Juventus – Chievo Vérone (2-0) : La Bianconero Académie livre ses notes

Juventus / Chievo (2-0 : Quagliarella x2)

Michel a regardé la quatrième victoire en quatre matches depuis la reprise de la Serie A. Une victoire qui s’est dessinée en seconde période, après une longue domination face à des Asini Volanti acculés et réduits au rôle de faire-valoir.

Mi ricordo, sì, io mi ricordo :

• Giovinco désigné top-player par la Gazzetta après son doublé contre l’Udinese. Puis Vucinic après un bon match contre le Genoa. Aujourd’hui, Quagliarella ? Et demain ?
• 4 changements face au Genoa pour préparer Chelsea, 5 changements pour faire reposer les troupes en vue de la Fiorentina mardi. Tu la sens, ma grosse saison ?
• J’ai compris comment Bonucci parvient à duper les attaquants sur ses relances : il fait mine d’intervenir pour dégager le ballon comme un sourd, alors qu’il renverse le jeu sur un côté du terrain. Habile.
• Doublé de Quagliarella : Matri vient de comprendre que ce début de saison coïncide avec la fin de la sienne.
• Pendant ce temps, Bendtner s’interroge sur l’intérêt de son prêt.
• Trois crêtes dans l’équipe, c’est deux de trop (celle de Vidal est tolérée). J’ai l’impression de regarder cette saloperie de Premier League.

Les notes :

Buffon, non noté : portait un maillot bleu s’inspirant des couleurs de la ville. Je n’ai rien d’autres à dire, mais rien c’est déjà beaucoup, rien c’est bien mieux que tout.

Lucio 3/5 : je ne l’aime pas trop. Parce qu’il est autant capable de dribbler son attaquant, que d’être dribblé. Et puis il est lent. Et il est moche. Et il est Intériste. Et il prend une blinde de salaire. Si j’aime quelque chose chez lui ? Oui, il ne jouera que les petits matches.

Bonucci 4/5 : très bon relanceur. Tente même une frappe au trente mètres après un contrôle porte-manteau que Jean-Mimi n’aurait pas renié. Ainsi que quelques sombreros sur son attaquant, c’est dire l’état psychologique de l’adversaire. Il est beau, le bougre.

Chiellini 3/5 : ne risque pas de s’emmerder avec l’école des relances foireuses Jérémy Morel. Il voulait bien faire en amorçant quelques offensives, mais l’imprécision de ses services l’a desservie. Un coup de casque propulsé sur le gardien à la 61^e.

Isla 2/5 : remplacé à la 51^e minute par Vidal, il a véritablement besoin de temps avant de retrouver le rythme.

Marchisio 3/5 : s’est reposé sur le banc pour les dix dernières minutes. Sinon, un match correct et traditionnel avec du sérieux, un rôle de soutient offensif même si il n’est pas parvenu à faire la différence.

Pogba 3/5 : sobre. Il se contente de ramasser les miettes offensives, et de relancer. Un peu lourd lorsqu’il doit faire le pressing. Le « Giresse Blanc » (selon tf1.fr) s’est libéré en seconde période avec quelques dribbles pour agrémenter ses relances. Mais moins en vue que face au Milan lors du Trophée Berlusconi, de là à dire que le Chievo est supérieur au Milan, ah ah.

Giaccherini 4/5 : un apport discontinu, mais ses déplacements rapides et intelligents sont appréciables. Il possède des affinités techniques avec Quagliarella et Vucinic, avec lesquels il développe des jeux en triangles à l’origine de deux belles occasions que le Napolitain a vendangé.

Asamoah 4/5 : face à une équipe acculée, il était particulièrement motivé à l’idée de poutrer celle-ci. Une frappe de double-poney de 25 mètres, un centre-tir vicieux, et de nombreuses montées.

Quagliarella 5/5 : avant son doublé, il avait loupé deux, trois situations. Ses prises de balles ne déséquilibraient que lui. J’étais en train de noter qu’il était pataud. Et BOUM. Un ciseau qui claque la main du gardien et les filets. Puis un contrôle orienté – avec effet – qui lobe l’intervention du défenseur, ballon qui se dirige en direction des cages sans avoir à se l’emmener, il ne lui restait plus qu’à conclure. +1 pour la qualité esthétique de ses buts.

Vucinic 3/5 : s’est dit « C’est la fin de soirée, tout le monde a tiré, même les boudins, et moi bordel. » Ce qui explique son insistance, assez déplacée, à privilégier l’action individuelle. Pourtant, il est d’une grande habilité dans ses remises et les combinaisons. Comme souvent, difficile à juger.

Les seconds rôles :

Vidal : n’a pas eu à forcer son talent pour apporter de la créativité et de l’impact.

Lichtsteiner : pour faire reposer Marchisio.

Bendtner : pour offrir à Quagliarella une ovation.