Troyes – Reims, Stade de l’Aube – 12559 spectateurs

Après le derby du bassin parisien, le Stade se déplace chez son voisin champenois, Troyes.
Un bon millier de Rémois m’accompagnent dans ce déplacement. M’y étant pris trop tard pour être dans le parcage visiteur, je me retrouve juste à côté du grillage dans la tribune à côté, avec plusieurs centaines d’autres R&B.
A l’échauffement, les joueurs arborent un maillot en soutien à Flo Ghisolfi, blessé contre Paris. Les supporters entament un « joyeux anniversaire » pour Diego Rigolo.
Puis on rentre dans le derby au fur et à mesure que le stade de daube se remplit, l’ambiance commence à monter. Des chants à base de sexualité dans les fesses, ou d’autres selon lesquels les Troyens seraient des agriculteurs…
Ce stade ne nous a jamais réussi, nous prenons régulièrement des branlées là bas. Au match aller, Reims à permis à Troyes de prendre son premier point en L1 cette année, et tout comme Bordeaux, les R&B aiment relancer les équipes mal classées. Pas de grands espoirs sur ce match donc, retour à notre ligue des champions à nous : le maintien.

Le club des 11 : Agassa – Mandi, Weber (cap.), Fofana (Tacalfred 45e), Signorino – Ca (Ayité 67), Krychowiak, Ramaré – Fortes, Courtet, Diego (De Préville 53e)

Les autres : Thuram-Ulien – Colin, Bréchet, Jarjat, Othon – Faussurier, Ngoyi, Nivet, Darbion (Bahebeck 60e)– Marcos (Rincon 83e), Jean (Yattara 88e)

Pour le résumé de match, ça me fait trop mal au cul de vous expliquer le déroulement. Je vous invite à voir les images et rigoler, oui oui :

Les notes :

Agassa : -3/5. 1 but, 2 passes décisives. Belle perf, surtout quand cela intervient au moment où tes coéquipiers se cassent le cul à revenir au score par 2 fois. Et quand en plus tu gagnes du temps alors que tu perds, c’est un peu énervant (un peu…).

Mandi : 1/5. Que tu fasses le choix de soit participer offensivement, soit rester en défense, ça peut se comprendre. Que tu fasses le choix de ne participer à ni l’un ni l’autre, c’est un peu énervant (un peu…).

Weber : 2/5. Se fait avoir comme un bleu sur la touche du second but. Balle au pied, les bras au ciel, ne sachant trop quoi faire du ballon, implorant le ciel qu’une solution se présente. ça ne marche que si tu n’a pas trop fait de boogie woogie avant de faire ta prière du soir.

Fofana : 2/5. Plutôt rassurant, il doit cependant laisser sa place sur le terrain pour cause d’amitié Webero-Tacalfredienne (mi-temps) : l’habituel capitaine a tenté une belle parade sur le 3ème but et prend son carton jaune.

Signorino : 3/5. Dans la lancée du match contre Paris, Franck s’est occupé du couloir gauche et s’en tire plutôt bien. Victime du syndrome Max Payne suite à un découpage , il se fait justice lui-même et prend son carton jaune pour une grosse semelle.

Ramaré : 1/5. A bien ramé, ne s’est pas trop marré. Nous non plus.

Ca : 1/5. Profite des irrégularités de Devaux pour prendre du temps de jeu. Mais pas trop quand même, ‘faut pas déconner : remplacé par Ayité (68ème, non noté) : 14 ballons joués, 13 perdus. Merci.

Krychowiak : 3/5. Avant, j’étais une barrière infranchissable. Mais ça, c’était avant.

Diego : 2/5. Avait déjà la tête à faire la teuf pour son anniv. Mais avant de faire péter les fraises tagada et le banga pour ta p’tite boume, y’avait un match à jouer. Non Diego, en France, le jour de ton anniversaire n’est pas férié. Remplacé par De Préville (54ème, non noté) : une belle rentrée ponctuée d’un but rageur. A marqué autant de buts que Fauvergue, Toudic et Ghilas réunis.

Fortes : 4/5. A enflammé les côtés et sonné la révolte. Un but tout en raccroc du genou, ça fait -3 points pour le gardien au jeu du « 31 ».

Courtet : 2/5. Après nous avoir habitués à marquer à chaque match, on en oublierait presque que Gaëtan n’est que Courtet. Espérons que cette série de match sans marquer ne s’éternise pas comme celle de ceux qui cirent le banc de touche…

A noter aussi que les Troyens auraient largement du rentrer à 9 à la mi-temps, l’arbitre s’étant enfin décidé à sortir un carton après le 4ème découpage par derrière.

Un autre match avait lieu le lendemain. Reims-PSG pour moins de 19, autrement appelé « 16ème de finale de Gambardella ».
Sur le terrain d’entraînement des pros, les futurs pas pros’affrontaient devant environ 300 spectateurs. Sur le bord du terrain, en guise de soutien des pros, j’aperçois uniquement le Président et Mandi. Peut-être d’autres tellement en mode incognito que je ne les ai pas vu. J’ai un vieux papier pour prendre des notes, et un stylo qui ne marche pas. A défaut d’écrire mes notes, je les graverai donc. Je me pose derrière les 2 bancs de touche, histoire d’entendre les consignes des coachs.

Pour la photo officielle dans le journal local, le journaleux les fait poser en recto-verso, car ne connaissant pas les joueurs, il a besoin de savoir qui est qui par rapport à leur numéro sur la feuille de match.
‘semblerait qu’un paquet de Parisiens Jr sont internationaux, autant dire que c’est parti pour prendre une branlée.
Une première mi-temps équilibrée. Les Rémois se sont procurent les plus belles actions et ouvrent le score sur une centre venant de la droite, déposé sur la tête du grand attaquant qui catapulte le ballon au fond. On entend de plus en plus que le coach du PSG, qui demande du rythme à ses joueurs. Genre « eh les gars, vous avez vu ce qui est arrivé aux pros qui n’ont pas joué le jeu ? ». Mi-temps.

Dès la reprise, le PSG égalise sur coup-franc indirect. Le ballon envoyé dans le paquet, le défenseur rémois oublie de sauter, pas son adversaire du jour qui marque de la tête.
Le PSG domine les débats, les changements apportent vraiment du sang neuf et un peu d’imagination aux bleus. Quelques belles opportunités de part et d’autre, les Rémois ne font pas de changement et terminent cramés. Le PSG aurait pu s’offrir la qualif’ dans les derniers instants mais le gardien rémois sort le grand jeu. 1-1 score final, en Gambardella il n’y a pas de prolong’. Les 3è et 4è tireurs rémois voient leur tir tout mou arrêté. Le gardien du PSG se charge d’achever son homologue et qualifie son équipe.
Seul le capitaine défenseur rémois semble sortir du lot. Les autres iront probablement grossir les effectifs de CFA2. En face, on sent quand même une plus grosse présence physique, le 7 et le 11 sont particulièrement rapides !!

Je vous ai même trouvé des images

Analement vôtre,
Raymond Kropack

3 thoughts on “Troyes-Reims (4-2), la Champagne Académie livre ses notes

  1. Y a pas un grand roux aussi qui joue en U19 ?

    Alors Raymond, tu la sens comment cette fin de saison ? Et qui va monter en PL ? Qui sera champion de Champagne-Ardenne ?

  2. Oui, il y a un grand roux qui joue en 6. Plutôt bon défensivement, nul à la relance, il a terminé le match complètement cramé. Tu le connais ?

  3. Non non mais l’Union le citait comme essentiel après la qualif à Strasbourg au tour précédent.

    Paris était quand même venu avec sa kyrielle d’internationaux, c’est un bon résultat pour les jeunes; surtout quand tu vois les résultats de la DH…

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