ASSE – OM (0-4, Coupe de France) – La Forez Académie revient d’entre les morts

Vert le vomi et au-delà

Le mâche résumé en une phrase : « Et en plus l’OM ne va même pas nous laisser la recette de la billetterie… »

Petite intro perso : après presque 3 ans de silence, j’ai décidé de revenir écrire sur ce bon vieux site d’HorsJeu. Je ne sais pas si cet effort un peu désespéré et débile pour tenter de me motiver à m’intéresser aux Verts malgré la nullité de leurs performances sera suivi sur toute la demi-saison qui reste. On essaie et on voit, en tout cas, j’ai voulu le faire sur une belle raclée pour avoir des choses à dire. Ça fait plaisir de voir revoir mes b’lets lecteurs.

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La compo :

Maubleu

Pedro – Batubinsika – Abdelhamid (cap) – Appiah

Ekwah

Cafaro – Bouchouari – Mouton – Davitashvili

Sissoko

Huard sur le banc en attendant l’arrivée du « sauveur venu du Nord » (pas le Pas-de-Calais), Eirik Horneland. Des blessés en pagaille, des méformes, du coup ça bricole et on se retrouve avec Appiah arrière gauche et le jeune Pedro arrière droit. Maubleu étrenne ses galons de titulaire face à l’OM, bon courage mec.

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Le mâche :

Une bouillie de football côté stéphanois, un entraînement spécifique « toro » au milieu, frappes devant pour les Marseillais. J’ai assisté à un mâche encore plus mauvais que celui d’il y a 2 semaines en championnat, bien aidé par l’expulsion débile de Sissoko, ce génie incompris : 28 ans, des années à se coltiner des bouchers en L2, mais ça se fait avoir par la langue de pute d’un Argentin plus vicieux que lui. A 10 contre 11, le mâche était déjà plié, et on l’a vite compris dès que Marseille a ouvert le score 2 minutes plus tard. La suite ne fût qu’un long calvaire, festival de relances ratées, contrôles queutés, duels face au gardien chiés dans la colle (oui, il y en eu 2 sur tout le match, donc je peux mettre un « s » à « duels »). Je ne parlerai pas de la défense, catastrophique de bout en bout, avec ce soupçon de malchance sur le 3^e but qui nous rappelle que cette saison va être très longue à vivre encore une fois. La Coupe de France c’est terminé, rendez-vous le 4 janvier à domicile pour la première de notre Norvégien sur le banc face à Reims. Bon courage Eirik, il va te falloir une bonne dose de magie pour remettre cette équipe sur les rails.

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Les notes :

Maubleu (1/5, fin d’exercice) : du beurre sur les gants, des peaux de saucisson sur les yeux et Maubleu. La planche apéro stéphanoise servie à Geoffroy-Guichard était particulièrement au goût des Marseillais.

Pedro (1/5, bizut) : il a fini le mâche avec la bite passée au cirage, le lit en portefeuille et du caca dans ses chaussures. Bienvenue, jeune.

Batubinsika (2/5, léopard pas) : le seul qui mérite un tant soit peu de considération dans cette défense. Après, quand on joue avec les aveugles de Malataverne à côté de soi, c’est pas dur de passer pour un joueur correct.

Abdelhamid (1/5, travaux publics) : la vitesse d’une pelleteuse, la précision d’un marteau-piqueur, le charisme d’une bétonnière. Yunis, c’est le cadeau rêvé pour tous les enfants qui ont des étoiles dans les yeux devant un chantier.

Appiah (1/5, pieds inversés) : pas évident de courir quand on a 2 pieds gauches à chaque jambe. Attiré par la ligne de touche, on lui suggère de s’asseoir directement sur le banc pour démarrer le prochain mâche.

Ekwah (2/5, bouche-trou) : il doit compenser en défense quand ça fuit de toute part, récupérer des ballons au milieu pour assurer la relance, faire les sandwiches à la mi-temps et servir des verres à la buvette en fin de mâche. On comprend que des fois les fils se touchent et qu’il fasse n’importe quoi. Remplacé à la 86^e par Miladinovic (non noté), un physique de U16 et un bouc des années 80, il a tout pour faire une grosse carrière en Suisse.

Cafaro (1/5, lumière éteinte) : une capacité à dégoupiller plus vite qu’une canette de 8.6 dans les mains des Gros Membres. Il nous sera utile quand il faudra faire exploser un derby en bagarre générale, pas plus. Remplacé à la 80^e par Stassin (non noté), une frite perdue dans une bouillabaisse.

Bouchouari (1/5, 50%) : il a voulu jouer légèrement blessé. Il sort avant la fin de la 1e mi-temps, sans avoir rien fait. Bravo champion. Remplacé à la 35^e par Fall (1/5, digne héritier) qui nous a rappelé les plus belles heures de Marcin Kuzba ou de Rodrigão avec son raté magnifique à l’heure de jeu. Pas de doute, il est taillé pour Sainté.

Mouton (1/5, copieur) : un mouton au milieu de chèvres, ça dénote un peu. Le souci, c’est qu’il a tendance à copier ce que font les autres à côté de lui et c’est pas l’idée la plus brillante de la journée. Remplacé à la 45^e par Sarhaoui (2/5, beau geste) qui prend un point de plus pour son magnifique geste de judo au milieu de terrain.

Davitashvili (1/5, bonnes fêtes) : il est temps d’aller se ressourcer au pays pour Zuriko qui a une influence proche du néant sur le jeu depuis des semaines. Bon Zurikongés. Remplacé à la 45^e par Aiki (2/5, seul) qui a essayé de prendre la profondeur et de proposer des appels dans le dos de la défense. Ses coéquipiers étaient pas habitués, ils ont préféré balancer en touche.

Sissoko (0/5, débile) : pas sûr que lui et Cafaro partagent un cerveau complet à eux deux. Un geste d’humeur stupide, face à un spécialiste du genre. C’est con, s’il avait étudié un peu son vis-à-vis, il aurait pu le savoir.

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Pas de question minitel pour le moment, on verra si je réussis à poursuivre l’effort, je remettrai peut-être ça en place plus tard.

Roland Gromerdier