Leicester-Manchester United (2-2) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

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C’est pas leurs pieds qui gênent, c’est leur vice.

Salut à tous !

Le calendrier, en ces temps de fêtes, est presque aussi infernal que les forces aux commandes de notre club bien aimé. C’est pourquoi les prochaines académies auront probablement l’air d’avoir été jetées au lance-pierre, ne vous en déplaise. Oh et puis vu le scénario de ce match, rassurez-vous, ça va être rapide. On jouait à Leicester pour la 19e et dernière journée des matchs allers de Premier League, un championnat en solde cette saison puisqu’un riche émir l’a déjà acheté.


Un mot tout de même sur le match précédent, qui nous a vu sortir sans honneur d’une compétition dont nous étions tenants du titre (la « Eau sucrée vendue très cher Cup », pour ceux qui demandent) :

Les coupables vous sont ici livrés en pâture.

Nos cocottes ont joué comme des grosse lâches au contraire de leurs adversaires Bristol City, pensionnaire de Championship, qui ont joué avec leurs qualités et le soutien d’un public de feu. Le résultat est presque logique, serait-on tenté de dire, même s’il est la conséquence de ce qui nous mettait déjà des bâtons dans les roues la saison dernière : un manque de réussite digne des plus grands poissards de la galaxie et au-delà.


Ce manque de réussite, pour transitionner comme à la télé, est probablement ce qui nous a le plus donné l’impression que nos gagneuses se tiraient des chargeurs entiers de 5.56 dans les pieds carrés face à Leicester.

Le squad à Leicester avait une autre gueule…et pourtant.

Que les Foxes ouvrent le score sur leur première vraie occasion (Vardy, 1-0, 27e) alors que nous leur faisions danser la gigue depuis le début du match, passe encore. On savait de toute façon qu’ils n’allaient pas s’en tirer comme ça, et notre égalisation rapide (par Mata 1-1, 40e) nous le prouvait. On n’était presque pas étonné, même si bien heureux, lorsque le même Mata nous donnait l’avantage au score d’un superbe coup-franc en début de seconde période (1-2, 60e).

Mais c’est bien là qu’au lieu de donner des coups de pieds dans la tronche du malheureux canidé blessé (par surcroît réduit à 10 à un bon quart d’heure de la fin), nos rouges diablesses se sont étiolées, ont laissé leurs émotions contradictoires reprendre le dessus comme lorsque coule le maquillage pour révéler l’atroce face grêlée de la porteuse de syphilis et chose inacceptable, ont manqué de vice en cette fin de match au point de donner l’opportunité la plus infime à leur adversaire de foutre ce damné ballon dans leur surface. Une équipe coachée par José Mourinho qui manque de vice, alors que ses enc…ses sacripants de voisins sont venus l’emporter à Old Trafford en gagnant du temps à la fin du match en faisant des jongles devant le virage visiteur. 2-2 (Albrighton, 94e) score final. Parfois on a beau essayer très fort, c’est pas facile à piger, la vie.


LES NOTES.

De Gea 3/5 N’a fait ni la pluie, ni le beau temps. On s’y est trop habitué, en fin de compte.

Lindelöf 2/5 À une place inhabituelle de latéral, il a tenu honorablement son rôle, sans entrer de manière aussi fracassante dans l’aventure qu’un Phil Jones de la grande époque (les vrais se souviennent)…

Jones 3/5 D’ailleurs ce qu’il a gagné en sobriété, il se pourrait qu’il le dépense désormais en constance.

Smalling 1/5 De deux choses l’une : soit ce pauvre bougre était réellement blessé et a donc laisser Albrighton fondre sur le dernier ballon fatal à cause de sa condition physique défaillante. Dans ce cas, on lui reprochera seulement de ne pas avoir attaqué Mahrez assez vite sur le premier but des Wolves. Soit il a juste eu la flemme d’y aller en se disant que De Gea ferait comme d’habitude un miracle, et il faut le crucifier à l’envers au-dessus d’une marmite de graisse de pucelle et jeter son grand corps inutile aux chiens.

Young 3/5 Difficile de briller dans un marasme tactique pareil. Au moins a-t-il essayé jusqu’au bout, lui.

Pogbatic 3/5 Une bonne moyenne pour l’hybride le plus classe d’Angleterre, jouant inlassablement vers l’arrière du côté serbe, vers l’avant du côté français. Relance propre, passes qui cassent des lignes, transversales dans les pieds et petits dribbles dévastateurs comme au five, on a eu droit à du joli. C’était même utile, jusqu’à ce que leurs partenaires se mettent à faire n’importe quoi, et leurs adversaires à passer au-dessus avec des grosses saucisses.

Lingard 2/5 Impossible de lui mettre la moyenne malgré son bon match (une nouvelle passe décisive pour lui), compte tenu du nombre d’occasions de tuer le match qu’il a ratées. Remplacé par Ander Herrera (76e).

Mata 4/5 En dépit de la déception de ce résultat qui résonne comme une défaite, un mini-éclair a illuminé la partie. Il parlait espagnol. Remplacé par Mkhitaryan (82e).

Martial 2/5 Va falloir voir à cesser de tout rater comme ça au moment de planter mon petit Toto, sinon tu vas devenir le Matt Moussilou d’Old Trafford avant longtemps. Remplacé par Rashford (70e).

Lukaku 2/5 peu d’occasions et quelques mauvais choix, mais son travail de pivot était succulent. Dommage que Lingard et Martial aient massacré ses meilleures offrandes comme de vulgaires peigne-zizis.

SUBS.

Rashford NN On mettra sur le compte de la jeunesse ses sympathiques ballades balle au pied au moment où il convenait plutôt de terrasser l’adversaire et/ou de garder le ballon au poteau de corner. On n’écrit pas « inexpérience » car c’est laid, et c’était surtout son 90e match (!) avec MU.

Ander Herrera NN Paraîtrait qu’il a refusé de jouer latéral droit quand Smalling s’est blessé. Parfois ses initiatives manquent cruellement d’intelligence. Mais comme ce ne sont que des spéculations, on se contentera de dire qu’il a fait une entrée quelconque.

Mkhitaryan NN Pareil, sans les spéculations débiles. On espère toujours retrouver celui que l’on prophétisait futur meilleur passeur de PL en début de saison, ceci dit.

Bobby Carlton.

2 thoughts on “Leicester-Manchester United (2-2) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

  1. Le calendrier est inferanal pour vous car vous avez cédé l’Infernal Wayne Rooney. Comment avez vous pu ?

    1. L’insistance d’Everton et le prestige du club étaient trop forts pour qu’un petit club comme United puisse le retenir, malheureusement…

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