Plus que de se lancer dans un long discours légèrement fastidieux, commençons simplement et humblement : « mouhahahaha, je le savais bande de trous de bites ! ».

L’Enjeu

Il fallait être sourd pour ne pas entendre le vent de la routourne tourner dans les airs. Et aveugle pour ne pas la voir. Et truc pour ne pas la sentir non plus.
Or, n’étant né pas de la dernière pluie puisque breton depuis son plus jeune âge, Roazh Takouer, druide footballistique du IIIe millénaire, avait bien choisi d’avoir deux yeux pour voir, deux oreilles pour entendre, et deux narines pour sentir, il sut.
Ayant eu deux mains, mais quand même plus l’une que l’autre, il commença même à se caresser en humectant déjà le goût de la victoire, du triomphe du héros terrassant le roi lyonnais, de la vengeance, et, oh oh, du vengeur masqué.

Pourtant, le druide ne quitta pas son antre, non pas parce qu’il était trop occupé à hiberner, mais parce qu’il fut frappé par une méga chiasse du diable vauvert et jaune, par Saint Petter Hansson ! Et s’il lut encore au petit matin dans ses selles que Rennes allait prendre une voie qui n’avait rien de celle du Seigneur, soit donc pénétrable ; vérité qu’il lut d’autant plus facilement qu’il en avait mis absolument partout ; il y obtint aussi la certitude qu’il était préférable de rester à proximité des chiottes un maximum de temps de la sainte journée.

Il trancha donc dans le vif, voire dans le carrément mou, et prit la décision de ne partager sa joie avec personne d’autre que lui-même en allumant son streaming sur son écran d’ordi qu’il relia à la télé mais en coupant immédiatement le son pour mettre le CD de l’album Yanqui UXO de Godspeed you Black Emperor sur sa chaîne hi-fi.
Soucieux de ne pas perdre la moindre miette du match, il se servit un remède ancien irlandais contre les maux de tout, plus connu sous le nom de Jameyson, et attendit avec impatience le spectacle de la semaine : une victoire inévitable pour le Stade Rennais.

Et oui, car ce soir-là, le Stade Rennais de l’an Montanier 0, année de la reconstruction selon le calendrier Buisine, allait rencontrer sa première grande victoire de l’après-noël. Il avait pris rendez-vous avec la lune du roi-lyonnais. C’était écrit noir sur blanc.

Konpozision

Et là, boum, badaboum, Guy-Gilbert surprend encore tout son monde en faisant bien la dernière chose que tout le monde imaginait : qu’il fasse exactement la même chose que lors de la sortie précédente.
Non, on plaisante, deux petites variantes. Guy-Gilbert ne peut pas s’en empêcher, et les faits l’y ont de toute façon un peu poussé :
Jonathan Pitroipa étant parti pour pitroipater ses propres mercato, c’est le très prometteur Guy-Georges N’tep qui sera chargé de traumatiser les jeunes Lyonnaises. Le gars doit avoir du savoir-faire parce qu’il vient d’Auxerre. Et que dans la région, ça a toujours formé de la terreur.
Cédric Hountondji-N’Tonic remplace Jean-Mamelle, qui s’est blessé à Lille, comme Alessandrini avant lui.

Ce qui donne donc
______________Toivonen_____________
Alessandrini____________________Ntep
_______________Doucouré_____________
__________Makoun______Konradsen_____
Mbengue__Armand__Hountondji_____Danzé
________________Costil_______________

En face, on s’en fout un peu. C’est complètement surcôté parce que ça a gagné 4 matches, comme toutes les équipes de L1, Rennes et Toulouse exclus (puisque nous sommes les deux seuls clubs à n’avoir jamais été surcôté durant les 4 saisons précédentes).
On retiendra juste que Yohan-gendre idéal sauf à la maison est absent, alors que Jimmy Briand et Gaël Danic sont sur le banc. Arnold Mvuemba, je ne sais pas.
Antony Réveillère n’est plus là. Et John Mensah n’a pas été repris malgré le fait qu’il ait montré qu’il avait le niveau lors des 3 mi-temps qu’il a réussi à disputer chez nous, avant de se blesser.

Ar Matc’h

J’ai lancé Yanqui UXO avant le coup d’envoi, et je trouve que c’était une très bonne idée. Je me sers un deuxième verre de remède magique ancestral parce qu’on n’est jamais trop prudent, et que deux précautions valent mieux qu’une, et donc deux fois plus que deux tu l’auras.
Je me joins télépathiquement, c’est à dire par la pensée et quelques recettes ancestrales connues seulement des druides, à Marco Grossi, garde -suisse, et garde-manger, héraut-protecteur de l’ordre de la galette-saucisse.

On voit qu’on débute bien le match. Dès la 6e minute, un enchaînement déviation de la poitrine de Toivonen, contrôle puis transversale de Konradsen, montre une aisance technique que rares encore sont ceux à soupçonner lorsqu’ils nous voient arriver. L’action se conclut par un centre d’Enflurini, dévié en corner par Bédimo, qui avait deux joueurs derrière lui. Dont « Ola-Sex Toivonnen », sorte d’Ibrahimovic mais en vrai Suédois.
On dit pas que c’est gagné. Enfin, on ne le dit pas que depuis maintenant quoi, mais ça confirme que ça va bien se passer.

Lyon a décidé de ne pas trop vouloir se laisser faire non plus, et on sent effectivement une équipe en confiance, qu’on va quand même gentiment attendre pour mieux surprendre. Enfin, ça semble être le plan, puisque Lyon fait gentiment tourner la balle et tente sa chance plus ou moins sérieusement. Comme pour faire une bonne performance au jeu, inutile, des statistiques.
On laisse faire même. On les laisse approcher plus ou moins tranquillement de nos 30 m. Mais on parvient quand même à contenir. Au pire, les coups-francs de Grenier finissent cette année dans les bras de Costil.

C’est donc sans grande surprise, mais avec une petite demie molle quand même que Cédric Hountondji-N’tonic s’en va marquer son premier but en ligue 1. Sur corner, profitant de l’appel de Toivonen qui focalise l’attention de Bisevac et de la timidité du puceau dans la cage de Lyon, pour ajuster tranquillement et efficacement le cadre. 22E minute. 2 2 ma couille. Côtes d’Armor dans ta face. Etienne Didot en force. Toi-même tu sais pas d’où elle vient toute cette puissance.

On continue à attendre Lyon. Trop aux yeux de Marco, qui se fait un peu peur. Alors que Roazh est serein. Il surveille un peu ses arrières, mais ça tient. Les coups-francs de Grenier ne sont même plus cadrés. Billy ne bronche pas dessus. Donc nous non plus. En tous cas, plus après le 3e ralenti qui montre qu’effectivement, ça passe au-dessus.

Max Gonalons souhaite la bienvenue à Ola-Sex en lui coup-de-genoutant les côtes. Ce serait presque sympathique si le Suédois ne tirait pas la gueule comme s’il venait de se prendre sa première anale. Mais venant d’Eindhoven, il a dû y goûter avant.
Le match donne pour l’instant à Marco une sensation bizarre, on a l’impression que le but de Rennes n’a rien changé. Lyon continue de dominer sans être dangereux, Rennes négocie mal les quelques contres qu’il se procure. Mais ça tient derrière, pas de quoi paniquer. En plus Billy est tellement chaud qu’il arrête même les frappes non cadrées. Enfin, il ne les arrête pas vraiment. Il les dévie en corner quoi.
Bon, on va accorder la petite moitié d’un tiers de quart de frayeur sur les deux corners suivants. Mais pas beaucoup plus.

Nous revoilà soulagés par Ola-Sex à la 40e, lorsque celui-ci obtient un coups-franc, ce qui nous fait gagner peut-être 2 minutes si par exemple, on obtient un corner.
Et poum. Que disais-je ? Corner. Qui obtient un autre corner. Ahahahaha. C’est très bien joué, tout ça. On gagne du temps, on va avoir encore l’avantage à la mi-temps.

Victoire même assurée avec la bourde fatale d’Umtiti en pire, qui tacle la cuisse d’Alessandrini, et se prend un carton rouge direct bien mérité. En plus ce petit salaud s’en va faire du mal à deux portes qui n’avaient rien fait d’autre que de refuser de baisser le regard, et un Segway.

Monsieur Kalt préserve bien un peu de suspense en n’expulsant pas Bisevac pour son coup de coude à Toivonen sur le coup franc qui suit, mais c’est aussi aussi parce que c’était un geste totalement gratuit, et donc que ça partait probablement d’une bonne intention.

La 2e mi-temps est passée beaucoup plus vite, le suspense étant maintenant autant absent que lors d’un match de hand avec l’équipe de France. J’ai d’ailleurs décidé de retirer le CD de GYBE !, finalement trop beau pour l’affiche, que j’ai remplacé par la trilogy de Sonic Youth, comme un symbole de cidre d’un jour de rêve pour la nation rouge-et-noire.
46′, Reprise avec l’entrée de Moreira (Et non Nelson Oliveira, stagiaire de l’Equipe) à la place de Danzé qui avait pris un coup au pied. Armand a pris le brassard de capitaine. A Lyon, Koné est entré à la place de Malbranque.

srfcol-stevenoliveira

Bon comme ça, on peut aussi dire que les Lyonnais dominent le match alors qu’ils sont réduits à dix. On peut dire qu’ils parviennent à s’approcher dangereusement du but. Mais bon, vu qu’on n’a pas pris de buts quand on leur laissait un tir par minute (entre la 33e et la 39e par exemple), ça devrait aller.

A la 55e minute, Rennes tente sur coup-franc un truc qui ressemble plus ou moins à une combinaison. Hé ouais. Truc de ouf. On n’avait pas vu ça depuis le double mur de l’époque d’Antonetti, le truc qu’on a cru utile parce que Kembo-Ekoko avait marqué des coups-francs dessus. Là, c’est Makoun qui profite d’un ballon ras-de-terre d’Alessandrini pour embarquer Lopes et talonner vers Armand. Le ballon est contré par un défenseur lyonnais. Ou en tous cas, un mec qui défend.

Notre capacité à gâcher des bonnes actions force peut-être le respect : entre Makoun qui garde le ballon des heures et Toivonen qui décale N’Tep de façon à ce que l’ancien Auxerrois doive reculer de 3 m avant de mettre un exter’ pourri en sortie de but. Cela dit, à 11 contre 10 et en laissant le ballon à l’adversaire, on devrait en avoir quelques unes des occasions de contre. Ou alors, on est vraiment très très mauvais.
Réponse à la 66e minute, clin d’oeil satanique du destin, avec le break fait par Toivonen, qui profite d’une belle passe de Doucouré, qui lui-même profitait d’un superbe ballon de Grosicki, la recrue polak au nom discount du mercato. C’est construit, c’est efficace, c’est serein. Et maintenant, plus aucun doute n’est permis, même chez les durs d’oreilles et les sceptiques de la fosse, victory is ours !

Abrégeons donc cette fin de match

-Instant frayeur avec ce coup de boule involontaire entre Gonalons et M’Bengue, qui voit les deux joueurs s’effondrer après le choc. Les Lyonnais hurlent à l’attentat, sauf Gonalons qui hurle tout court. M’Bengue est quasiment dans les vaps, mais les deux joueurs finissent par se relever. Belle réaction de l’arbitre qui ne manque pas de psychologie en ne sanctionnant aucun des deux joueurs.
Quelques minutes plus tard, l’arrière gauche sénégalais réalise la meilleure relance de toute sa carrière. Preuve qu’il n’a pas encore totalement repris ses esprits.
-Instant fairplay avec les entrées de Jimmy Briand et de Gaël Danic, toutes deux saluées par le public comme il se doit : des applaudissements. Bien que ce soit un peu facile puisque ni l’un ni l’autre n’était de toute façon entré pour changer le score. Les deux ex-Rennais ont bien sûr été plus applaudis que Romain Alessandrini qui progresse quand même, puisqu’il a cette fois-ci rejoint le banc de touche et non les vestiaires directement.
– Instant comique avec cette occasion offerte aux Lyonnais par Konradsen, mais ça ne donne qu’une frappe non cadrée de plus pour faire toujours bonne figure au jeu des statistiques.
– Instant « et 1 et 2, mais pas 3/0 » avec une frappe écrasée de Doucouré qui suit une belle remise de la poitrine de Toivonen et une frappe de Kadir qui rase le poteau après un numéro en solo.
– Instant comique bis-repetita avec des plans sur les gradins. On peut voir Rémi prendre un rennie, pendant qu’Aless s’ennuie, Jean-Mimi déprime et Umtiti spleene.

srfcol-stevenoliveiraLe prochain album de Skunk Anansie sera un poil dépressif

2/0 sera bien le score final. La gentille galette-saucisse a vaincu la quenelle maléfique.

toivonen-fistLa renommée de la Fistinière est clairement internationale maintenant

 

Les gars du stade

Costil : 4/5. Match tranquille-mimille pour Billy qui n’aura nullement eu besoin d’endosser son costume de super Billy, à part pour arrêter un ou deux tirs pas cadrés histoire d’épater les gonzesses en tribunes, généralement un peu plus nombreuses quand débarquent l’OL et sa clique de beaux gosses (Gourcuff, Grenier, Bafé Gomis, Bisevac… il y en a pour tous les goûts même les plus acerbes).

Danzé : 3/5. Il a quitté ses partenaires à la mi-temps sur blessure, mais la victoire étant déjà assuré, on ne peut pas lui en vouloir tout Capitaine Armoricain qu’il soit. En bon symbole breton, il n’a pas gagné le ballon d’eau fraîche. Toutes nos félicitations.

Hountondji : 4/5. Mérite une note élevée pour son but, sa joie, son élégance et son âge. Ne mérite pas la note suprême pour autant parce que ce n’était que Lyon et il n’y a bien que les média français pour y voir une terreur.

Armand : 4/5. ça arrache peut-être des couilles à certains de voir un ancien Nantais porter le brassard, mais même Roazh Takouer arrive à se faire à cette idée devant la qualité de ses prestations en ce moment. Puis bon, il n’a pas été déformé à Nantes. Il reste encore fréquentable. Même si c’est vrai qu’il attire moins les minettes au stade.

M’Bengué : 3/5. Du mieux. Vraiment. On attendra patiemment pour ce qui reste des progrès en phase offensive.

Makoun : 3/5. N’a pas trop forcé dis donc. C’est sans doute de voir tous ces maillots lyonnais, ça l’a incité à se montrer discret de peur qu’on le transfère ou qu’on dénonce une arnaque. Il a souri à la fin, comme à chaque fois, sauf que cette fois-ci on souriait avec lui, donc, ça mérite qu’on soit indulgent.

Konradsen : 3/5. C’est mieux qu’avant. C’est mieux que Makoun sur ce match même. Et ce sera encore mieux quand ça donnera pas des ballons aux attaquants adverses. Il doit peut-être comprendre qu’à la mi-temps, on change de moitié de terrain. Quelqu’un le lui a expliqué ou pas ?

Doucouré : 3/5. Joue à peu près au même endroit qu’un 10. Les similitudes s’arrêtent ici. Disons qu’il sauve sa prestation beaucoup par sa passe décisive, un peu pour sa belle débauche d’énergies.

Alessandrini : 4/5. Mérite une note parce qu’il a été un peu moins diva-casse-burnes que d’habitude. S’il continue sur ce rythme, Bernard Lacombe voudra bien parler football avec lui. Il a même fêté le but de Toivonen, tiens. Précieux dans le jeu pour sa qualité de centres, et dans le résultat parce qu’il provoque involontairement l’expulsion d’Umtiti. Disons que c’est du 50-50 avec la maladresse du prétendu futur arrière de l’équipe de France (alors qu’on sait bien que c’est Hountondji). 40-60 ? Ok.

N’Tep : 3/5. A peine arrivé à Rennes, l’ancien Auxerrois est titularisé d’entrée par Guy-Gilbert, qui a envoyé Pitroipa en CFA pour la peine, alors que celui-ci reste son meilleur passeur d’après les stats. C’est dire…Laissons lui le temps de s’acclimater, il va faire mal. Plus que Diallo. C’est écrit.

Toivonen : 4/5. Des qualités indéniables et une vraie plus-value dans le jeu quand on parvient à le trouver. Technique, précis, efficace… Un vrai poison que Bisevac a du coup tenté d’éradiquer. Le Suédois mérite d’autant plus un grand coup de chapeau rond que réussir à survivre à un Serbe n’est pas donné à tout le monde. A peine arrivé, déjà adulé.

Les autres apparitions

Moreira : 3/5. ça a tenu tant bien que mal face à un Bédimo remuant et en pleine confiance. C’est jeune, ça n’a pas peur de grand chose, ça sait faire des fautes, comme d’autres jeunes, mais cette fois-ci sans se faire expulser. C’est mieux.

Grosicky : 4/5. On le sentait bien ce Grosicky. On n’a pas été déçu et on va même en redemander comme d’autres réclament des buts à Cissé. A peine arrivé, déjà adopté.

normangrosickiEt pourtant c’était pas gagné

Kadir : 3/5. Pas très chanceux au jeu du « à nous la touche ». Pas beaucoup plus en réussite au jeu du ballon rond, malgré quelques belles tentatives. A peine le temps de montrer qu’il n’était pas toujours facile de lui prendre la balle. Non, on plaisante, il a pris son temps, comme souvent.

Briand : 4/5 . Clap clap clap.

Danic : 2/5. Tu me soignes cette vilaine coiffure, ensuite tu te fais applaudir Route de Lorient.

La non-apparition

Gourcuff : 4/5. Son absence ne nous a franchement pas causé grand chagrin. Même quand il n’y avait plus un seul Breton sur la pelouse.

Dans le prochain épisode, les Rennais iront en Corse, à Ajaccio, où ils auront la pas trop lourde tache d’être moins ridicules qu’à Sochaux.

Roazh Takouer et Marco Grossi

3 thoughts on “Rennes-Lyon (2-0), la Breizhou Académie livre ses notes

  1. « Gourcuff, Grenier, Bafé Gomis, Bisevac… il y en a pour tous les goûts même les plus acerbes »
    Je dirai même plus, à serbes.

  2. J’ai l’impression que le Konradsen, ça commence à ressembler à quelque chose dans le volume de jeu. Jusqu’ici je captais pas pourquoi Montagne-Nez jouissait autant sur lui, bah p’tet ben que le faire jouer régulièrement va le faire enfin poser ses burnes sur le terrain.
    Les recrutés me semblent vraiment pas dégueus et pertinents sinon. A voir sur les prochaines journées, si on arrive à enchaîner enfin une vraie bonne série…qu’on commence déjà par poutrer les Corses ce week-end, inch’allah

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