AC Arles-Avignon – Clermont Foot 63 (1-0) : la consanguine académie se met en scène

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Deux clubs, trois villes

Gagner encore et toujours. Après trois matchs et trois victoires, on se demande quand la bonne série va s’arrêter. On espère repousser l’échéance de la défaite à chaque match. Le Clermont Foot 63, un peu le Touche pas à mon poste de la Ligue Dzeus. A voir si le match sera une comédie ou une tragédie.

 

La scène se passe à Avignon

Clermont subit d’entrée de jeu mais Salibur, sur sa lancée de vendredi dernier, fait un festival et dribble quatre joueurs. Rien de plus normal à Avignon. A la 19′, première frappe de Dugimont, elle est cadrée mais Butelle s’interpose bien. Sinon partie équilibrée dans ces vingts premières minutes. Les protagonistes se jaugent, la mise en scène laisse parfois à désirer mais les comédiens jouent leur rôles à fond : le pressing clermontois est de qualité, Dugimont ou Vidémont jouent bien les trouble-fêtes mais doivent marquer. Sinon la Dembélé dépendance sera criante. La mi-temps arrive, Arles pousse mais Farnolle, en dernier rempart, sort des arrêts de grandes classes.

Mendes nous fait mal, Lippini se jette trop, crochet du joueur d’Arles, il sert Dalé. Ouf, juste au-dessus. Les Arlésiens finissent par marquer à la 62′ : Cantini centre, Betsch se troue complètement et dégage pas le ballon au point de penalty, Quintin marque. Un à zéro donc. Premier élément perturbateur comme on te l’apprend bêtement en 6ème. Jusqu’à présent, Clermont s’est peut-être trop exposé justement durant la scène d’exposition. C’est balot, déjà que Vidémont s’est vu refuser un but pour un hors-jeu existant. Oui, il faut se moquer de certaines phrases toutes faites du journalisme sportif. La fin du match sera sans suspens, Clermont perd lorsque Dembélé est absent. Et ça, c’est tout sauf un hasard.

L’équipe :

N’ayant pas vu le match en entier, voici une appréciation globale. On a dominé, on a pas trop mal défendu si on excepte l’erreur de Betsch. Mais voilà, Dembélé n’est plus là. Dugimont et Vidémont sont encore trop tendres. Ce qui sera confirmé mardi lors de la défaite à domicile face à Tours (1-0) but de Bergougnoux. Vendredi, on reçoit Créteil, l’équipe qui met 3 buts et qui en prend 3. On doit absolument gagner et marquer. Ce prémice de mauvaise série après deux défaites doit s’arrêter, à nos attaquants de s’immiscer dans la partie.

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