, elle rétorqua, tout en se remettant à triturer la figurine de Subbuteo :

Mais n’est-ce pas c’est cela avant tout, le football, Monsieur l’Editeur ? Un jeu ?

Elle se leva, détacha le crayon qui retenait ses cheveux, relâcha ces derniers d’un ample mouvement de tête et enfila son blouson. Sans la quitter des yeux, l’Editeur se leva à son tour et la raccompagna. Louis Cifert était revenu dans la salle d’attente, et les regarda passer devant lui. Ils prirent congé à la porte de l’ascenseur, d’où sortait au même moment le professeur Roazh. Celui-ci laissa passer la femme, ne pouvant s’empêcher de se retourner à son passage. Une fois les portes refermées, le professeur émit un sifflement admiratif.

Eh ben, patron ? Une nouvelle recrue ? Laisse-moi te dire que le casting s’améliore nettement, ici.

– T’enflamme pas, calma Cifert. Elle vient de chez Trombino, elle a dû proposer des trucs imbitables. Tel que je connais Eddy, s’il ne l’a pas jetée au bout de vingt secondes, c’est qu’il veut se la faire.

– Ta gueule, coupa l’Editeur, sans son assurance habituelle cependant. Je veux pas me la faire. Enfin, si peut-être, mais pas que. Ya un truc. Je crois qu’elle… qu’elle nous testait. Je me demande si c’est pas une idée de génie qu’elle tient. Ecrire des conneries à la Trombino, mais tellement forcé que ça devient du second degré pour ceux qui savent lire entre les lignes. Elle en a du second degré, cette fille, je suis certain qu’elle est tout sauf conne. J’ai bien envie de la prendre à l’essai.

– En tout cas, s’amusa le rédac’chef, si c’est du second degré il faudra prévenir Superacad, hein, parce que là, il a pas eu l’air d’être au courant !

– C’est vrai ça, il est où Superacad, au fait ?, s’enquit Roazh.

Ben, à la cave, comme d’hab.

Louis Cifert vit le visage du professeur blêmir. Se passant une main sur le front, celui-ci lui fit répéter ce qu’il n’osait pas croire.

– Attends attends attends… tu l’as mis où, tu dis ?

– Beuh… ben  à la cave, quoi avec Pieryv… meeeeeeeerde !

Le temps de lâcher un « putain de merde ! » retentissant, le professeur s’était déjà rué dans l’escalier de secours, suivi de Cifert et de l’Editeur. La cavalcade dans l’immense immeuble du Colonel Fabien parut interminable à Roazh, qui continuait à dévaler les étages à toute vitesse. Haletant, suant, il ouvrit avec fracas la porte de la cave.

Parvenant sur les lieux quelques secondes à sa suite, Louis et l’Editeur s’interrompirent en entendant un hurlement atroce. Se rappelant la scène du cheval dans Le Parrain, les deux hommes ne savaient que trop ce qui les attendrait une fois franchi le seuil de la pièce. Blotti dans le coin le plus sombre, Superacad, ou plutôt Guy Môquet le stagiaire, pleurait à chaudes larmes. Accroupi et couvert de sang, toujours hurlant, le professeur tenait dans ses bras le cadavre d’un chien. Menton et pattes avant posés sur la cuisse de Roazh, le canidé semblait dormir. L’arrière-train de la pauvre bête était, en revanche, mutilé. Les pattes postérieures, écartelées comme des pinces de tourteau, s’ouvraient sur un amas informe de chairs et de tripes, qui dégoulinaient d’un orifice large comme un cerceau de GRS.

– PIERYVANDREEEEEEEEEE, NOOOOOOOOOOOOON NOOOOOOOOOON, beugla le professeur, dont les cris de désespoir continuèrent de résonner dans cette cave bien après le départ de ses camarades.

***

De retour chez elle, Sophie Taillandier se rua vers son PC pour y retranscrire les dernières découvertes. Le parcours du violeur foot était retracé depuis sa découverte jusqu’à sa localisation actuelle, ce qui représentait déjà un grand pas. Restait désormais à comprendre ses origines et, surtout, de trouver le moyen de l’empêcher de nuire. L’infiltration de HorsJeu Média semblait indispensable, aussi espérait-elle ne pas être allée trop loin dans la provocation avec l’Editeur.

Pensive, frottant machinalement la main sur sa clavicule, elle entreprit de réfléchir à sa stratégie des jours à venir. Elle frissonna rétrospectivement à l’idée des sévices que le monstre qu’elle traquait eût pu lui faire subir ; il s’en était fallu de très peu. Aujourd’hui, elle avait clairement risqué sinon sa vie, du moins son intégrité. Son cerveau en vint à visualiser fugacement un Hulk en maillot de football, qui lui labourait le fondement sans ménagement. Secouant la tête, elle s’efforça de revenir au travail. Son esprit revenait sans cesse sur ce combat de regards face à l’Editeur, dont l’intensité l’imprégnait encore plusieurs heures après. Fermant les yeux, elle tenta, en vain, d’écarter de ses pensées ces yeux de prédateur. La main droite toujours posée sous son chemisier, elle sentait son cœur battre plus fort qu’à l’ordinaire, et il lui sembla que chaque pulsation lui intimait l’ordre toujours plus impérieux de délaisser pour un moment sa tâche. L’Editeur et elle se faisaient encore face, penchés au-dessus du bureau, et elle savoura ce moment précis où seul son imaginaire pouvait décider de la scène suivante. La jeune femme entrouvrit l’œil droit pour s’assurer, par la fenêtre, que son vis-à-vis gardait les volets clos. Ce constat lui arracha un soupir d’aise, et elle glissa légèrement sur son siège. La main se remit à caresser son épaule, décrivant des cercles de plus en plus larges, s’immisçant enfin dans son soutien-gorge où elle sentit le sein durcir peu à peu sous la pulpe de ses doigts. Sophie continua lentement l’exploration de son flanc droit. Se faisant frémir le long des côtes, massant la crête iliaque, elle attendit que sa main gauche, devenant celle d’un autre, ne dégrafe enfin son jean. Quand ce fut fait, elle s’affala un peu plus puis s’en alla, sans hâte, donner leur liberté aux étincelles qui s’impatientaient au plus profond d’elle.

 

***

Sophie Taillandier réussira-t-elle à obtenir une rubrique sur Horsjeu ? Le professeur Roazh pardonnera-t-il à Superacad d’avoir sodomisé son chien à mort ? L’Editeur fait-il toujours cet effet-là aux femmes ? Vous le saurez en retrouvant le prochain épisode de Superacad contre Menesis.

 

Rappel des épisodes précédents : prologue (l’infirmier)ép. 1 (le pub et la vidéo)ép. 2 (les flics et les clowns)ép. 3 (le lieutenant Taillandier et le chien)ép. 4 (Horsjeu Média, l’Editeur, les gnomes numériques) ép. 5 (Les Gnomes, le Cérébranle, le premier combat avec l’Ennemi)ép. 6 (l’institut médico-légal) – ép. 7 (l’interrogatoire et les scientifiques)ép.8 (le flash-back par les agents du nettoiement).

8 thoughts on “Superacad, ép. 9 : L’infiltration. La provocation. Le drame.

  1. J’ai eu la même réaction que le Professeur… Je suis tellement choqué que le dernier paragraphe ne m’a même pas fait bander.

  2. Quel drame.
    Comment ne pas s’en émouvoir ?
    Purée, ce personnage de Louis Cifert et sa terrible destinée face à la nullité orthographique de son entourage sont complètement boulversifiants.

    1. Cette dénonciation rappel les heures les plus sombres de notre histoire et occulte évidement les compensations transmises qui sont autrement plus chaude que cette scène qui aurait été désuète dans un téléfilm du dimanche soir sur M6 dans les années 90….
      Trombino démission

        1. Au contraire ! Un Hulk en maillot de foot, qui aurait bien pu y penser !

  3. Je suis renversé par cet épisode. Je regarde des photos de Grougi en série pour me remettre

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