« C’est à l’heure du commencement qu’il faut tout particulièrement veiller à ce que les équilibres soient précis. » Extrait du manuel de Muad’Dib par la princesse Irulan.
C’est le début de la nouvelle saison de Ligue des Champions. Oublié l’an passé et les atermoiements douloureux. Non, cette année, c’est plaisir et sensation d’avoir participé à la compétition, quoiqu’il arrive. Manchester City et le Real Madrid au programme. Et à l’heure du commencement, donc, l’Ajax.
Une épreuve de résistance à la souffrance. Une épreuve purement psychologique. L’année dernière, ce qui avait manqué entre autres à Dortmund, c’était la capacité à faire le dos rond et gagner à la roublarde.
Ainsi, Dortmund se mis lui-même au piège. La main dans la boîte, les picotements venus de l’Ajax se font sentir. Weidenfeller se sent obligé de sortir de sa trappe et le gom jabbar Babel n’est pas loin de porter le coup fatal.
Les deux camps s’observent. Dortmund souffre toujours plus. La pause n’a pas changé grand chose en apparence et il faut encore un gom jabbar mal ajusté pour éviter aux Borussen d’être déjà hors-compétition.
Dortmund tenta de se maîtriser, en multipliant les corners, en maîtrisant du mieux possible son souffle. Mais le milieu Kehl-Gündo craquelait de partout. Hummels manquait son penalty salvateur.
« Brûlure ! Brûlure ! Il avait l’impression de sentir sa peau craqueler. Sa chair griller jusqu’à laisser apparaître les os. Puis : plus rien ! » Lewandowski avait contrôlé, s’était amusé, avait marqué. « La souffrance avait cessé. »
Dortmund pouvait sortir sa main de la boîte. Rien n’avait changé. Il n’y avait aucune raison de souffrir. Il n’y avait rien à l’intérieur. Aucun danger. Aucun picotement réel. Uniquement la sensation, la douleur, la peur.
1-0 donc. 3 points. Dortmund a appris à résister et se contenter de gagner. Dortmund a tamisé le sable. Et ce n’est que l’heure du commencement.
Les notes des joueurs :
Weidenfeller (4/5) : Manuel Neuer ? Un petit joueur. Quand il sort balle au pied, il dégage la balle. Roman, lui, la rend à l’adversaire, pour que Ryan Babel gâche l’occasion. Maîtrise parfaite.
Piszczek (2/5) : Sûrement que Jürgen lui avait dit de ne pas trop monter. Alors il est resté beaucoup dans son camp, à attendre qu’on vienne le provoquer. Ce n’est pas comme ça que Jean le préfère.
Schmelzer (4/5) : Un régal. Le seul blond à cheveux longs du monde qui a le droit d’avoir la classe.
Subotic (3-1/5) : Certains l’aiment au chaud, sur le banc. Jean aime bien ses missiles sol-air, qu’ils soient appliqués pendant soixante-dix minutes ou en catastrophe quand il en reste dix. -1 pour ne pas avoir réagi au raté de Mats.
Hummels (3-1/5) : Robben ne devrait pas être une source d’inspiration, Mats. Tu le sais pourtant bien. Demande à Subo’ si tu l’as oublié.
Kehl (1/5) : Douleur.
Gündogan (1/5) : Brûlure.
Reus (1/5) : Souffrance. (La source des difficultés du jour et ce qu’il faudrait absolument améliorer le 3 octobre, ce milieu complètement déliquescent.)
Götze (2/5) : Pas si mal, ça revient doucement et Jean se rappelle pourquoi il l’aime tellement.
Blaszczykowski (3/5) : Quelques débordements tout en vitesse, quelques centres tout en trop de longueur.
Lewandowski (1+3pts/5) : Il a eu du mal à se mettre en évidence, il a eu du mal à jouer plus instinctivement. Le nombre de tentatives de contrôles dans la surface… Enfin c’est ce qui amène le but. Ok. Respect.
Les autres :
Perisic, Leitner et Schieber. Deux remplacements à deux minutes de la fin, un Perisic à la place de Blaszczykowski, soit un remplacement assez incompréhensible et peu efficace.
Jean Colère.
Il y a peut-être 8 minutes de résumé ici, mais Jean n’est pas sûr que son lien fonctionne réellement.
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Jean vous analküsse.
Ça commence par le Gom Jabbar, espérons que ça finisse en Kwisatz Haderach pour vous.
L’épreuve de la traversée du désert sans se faire entendre des vers des sables sera déterminante.
weidenfeller a été formé libero…maintenant c’est sur.