Haiti-Costa Rica (0-1) et Costa Rica-Panama (3-1) : la Ticos Académie se place dans l’hexagone

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Faites chauffer les boules, ils arrivent.

Coupe du Monde 2018 : les choses sérieuses commencent

Coucou mes choupinounets,

Nous nous étions quittés sur une Copa America plus que mitigée, laissée dès le premier tour après un nul affligeant contre le Paraguay, une déroute défensive contre les Etats-Unis et un beau mais vain sursaut contre la Colombie.

Pas le temps de douter qu’il est déjà temps de refaire chauffer les boules en pierre en vue de la qualification pour la Coupe du Monde 2018 en Russie. Les éliminatoires dans notre zone ont débuté en mars par trois tours d’affrontements entre nations plus douées pour l’évasion fiscale que le football. En tant que pays civilisé, nous avons eu le droit de ne pas nous mêler à ces sauvages et de n’entrer au quatrième tour, dans un groupe nous opposant au Panama, à la Jamaïque et à Haiti.

Après quelques péripéties (pour faire bref, mes héros ont aplati ces mal-civilisés, avec 3 victoires et un nul dans les quatre premiers matchs), nous voici à ce sprint presque final. Il nous suffisait de quérir un point dans les deux matchs restants en Haiti et contre le Panama pour passer : autant dire qu’aucune équipe au monde ne saurait se révéler assez dégénérée ou suicidaire pour réussir à ne pas franchir l’obstacle, et ce n’est pas vous, lecteurs français, qui me contredirez.

Boules presque complètes.

Keylorgasme n’a toujours pas fait son retour en sélection, convalescent qu’il est après son opération de l’été. Le démarrage de sa saison avec le Real est d’ailleurs reporté de quelques semaines, son rétablissement prenant plus de temps que prévu. Autre absent de marque, mon Tejedounet n’en a toujours pas fini avec son mal des montagnes. Alternant entre blessures et performances déprimantes d’Evian Thonon-je-sais-plus-quoi-de-toute-façon-ils-sont-morts, Yeltsin n’a pas trouvé mieux que d’atterrir à quelques kilomètres de là chez le promu en D1 suisse Lausanne Sport. Qu’elle est loin, cette glorieuse coupe du monde, pour mon Tejedamour, qui sort non seulement du 11 titulaire, mais aussi du groupe de sélectionnés. Enfin, Giancarlo Gonzalez, parti pour rester (hihihi) à Palerme encore une saison malgré ses infructueuses envies de départ, est aussi écarté de l’équipe-type au profit de Kendall Waston.

En revanche, en Angleterre, le mercato a permis à deux joueurs de résoudre des situations peu reluisantes : snobé par cette face de boule plate d’Arsène Wenger, Joel Campbell rejoint en prêt le Sporting du Portugal et Bryan Ruiz. Après quelques saisons de purgatoire à WBA, Cristian Gamboa s’exfiltre quant à lui au Celtic, laissant Brian Oviedo seul Tico à fréquenter encore la Premier League.

Hors Legionarios européens, la sélection repose sur les valeurs sûres du championnat national et de MLS. Tout ceci nous amène donc en Haiti, sur une pelouse qui paraît ne pas avoir survécu au dernier séisme (ou au dernier cyclone, je ne souviens jamais avec ces gens-là). La mission est remplie sans génie mais sans trembler, avec un très beau but d’Azofeifa.

Retour ensuite à l’Estadio Nacional contre le Panama, pour le second match de cette trêve internationale, qui est aussi le dernier de cet avant-dernier tour de qualification, sans autre enjeu que de déterminer le premier dudit avant-dernier groupe. Je ne sais pas si vous me suivez.

Boule complexe.

Quoi qu’il en soit, nous avons proprement remis en place ces outrecuidants, qui estimaient que leur bonne Copa America les autorisait à nous disputer la suprématie méso-américaine. Trois buts à un, merci, au revoir, vous pouvez retourner vous faire élargir à la taille Panamax pour le bien de l’économie mondiale. Malheureusement, prise par mes travaux de boulologie, j’ai dû charger mon assistant Eduardo de trouver un lien correct pour revoir ce match, lui promettant les pires sévices s’il faillait à sa tâche. Le problème que je n’avais pas escompté, c’est qu’il semble y avoir pris goût, le bougre : je le soupçonne de ne pas avoir fait trop d’efforts pour trouver le précieux lien, ce qui m’empêche malheureusement de vous en livrer l’analyse détaillée.

En revanche, si vous le souhaitez et pour compenser, j’ai concocté à ce petit canaillou une séance mémorable que je me suis permise de filmer à son insu. J’ai l’habitude de conserver par devers moi ces petits moments d’intimité, mais puisque j’ai cette petite dette envers vous… oh et puis allez, soyons fous, je vous livre tout sans censure mes choupinous.

Dans un autre style, voici donc le résumé de cette rencontre finale : mon Christian Bolaños s’est montré aussi efficace qu’il est laid, et dieu sait qu’il est laid avec son bandeau, et nous avons poursuivi l’humiliation jusqu’à faire encaisser à nos adversaires un but de Ronald Matarrita. Nous terminons à la première place de notre groupe avec 5 victoires et un match nul.

L’hexagonal

Entre novembre 2016 et octobre 2017, les six participants vont s’affronter dans le cadre d’une poule unique, par matchs aller-retour. Les trois premiers de la poule seront qualifiés, le quatrième rencontrera en barrage le cinquième de la zone Asie. Autant dire que ce tournoi hexagonal présente une belle densité : si notre rang, validé par notre parcours au tour précédent, devrait nous permettre de ne pas trop nous laisser ennuyer par ces pouilleux, la marge d’erreur est inexistante. Petite revue d’effectif, dans l’ordre de mes pronostics,car oui, j’aime me mouiller. Et même quand Keylor Navas n’est pas là, hihihihi :

Mexique : un tour qualificatif passé sans encombre, s’octroyant pour tout relâchement un petit nul lors du match final contre le Honduras. Difficile d’imaginer les voir ne pas se qualifier, d’autant que ça me manquerait de ne pas les revoir prendre un petit 7-0 contre le Chili après s’être moqués de notre propre parcours en Copa America.

Costa Rica : je nous place seconds par modestie, il est évident que nous allons écraser ce groupe. Blague à part, si notre sélection n’est pas sans fragilités et si notre Machillo de sélectionneur doit encore affiner la bonne formule, ne pas se qualifier serait clairement un échec cuisant.

– Etats-Unis : dans un groupe les opposant à Trinité-et-Tobago, au Guatemala et à Saint-Vincent-et-les-Grenadines (non, ce n’est pas un groupe de zouk, oui, c’est un pays), les gringos ont un instant claqué des fesses après un 0-0 chez les joueur de bidons suivi d’une défaite 2-0 chez les mayas. Sur la phase retour, les Etats-Uniens ont répondu à ces taquineries à la mode yankee, c’est-à-dire en défonçant massivement la figure de tout le monde : 4-0 pour le Guatemala et Trinidad, 6-0 contre Saint-Vincent-diabolo-menthe et voici les pendules remises à l’heure. Ca ne fait pas d’eux des terreurs, mais au moins des valeurs sûres.

Panama : la valeur montante du football méso-américain, c’est-à-dire vu de chez nous des empêcheurs de se polir les boules en rond. Eux aussi qualifiés sans trop trembler, leurs deux défaites contre nous leur auront permis de ne pas se prendre pour d’autres. Pendant les éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, ils étaient encore qualifiés à la 92e minute du dernier match contre les USA… avant de tout perdre dans les arrêts de jeu. L’enjeu de ce tournoi sera pour eux de tenir 2 minutes de plus.

Honduras : Je veux bien qu’il faille faire attention au Honduras, mais cette équipe présente le pire parcours des 6 qualifiés. Au coude à coude avec le Canada tout au long du tour précédent, ils doivent à leur nul final contre un Mexique déjà qualifié de ne pas être sortis prématurément, au profit de ce pays de rustres ignorants du football au point de dire du mal de Johan Venegas. Dans ce groupe relevé, il leur faudrait une forte reprise en main pour gagner le droit de rejouer une Coupe du Monde. Seulement voilà – comme on dit sur votre chaîne de télévision française – leur entraîneur n’est autre que le grand Jorge Luis Pinto, Colombien faiseur de miracles s’il en est puisque c’est lui qui a conduit notre sélection en quarts de finale du dernier Mundial. Le mieux est que nos deux équipes se retrouvent en Russie en dégageant l’un ou l’autre des prétendants, tiens, ces prétentieux du Panama, au hasard, ça leur fera les pieds.

Trinité-et-Tobago : Longtemps en tête de leur groupe, les Trinidadéens Trinidéens Trinidadiens Antillais n’ont cédé qu’à l’ultime rencontre au terme d’un viol en règle par les Etats-Unis. Sorti de cette petite contrariété, ils ont connu un parcours assuré, mais face à une opposition plutôt faible. L’incertitude de ce tournoi hexagonal, la petite équipe qu’il faudra bien vite plonger la tête dans la cuvette pour éviter qu’elle ne se prenne à ses rêves de grandeur en ennuyant les honnêtes personnes.

 

Voilà, on se retrouve au début de ce tournoi, et j’espère cette fois-ci qu’Eduardo ne me fera pas défaut, afin que je puisse vous fournir de belles académies pleines d’amour !

Kimberly GutiérrezYigüirro

 

[Note de la rédaction : A la suite d’une plainte du site Xhamster au motif, nous les citons, « d’une vidéo trop choquante, inacceptable même pour nos standards », nous avons été contraints de remplacer la sextape BDSM de Kimberly par un documentaire animalier. Que les plus pervers de lecteurs veuillent bien nous excuser.]

3 thoughts on “Haiti-Costa Rica (0-1) et Costa Rica-Panama (3-1) : la Ticos Académie se place dans l’hexagone

  1. J’avoue, j’ai hurlé de rage à en faire peur mes collègues de bureau quand j’ai découvert que la sextape n’en est pas une. Honte à vous Kimberly ! On veut une vraie sextape avec des boules, on aura une sextape avec des boules ! En attendant, on ira se consoler chez HotKinkyJo

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