Italie – Costa Rica (0-1) : La Baci A Tutti Accademia a mal au cul

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Double M n’ira pas en vacances sur la Côte Riche.

 

Non ? Vraiment ? Que s’est-il passé? Rêve-je ? Suis-je dans un mauvais songe ? Réveillez-moi les amis. Par pitié.

Sans déconner, qui sont ces types ? D’où sortent-ils ? Putain on parle bien du Costa Rica là, le Costa Rica putana de putana ! À peine plus de 4 millions d’habitants, une crotte perdue d’Amérique Centrale. Je me souviens de ce joueur gras double et visqueux du vide, Ronald Gomez, dont la technique n’était certes pas dégueulasse, mais dont l’allure ne collait pas avec l’appellation « sportif de haut niveau ». Voilà. Quand on a cela en tête on ne peut pas prendre le Costa Rica au sérieux.

Pourtant, ils ont tapé l’Uruguay et ils nous ont tapé, tranquillamente. Et nous les avons laissés faire, bande d’impuissants, quéquettes molles de biture, nouilles en berne sous le gonflement de la goutte. Sans opposer la moindre résistance, nous laissant perforer de toutes parts, criant pour en demander du rhab comme Simona sous les coups de boutoir de mon super vaporetto.

Mais que dire de la gestion de Prandelli ? Que dire de cette obstination crétine à laisser Balotelli sur le terrain ? D’alourdir son équipe avec Motta alors qu’on avait des pétrolettes de compét en face ? De ne jamais faire entrer un Immobile en pleine bourre qui ne demande qu’à bouffer des espaces ? Voir les notes. Assumer ses positions en campant fermement dessus c’est bien, je connais j’ai déjà pratiqué. Mais quel est la qualité la plus rare et pourtant la plus indispensable de meneur de troupes ? Savoir reconnaître qu’il est dans l’erreur. Je t’aime bien tu sais Cesare, mais là tu fais fausse route. En tout cas, sur ce match. Tu ne peux pas continuer de faire confiance au seul Mario en attaque, et attendre que celui-ci décoche une énième frappe en marchant à 30m du but pour gagner. C’était pas mal du tout contre l’Angleterre. Mais là, non, désolé, je ne te suis plus.

Quant au Costa Rica, oui, c’est mérité. J’avais aussi vu leur bonne prestation contre l’Uruguay. Il saisissent cette chance d’avoir des équipes qui déjouent en face d’eux. Il nous ont bouffé au milieu de terrain, appuyé là où ça faisait mal, sur Abate. Et leurs picoli de devant se sont bien amusés à faire tourner en bourrique nos balourds de défenseurs, à l’exception notable d’Andrea.

Nous ne sommes donc pas éliminés. Mais nous devons poser les bonnes questions : est-ce un accident ? Est-ce cette surprenante équipe qui nous tellement perturbés que nous en avons totalement perdu notre jeu ? Je voudrais le croire, mais j’ai peur. J’ai peur de cette obstination de Cesare, j’ai peur de ces joueurs fatigués par une saison trop longue, peur de la baisse de régime de Buffon, peur que l’Uruguay qui a retrouvé son Castor adoré nous marche dessus et nous renvoie à la maison. Cette défaite me rappelle 2010, ce match nul contre la Nouvelle-Zélande, ce retour en fanfare coulée au bercail. Attention messieurs, attention. D’oursider à ad patres il n’y a qu’un petit pas de 90 minutes.

 

Les notes : 



Buffon (2/5) : assez mauvais sur les ballons aériens, il ne peut rien faire sur le centre de Diaz, semblable à celui de Candreva pour Balo contre l’Angleterre. 

Abate (0/5) : tocard. 

Barzagli (3/5) : avec Darmian, seule valeur sûre en défense pour Prandelli. 

Chiellini (2/5) : beaucoup d’Uruguayens s’économisent en club pour briller en sélection, lui a apparemment choisi de faire l’inverse. 

Darmian (3/5) : sacrifié par César, dans l’arène avec les lions. Il fait tout de même un match plus qu’honorable, pour un droitier repositionné arrière-gauche. 

De Rossi (2/5) : très moyen, brouillon bouillon. 

Pirlo (4/5) : le seul avec Barzagli à ne pas avoir déçu. J’espère sincèrement que son dernier mondial ne sera pas abrégé par la faute d’un connard de nègre nommé Mario. 

T. Motta (0/5) : pourquoi lui? Verratti sort un gros match contre l’Angleterre, mais on le reconduit pas, non, on lui préfère une grande asperge qui ne sait pas s’échauffer, défend comme une saucisse et n’apporte rien offensivement. Vaffanculo. 

Candreva (2/5) : aucune utilité pour répondre au problème tactique posé par le Costa Rica. Il ne sait pas défendre. 

Marchisio (2/5) : créativité zéro. Au moins il fait les efforts défensifs. 

Balotelli (0/5) : quand on ne défend pas, on marque des buts. Il fallait le sortir pour Immobile, qui lui aurait su exploiter les caviars de Pirlo dans la profondeur. Et, Mario, je crois que la reine d’Angleterre t’emmerde – ps: moi je l’ai niquée! En 1966. 

Les remplaçants :

Cassano : il a manqué presque toutes ses passes, à un poste de numéro 10 qui ne lui va pas bien. 

Insigne : mon chouchou, hélas, a réalisé de bons appels mais au prix de trop nombreux hors-jeu.

Cerci : ça va te dégonfler le melon, un peu, mon garçon. 

Camminiamo, vedremo.

Double M.

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