Dortmund-Nürnberg (3-0) : la Borussia Akademie livre ses notes

Jean, ce qu’il aime, c’est faire l’amour. Spécialement à trois.

Le début des matches retour en Bundesliga était le week-end dernier. Jean fait lui son retour avec une petite semaine de décalage et le premier match à domicile contre Nürnberg.

Mais alors avant, Jean a manqué quoi ? Un mercato « pépère » et un match contre le Werder de Brême. Jean va faire court pour raconter ces événements.

Au mercato et au rang des arrivées, c’est lapidaire mais excitant comme une virée sur le Tag Parfait : Nuri Sahin ist zurück nach Hause. Le sauce madère ne prenant pas et le retour au monde ouvrier n’étant pas plus concluant, Nuri revient. Ça manquait sûrement de jaune pétant à Liverpool. Alors on le reprend avec plaisir : salaire à la baisse, prêt d’un an et demi et option d’achat. Belle affaire quand le BVB est lancé sur trois tableaux pour 2013. Entre deux matches contre Donetsk, faire souffler Gündogan/Bender/Kehl grâce à Sahin sera bienvenu.

Au rang des départs, pour Perisic et Löwe, c’est vaguement plus complexe et mitigé dans le cœur de Jean. Le croate avait tenté la provocation du « je veux jouer plus, Kloppo a des chouchous alors que j’ai le niveau » ; il a obtenu le droit de tenter sa chance à Wolfsburg. Pas de regrets, cela peut même laisser du temps de ballon disponible à Bittencourt. Pour Löwe, Jean est dubitatif. Il a toujours aimé ses apparitions la saison dernière (relisez mes Akademie si vous ne me croyez pas) et trouvait cette alternative à Schmelzer plus qu’honorable. Il file donc à ‘Lautern… disons que c’est un échange avec Kirch à six mois d’intervalle. Mais franchement, qui est gagnant dans tout ça ?

Quant au match de la semaine dernière : 5-0 infligé au Werder, cinq buteurs différent, bonjour, au revoir.

Le match :

Pour le retour à la maison, les compos sont sans surprise des deux côtés, si ce n’est le trio Kuba-Götze-Reus à défaut d’un Großkreutz.

Weidenfeller — Piszczek – Santana – Hummels – Schmelzer — Gündogan – Kehl — Blaszczykowski – Götze – Reus — Lewandowski

vs.

Schäfer — Chandler – Nilsson – Klose – Pinola — Balitsch – Simons — Gebhart – Feulner – Kiyotake — Pekhart

Sur le match en lui-même, Jean ne dira pas grand chose. Nürnberg était censé avoir appris du match de Brême et ne pas faire comme eux. Finalement, ils ont laissé Dortmund dérouler, à l’exception de deux contres un peu dangereux. Il faut dire que le penalty a rapidement permis à Dortmund de prendre confiance. Blaszczykowski marque le deuxième dans la foulée. Dès lors, Dortmund garde le ballon 60 minutes durant. Lewandowski finit enfin par marquer à la fin, avec une très belle reprise juste à côté de la tête de Schäfer.

Les notes :

Weidenfeller (4/5) : Diplomate avec les arbitres, intraitable avec les rares frappes adverses.

Piszczek (3/5) : Il obtient le penalty, généreux mais qu’il ne cherche pas particulièrement. Autant il a pris plaisir à rendre chèvre Pinola lors de ses chevauchées côté droit, autant en position d’avant-centre il était à la fois génial pour les appels et mauvais dans la décision finale. Miaou miaou, wilde Katze.

Schmelzer (3/5) : Les gros membres le savent trop bien, les soirées sobres sont ennuyeuses. Exakt neutral.

Santana (2/5) : Superbe ouverture vers Reus avant le troisième but et jeu de tête opérationnel. Mais il n’a pas intérêt à faire de telles siestes défensives face à de meilleures équipes, ça ne pardonnera pas toujours si facilement.

Hummels (5/5) : Quand Jean sera grand, Jean sera Mats Hummels.

Kehl (4/5) : Sauerkraut bleibt Sauerkraut und Sebastian bleibt Sebastian.

Gündogan (5/5) : Une belle party anticonformiste. Des stats hallucinantes, à quelques ballons du record de Schweini, pour un jeu loin d’être sans risque. La concurrence va lui faire du bien, d’autant que Jürgen s’en occupe intelligemment.

Götze (4/5) : Le meilleur joueur du monde. En musique automatique.

Reus (3/5) : Pas mal sur sa passe décisive, mais bon dieu, ses coupes de cheveux passent et repassent et s’entassent dans le monde du mal capillaire.

Blaszczykowski (5/5) : Meilleur que le meilleur joueur du monde, sur ce match. Pixelise him.

Lewandowski (4/5) : Un but. Noch ein mal.

Les remplaçants :

Nuri Sahin, acclamé comme il se doit par sa maison, le Westfalen. Bender, pour verrouiller l’espace entre Gündo et Nuri. Leitner, bah, juste comme ça.

Les bonus racistes des commentateurs anglais d’Eurosport :

« Santana doit sûrement porter des gants. »

« Difficile de distinguer Gündogan et Sahin l’un de l’autre. D’autant qu’ils ont un peu le même style de jeu. Sans oublier que Sahin, qui auparavant portait le numéro 8, désormais celui de Gündogan, a pris le numéro 18 en revenant à Dortmund… [quelques minutes plus tard, le débat se prolongeant sur cinq minutes environ] Ah mais ils n’ont pas les mêmes couleurs de chaussures. Sahin joue avec des chaussures jaunes, celles de Güngodan sont oranges. Mais de loin, ça reste difficile de les différencier. »

Jean vous analküsse.

Ces 55 secondes de Bundesliga vous sont offertes par la chaîne qui n’a pas honte de mettre Eric Carrière et Pierre Ménès côte à côte.

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Si vous gazouillez, y’a pas Jean mais c’est tout comme. C’est pas dur à trouver. Sinon, débrouillez-vous avec le compte BundesligaFR. Ou avec Borussia.fr si vous n’aimez que les gars de Jürgi Klopp.

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