Avant-propos :
Avant de commencer cette deuxième académie nantaise, je voudrais remercier le Chef Rédac d’Hors-jeu.net et l’Editeur Bel Homme de me donner la chance de m’exprimer en ces lieux. J’ai leur ai d’ores et déjà réservé deux places en présidentielles pour le match Nantes-Châteauroux du 11 février prochain, qui s’annonce très chiant. Ne me remerciez pas, c’est normal.
Le point mercato :
A Nantes cet hiver, on ne fait pas n’importe quoi en matière de recrutement, Waldemar l’a dit, il a changé, maintenant il a mûri, alors bon arrêtez quoi, maintenant c’est fini les conneries, les Babovic, les Camara et autres El-Adoua. Perso, j’y crois moyen et soupçonne notre président en manque de transferts de se caresser secrètement en pensant à Leonardo. Quelques départs quand même :
– Maurice Junior Dalé retourne à Arles-Avignon en prêt, ça tombe bien, on arrivait pas à le faire fonctionner.
– Serge Gakpé part en prêt au Standard de Liège jusqu’à la fin de la saison. Un de nos meilleurs attaquants s’en va contre zéro boules, Raynald dit bravo.
Du coup, Chauvin se fait plaisir en mettant à l’essai moult joueurs dont :
– Sébastien Faure, défenseur de l’OL et international U-20. Mais en fait il est nul et se traîne une caravane digne de Viveros. Autant garder Nono Cheyrou. Out.
– Olivier N’Siabamfumu (ex-INF Clairefontaine), ancien copain de chambrée de Ben Arfa et évoluant à Strommen, en D2 norvégienne. (Dé)formé à Rennes, passé par la Série B, la Grèce et le National. Raynald est déjà fan.
Les compos du Roudourou :
On ne change pas une équipe qui gagne, et Chauvin reconduit les vainqueurs d’Angers, à l’exception de Keita (remplacé par Krychowiak) et Cheyrou (remplacé par Vivian, qui retrouve le brassard de capitaine). 4-1-4-1 désormais classique, qui fait un peu chier Raynald, mais bon. Ce qui nous fait :
Du côté de Guingamp, on cherchera à se rassurer après une mauvaise série, mais surtout à effacer le 4-0 du match aller. Jocelyn Gourvennec (ce bel homme) a donc préparé un 4-2-2-2 plutôt offensif, avec Atik, Giresse, Knockaert et Mandanne pour animer l’attaque.
L’anal Yse :
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas vu tout le match, seulement la première heure. La faute a un rendez-vous dans une salle obscure de cinéma avec trois femmes de sexe féminin, chose suffisamment rare pour honorez ledit rendez-vous (insère ici la blague de ton choix en utilisant les mots « obscure », « femmes », « honorer » et « Moké »). Du coup, je vais analyser la première heure de cet EAG-FCN, ainsi que la première demi-heure du film J. Edgar.
Commençons par le match, qui aura été agréable et équilibré jusqu’à ce que Raynald s’en aille, départ qui désorganisera totalement les Nantais qui plieront sur deux erreurs défensives. La première heure voit les Guingampais maîtriser le ballon et obtenir quelques occasions face à des Nantais jouant clairement le contre. Physiquement, Nantes allait beaucoup mieux que face à Angers : remontées de balles rapides, pressing efficace, duels remportés, un contenu plutôt intéressant donc. A la pause, les deux équipes sont à égalité au score mais également au nombre d’occasions franches. Je me dis que ça sent bon et part l’esprit léger (et le pantalon rempli) vers Léonardo Di Caprio et ses amours contre-nature (j’y viens, j’y viens, réfrène tes ardeurs, jeune et sémillant lecteur). Évidemment, dès que j’ai le dos tourné, la charnière centrale Vivian-Djobidjoba se débrouille pour plomber le match en deux minutes. Merci les gars. Après ça, apparemment il ne s’est pas passé grand chose, les Nantais acceptant leur rôle de soumis face à des Guingampais moyennement téméraires.
J. Edgar donc. Au début du film, eh bien il ne se passe rien de bien intéressant, si ce n’est que l’on voit Léonardo Di Caprio jeune, puis vieux, puis jeune. Raynald n’avait pas compris le coup du flash-back, faut dire qu’avec 3 grammes on appréhende vachement moins bien les ellipses temporelles. L’histoire est en fait un parallèle amusant avec les aventures du Leonardo du PSQG : le FBI est en train de se créer, du coup on a plein d’argent pour recruter des stars pour la nouvelle équipe. Comme par hasard, les anciens inspecteurs se font virer parce qu’ils sont moustachus. Pour les remplacer, Léo fait venir un mec qui lui ressemble un peu, et ça va légèrement se terminer en Brokeback Mountain, mais en moins anal quand même. De là à dire que Leonardo do Brasil entretient des relations intimes avec Maxwell, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas. Mais vous m’avez compris.
Les buts :
67′ : Ouverture de Knockaert sur Atik dans la surface, qui remet instantanément le cuir dans la course de Mathis, lequel trompe Riou d’une frappe au premier poteau. 1-0.
68′ : Sur l’engagement, ballon casse-croûte de Pancrate pour Cissokho qui dévisse son dégagement vers Levêque. L’arrière gauche costarmoricain renvoie le ballon à Knockaert, qui lance Mandanne en profondeur. Le temps que Vivian décroche la caravane et que Djilobodji daigne esquisser un début de course, l’attaquant double la mise pour l’EAG.
Les gars de chez nous :
Riou (3/5) : Nouveau bon match pour Rudy, avec notamment un double-arrêt réflexe sur des tentatives de Giresse en première période. Abandonné par sa défense sur les deux buts.
Cissokho (1/5) : Mouais, bon…Pour ne pas être trop durs, nous soulignerons que ce joueur évoluait en CFA2 il y a un an. Mais est-ce une raison pour prendre exemple sur les performances anales niveau PH de son frère Aly ?
Djobidjoba (0/5) : Commence à briser sérieusement les noix à Raynald, avec son dilettantisme digne des plus belles heures de William Vainqueur, période déprime. Il ressemble à un poulet sans tête sur le terrain, avec en plus des pieds carrés, ce qui est gênant pour un joueur de football professionnel. Bref, depuis plusieurs matchs, Papy Mison est au niveau de son patronyme : lolesque.
Vivian (2/5) : De retour après 3 matchs de suspension, l’Italo-Brésilien a écarté plusieurs ballons chauds, avant d’être pris de vitesse sur le deuxième but guingampais. Mais il a profité de son absence pour soigner son allure de bad boy, avec une barbe naissante du plus bel effet. +1 capillaire donc.
Veigneau (2/5) : Bof, bof. Des courses intéressantes, mais ses coéquipiers l’ont un peu oublié. Et comme défensivement, il a été le jouet sexuel d’Atik à quelques reprises, je ne peux décemment mettre la moyenne.
Krychowiak (2/5) : Un autre retour de suspension. Des ballons perdus suite à des prises de risques offensives, ce qui est plus que pardonnable. Un impact physique qui a fait du bien devant la défense et libéré les deux minots du milieu.
Trébel (2/5) : J’aimerais bien mettre la moyenne, mais Adrien a été beaucoup trop discret offensivement pour la mériter. De l’activité néanmoins, allez mon p’tit, ça va venir ! Remplacé par Raspentino (72′)
Veretout (3/5) : Grosse première période du benjamin de l’équipe, qui s’impose comme un futur taulier de la Maison Jaune, du moins jusqu’à ce que Tonton Arsène ne fasse une offre, ne l’achète et le prête à Charlton. Moins bien en seconde mi-temps, les jambes commencent à être lourdes on dirait. Remplacé par Keita (85′).
Bessat (3/5) : Bien plus percutant que face à Angers, il manque encore de précision dans ses centres pour définitivement convaincre le public canari. Mais Raynald l’aime bien finalement…
Pancrate (1/5) : Deux débordements en 90 minutes, tout est dit. Remplacé par Wiltord (72′)
Djordjevic (3/5) : Deux belles occasions en première période : une déviation du pied gauche sur un centre de Cissokho, et une frappe croisée du droit suite à un service de Trébel dans la surface. Mais en face, Vincent Planté a prouvé qu’il valait mieux que l’image qu’il avait laissé du côté d’Arles-Avignon en s’interposant sur les tentatives du Serbe. Dommage pour Filip, d’autre part généreux dans l’effort comme à son habitude.
Raynald a acheté des actions CFoot et vous envoie les images du match.
Câlins beurrés.
Raynald Dunoeud.
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