JUVENTUS – NANTES – (1-1): la Canaris Académie envoie du rêve

Salut les P’tits Beurres,

Petit Toumaï a écrit le mot Juventus dans son académie, et ça suffit à son bonheur. Il a du mal à se remettre de la grosse soirée européenne de la veille, peu aidé qu’il a été par un FC Nantes enthousiasmant et des copains supporters toujours prompts à supporter la pression, celles des bières et de ces joutes européennes. Petit Toumaï va donc faire bref. Un gros caractère des Canaris, une Juve suffisante en face, un plan de jeu en transition parfaitement respecté, pas mal de réussite et un Nicolas Pallois en mode patron. Un match nul ultra mérité à l’aller, ça va être le feu dans une semaine pour le retour à la Beaujoire pour un match qui s’annonce bouillant et qui pourrait amener à une qualification historique.

Tonton sort une équipe ultra défensive et ressort son 5-3-2 mode « gros match ». La triplette de costauds derrière est reformée avec le retour tant attendu du taulier Pallois. La vraie surprise est la présence de l’ambianceur Coco, qui fait toujours le taf quand on fait appel à lui sur ce type de match. Une deuxième couche de triplette au milieu ultra complémentaire, et Blas positionné très haut en soutien de Mohamed. Petit Toumaï passe très vite sur le forfait de Delort, qui se blesse donc avant le match de gala qui l’a fait venir à Nantes.

Ce qui donne donc la compo suivante :

Lafont

Centonze, Castelletto, Girotto, Pallois, Coco

Sissoko, Chirivella, Moutoussamy

Blas, Mohamed

Le match :

Ce match de barrage est tout de suite contrôlé par les Turinois, sûrs de leur force et qui veulent plier les Canaris tout de suite. Le squelettique Di Maria prend toute la défense à revers par sa diagonale pour Chiesa qui sert sur un plateau Vlahovic pour l’ouverture du score (1-0, 12e). Malgré l’ouverture du score précoce, Petit Toumaï reste serein car les attaques turinoises ne sont qu’à l’initiative d’actions individuelles : Di Maria, Chiesa ou encore Vlahovic quand ce n’est pas Girotto qui manque de marquer contre son camp. Mais les Nantais sont solides défensivement et quand la doublette Girotto – Pallois est passée, Lafont est impérial et sort un match de gardien de niveau international.

Les notes :

Petit Toumaï aime quand un plan se déroule sans accroc. Et c’est exactement ce qui se passe quand sur une transition rapide, Centonze remonte tout le terrain, transmet à Mohamed qui lance subtilement Blas qui envoie une grosse chiche du gauche sous la barre de Schcny Czechny Szechni du gardien polonais (1-1, 60e). La Juve qui ronronnait est obligée de se découvrir et s’active offensivement. Et c’est là qu’apparaît la grosse chatasse des Jaunes et Vert. Frappe de Chiesa qui rebondit sur la barre, puis sur le poteau, puis sur la ligne. Corner direct de Di Maria sur la barre, situation litigieuse dans les arrêts de jeu et un arbitre qui décide de siffler une faute turinoise plutôt qu’une main nantaise dans la surface qui aurait pu donner un penalty. Fin du match, match nul pas si étonnant que ça. On a toutes nos chances pour la qualification en vue du match retour, et c’est déjà un exploit.

Lafont (5/5) : Impérial, sort au moins 5 grosses parades et a été supplée par ses poteaux le reste du temps. Malin. Sort un match de patron au moment décisif et dans un match médiatisé. Coucou Didier.

Centonze (4/5) : + 1 pour la percée amenant le but nantais. Très attentif défensivement le reste du temps, il monte en puissance dans cette équipe. Fini cramé et au cœur d’action litigieuse de fin de match.

Castelletto (2/5) : sur un fil, il aurait pu être exclu pour ses multiples fautes qui ont eu le mérite de casser les offensives italiennes. Mais petit Toumaï respecte l’effort et le sacrifice du Camerounais qui a joué blessé.  Remplacé par Guessan à la 86e.

Girotto (3/5) : Petit Toumaï a claqué des fesses sur sa cagade qui aurait pu amener un CSC sans la parade de Lafont. Toujours aussi précieux dans la lecture du jeu et les interventions. Mode européen pour notre libero.

Pallois (5/5) : le retour du patron. Masterclass : des blocks rugueux, une influence de taulier, des relances propres et un dégagement dans la tronche de Moutoussamy. Change rien Nico, on t’aime.  Remplacé par Corchia à la 82e, qui a fini dans l’axe donc.

Coco (3/5) : Dans un rôle inhabituel pour lui, il a fait le taf et a été très investi dans ses tâches défensives. Devient la mascotte du vestiaire pour Petit Toumaï. Remplacé par Traoré à la 76^e, qui n’a pas eu le temps de faire d’erreurs de placement défensif.

Sissoko (3/5) : le Moussa des années 2016, avec les défauts et les qualités de dragster qu’on lui connaît. Il va falloir montrer de telles performances en championnat maintenant.

Chirivella (4/5) : la plaque tournante était parfaitement huilée ce soir. Toujours aussi propre dans l’orientation du jeu. On l’a peu vu, ce qui veut dire qu’il a été parfait dans l’entrejeu. Remplacé par Mollet à la 86e, qui a permis de poser un peu le pied sur le ballon dans cette fin de match bien tendue.

Moutoussamy (4/5) : Encore une fois, il a fait un bien fou sur tout le terrain par son volume de course et sa grinta. Dans la continuité de ses derniers très bons matchs.

Blas (5/5) : quelle frappe, nom d’un petit bonhomme en bois. Encore décisif sur un gros match européen, il continue de faire la différence et de marquer la quasi-totalité des buts nantais en ce moment, Petit Toumaï lui pardonne donc qu’il n’ait pas été aussi influent dans le jeu que d’habitude.

Mohamed (3/5) : a fait ce qu’on lui demandait, se donner dans le pressing sur le front de l’attaque, et faire la différence grâce à une passe décisive assez classe, ma foi. Remplacé par Simon à la 76e, qui a fait du bien grâce à sa vitesse de course et ses débordements qui on permis à l’équipe de respirer.

Le point européen : match retour brûlant dans une semaine à la Beaujoire. Petit Toumaï espère poursuivre l’euphorie européenne et aller s’enjailler place Royale aux alentours de 21h.

Le prochain match : déplacement à Lens dimanche. Petit Toumaï n’en sera pas, il a des obligations familiales, il vous retrouvera pour la réception de la Juve. Et il en profite pour saluer l’ami Ganago. Force à toi mon petit canari, courage.

Bon we,  les P’tis Beurres