Côte d’Ivoire – Japon (2/1) : La Bobaraba Académie trompe l’ennemi

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Avec Didier Drogba remplaçant

 

« La famille est une forêt qu’on ne peut tailler. » – Proverbe ivoirien.
–          Oui mais si ta famille c’est une pipe ?

 

Salut les fwères. Et les autres aussi. Parce qu’au fond, on est tous pareil. À quelques pixels près.

C’est le début, pour nous les Ivoiriens, de la Coupe du Monde. Et je vais présentement accélérer mon ébauche pour entrer dans le vif du sujet. Et Dieu sait que quand un Ivoirien rentre dans quelque chose (par exemple dans un anus) il est très difficile de l’arrêter et de le retirer.

C’est pourquoi, moi, CopacaBarry, rédacteur au souffle haletant de la Bobaraba Académie, je crois beaucoup aux Éléphants.

Quoi de mieux que de débuter par le Japon, ce jeu rapide mais décousu, sans physique, et composé de joueurs complexés.

Sabri Lamouchi a aligné un 11 intéressant. Qualité de screen oblige, je vous énumère les partants pour ce premier match de la compétition.

 

"Toi aussi tu n'y vois rien ?"
« Toi aussi t’y vois rien ? »

 

Dans les buts, Barry. Il aura pour mission de crier à chaque arrêt « Ici c’est Barry » pour faire trembler les japs’ !

Une défense à 4. Aurier à droite, Boka à gauche (on m’a bien confirmé qu’il ne jouait plus à Strasbourg) et une charnière Bamba-Zokora (qui sera certainement le prochain du tube de Stéphane Doukouré, <Douk Saga> l’inventeur auto-proclamé du Coupé Décalé.)

Au milieu. Un triangle (Illuminatis ?) avec Tioté, Dié et Yaya Touré devant eux.

Devant, nous aurons Bony en pointe, Gervinho à gauche et Salomon Kalou à droite. Drogba restant sur le banc, pour le moment.

Avant le match, les deux capitaines s’échangent du riz.

 

LE MATCH

1′ – 15′

Comme prévu, nos Ivoiriens imposent leur physique et les japonais résiste tant bien que mal. Malgré deux-trois centres légèrement dangereux, rien n’est à signaler.

 

16′

Corner pour les jaunes. Quoi, les mecs habillés en Bleu en fait. Bref.

Le ballon est dégagé en corner. Rebelote.

Cette fois il est tiré à la rémoise. (Point JM Larqué) et Honda hérite du ballon. Esseulé il arme une patate qui termine sa course dans la lucarne de Barry. Invraisemblable. Mais les japonais mène bien 1/0, et très rapidement. Un mal pour un bien ?

On se méfie parce que chez nous, les Honda ne meurent pas avant 300.000 bornes.

 

16′ – 30′

Purée ! On est complètement bouffé. Les japonais ont plusieurs occaz et il faut un très bon Barry (« Ici c’est … ») pour préserver les buts.

Il faut attendre la 24ème Minute pour voir Gervinho obtenir un bon coup franc, frappé par Yaya Touré, mais bien trop au-dessus pour inquiéter les adversaires. Pourtant on a la possession, mais la vivacité des Japonais nous fait mal. Mais comme on dit chez nous : « Une pirogue n’est jamais trop grosse pour chavirer. »

Il faudra donc attendre et être patient pour faire couler le navire des ennemis.

 

30′ – 45′

Les Éléphants relèvent doucement la tête. Mais c’est seulement sur coups de pieds arrêtés qu’ils sont dangereux. Cette fois-ci, à 25m, c’est Boka qui s’en charge et sa frappe frôle la barre transversale.

Les Japonais continuent de nous faire chier ce qui nous permet malgré tout de lancer quelques contres. Mais Aurier, puis Gervinho ne parviennent pas à être décisifs.

On joue la 34ème minute et à la suite d’un corner, Boka lâche une mine mais Kawashima (Rigolez pas, c’est pas bien de se moquer) veille et repousse sa tentative.

Dernière occaz avant la pause. Mais la tête de Salomon Kalou (Oui, parce qu’en fait il joue depuis le début du match hein. Mais ce fut difficile pour moi de le citer durant ces premières 45 minutes) passe une bonne dizaine de mettre au-dessus. (Ah Ben tu vois ce que je voulais dire maintenant)

Nous sommes trop maladroits mes fwères. Dans la transmission, dans la finition. Faudra relever la tête en seconde période. DÉCALÉMENT.

 

MI-TEMPS

(En exclusivité, le discours tenu dans les vestiaires par Lamouchi, relayé par le désormais célèbre Stéphane Doukouré.)

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45′ – 60′

C’est la reprise et aucun changement n’est à signaler.

La reprise est difficile. Bamba, pas vraiment lumineux depuis le début du match rate beaucoup de relances et celles-ci manquent de permettre au Japon de s’envoler au score.

D’ailleurs ils commencent à me gonfler les Viêts là ! Insaisissables. Les mecs passent entre les jambes des ivoiriens, se faufilent entre chaque brin de gazon. C’est infernal putain.

On approche à peine de l’heure de jeu et les bridés montrent des signes de fatigue. Bande de fiottes.

On pousse. On centre. On frappe de loin. On est en train de leur monter dessus. Doucettement. (rien à voir avec l’homme à la palette de C+)

L’arbitre oublie un penalty sur Yaya Touré mais même si nous sommes ivoiriens, nous sommes civilisés. Et on ne dit rien. Et puis on commence à s’y habituer dans cette coupe du monde.

 

60′ – 75′

L’heure de jeu. L’heure de l’entrée de Monsieur Didier Drogba.

LE tournant du match. Indéniablement.

Il remplace Dié, qui sont désormais jetés. (vanne à peu près)

Dès son entrée, il poutre la défense japonaise mais Gervinho est trop court. Ce n’est que partie remise.

64′ : Récupération au milieu de terrain de Tioté. Qui donne à Yaya Touré. Ce dernier donne à Aurier qui centre directement et trouve Bony qui gagne son duel. L’éléphant trompe le portier japonais !

BUUUUUUTTT 1/1 !!!!

Vous l’aurez compris, Drogba n’a rien à voir avec le but. Mais son entrée reste importante.

 

66′ : Nouveau ballon récupéré au milieu du terrain. Une nouvelle fois il est donné à Aurier qui nous refait la même technique du centre de l’éléphant furtif. Gervinho, au premier poteau, crucifie Fukushima mes couilles machin chose et ça fait BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTTTTTTT 2/1 ! Putain le retournement de situation.
Honda se confiera plus tard au micro des chaînes japonaises :
« Je n’ai pas vu un tel retournement depuis ma mère en 2004 dans une cave de la ville. »

 

DANSEZ – CHANTEZ- ENJAILLEZ-VOUS ! DÉCALÉMENT MES FWÈRES !!!!

 

 Ils sont cuits putain. Le mental de l’éléphant a encore frappé.

 

75′ – 90′

Comment vous dire ça … ?

Ben ils sont au fond du trou les japonais. Ils auront tenu une mi-temps. Et encore, parce que les hommes de Lamouchi l’ont bien voulu.

Félicitations aux joueurs qui ont su laisser passer l’orage. (Celle-là je l’utilise parce qu’il a plu au début du match et qu’après ça s’est arrêté ; rapport avec le bon début de match des japonais qui ont ensuite relâché la pression … oh et puis merde, t’as qu’à pas être con comme une bite.)

 

LES NOTES :

Barry (3/5) : Oui, il ne peut rien faire sur le but d’Honda. Il s’est largement rattrapé par la suite.

Aurier (4+/5) : Une première mi-temps légère, qui contrastera avec sa sublime deuxième période et ses deux passes décisives.

Zokora (3/5) : Petit chef de tribu. Important dans le placement.

Samba (1/5) : Ah ça se voit qu’il n’est pas de Janeiro.  Lent et approximatif.

Boka (3+/5) : Bon défensivement et intensif sur ses montées et ses frappes lointaines. Remplacé par Djakpa (Constant) (non noté) à la 75ème minute

Tioté (3/5) : On le voit peu mais il est très précieux. Comme l’eau dans son pays.

Dié (2+/5) : On sent qu’il va élever son niveau pour s’imposer. Remplacé par Drogba (3+/5) à la 62ème minute et qui aura emmené sa classe, sa puissance et son envie.

Touré (3/5) : Bon match, mais j’attendais tellement plus de sa part.

Gervinho (4/5) : Virevoltant tout au long du match. Récompensé par son but.

Kalou (3/5) : Un peu ‘Papy’ sur les bords mais présent et disponible.

Bony (3+5) : Un peu maladroit par moment mais au final c’est soin but qui relance les éléphants. Remplacé par Konan Ya (non noté) à la 77ème minute.

 

CopacaBarry, pour vous, mes fwères. Décalément.

 

 

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