Liverpool – Bordeaux (2-1) : la Reds academy livre ses notes

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Tiens-la bien, Simon.

Nuit d’ivresse

Tout bon académicien qui se respecte sait mieux que quiconque se faire du mal. Certains se font mal en buvant à outrance (bon, nous sommes tous dans ce cas), d’autres en se pinçant le sexe avec des pinces pour batterie (bon, cela ne concerne que Gwen Tagrenmer en réalité). Nous à la Reds Academy, on procède autrement : les victoires prestigieuses contre Manchester City on s’en bat les roubignoles. Nous, on regarde les matches d’Europa League. Et contre Bordeaux qui plus est. Ah, ça t’impressionne hein ? Ce sadomasochisme qu’on s’inflige avec un bonheur sans cesse renouvelé ? En parlant de douleur et de récurrence, on apprend justement avant le coup d’envoi que Sturridge s’est à nouveau blessé. No joke. Anal-ysons ensemble la courbe de santé de notre n°9 qui a remplacé son canapé par une civière (à moins que ce ne soit l’inverse) :

Je vais bien, tout va bien.

Alors soyons francs. Se taper Liverpool-Bordeaux, qui plus est commenté par Balbir parce que tu vas, pour une fois, faire l’impasse sur un stream albanais, c’est déjà pas le pied. Mais quand en plus tu commences avec des nouvelles pareilles, tu te tâtes sérieusement à zapper sur ‘’Patron incognito’’, te caler une main dans le slip et tenir fermement ta bière chaude avec l’autre. Mais Liverpool est une équipe qui a su tailler notre patience au point d’en faire un colosse, un monstre inébranlable que même un match à Stoke City ne fera pas sourciller. Alors allons-y gaiement (mais pas trop non plus).

Les winners et les losers

Après avoir bien réfléchit, j’ai tout de même décidé de me caler une main dans le slip et de tenir ma bière chaude avec l’autre. En revanche, je suis resté sur W9, fasciné par la facilité déconcertante avec laquelle la touche ‘’mute’’ de ma télécommande m’a fait découvrir un match différent.

Bon, mes oreilles ont été préservées mais pas mes yeux. J’ai beaucoup pleuré. De rire en regardant des Bordelais se vautrer sur la pelouse d’Anfield, de tristesse quand Mignolet réalise une boulette digne d’un U15 et enfin de désespoir -ou de rire en fait, j’hésite- quand Kolo s’est mué en 9. Mais résumons simplement ce match par une carte heuristique :

Franchement, on a bien rigolé.

Steve Macadam

Les notes

Mignolet (2/5). Il y a deux choses que je ne supporte pas sur cette sainte Terre : les poireaux et les cons. Simon a, ce soir, été transformé en ces deux entités.

Clyne (4/5). Hodgson nous prouve que, depuis son licenciement de Liverpool, il est resté le même : s’il ne veut pas de Clyne en sélection, qu’il nous le laisse entier et en bonne santé.

Touré (5/5). Man of the match, évidemment.

Lovren (BringbackourSakho/5). Par principe.

Moreno (4/5). Le saviez-vous ? Sous Rodgers, Alberto chantait « Le Mal-aimé » dans les vestiaires. Aujourd’hui, c’est plutôt « La Bamba » des Lobos. Les temps changent vite.

Milner (3/5). C’est bien mais peut mieux faire.

Lucas (3/5). He did well. We take it. (bilingue LV1 magueule).

Allen (4/5). Le saviez-vous ? Sous Rodgers, Alberto chantait « La Bamba » dans les vestiaires. Aujourd’hui, c’est plutôt  « Le Mal-aimé » de Clolo. Les temps changent vite, mais des éclairs apparaissent.

Ibe (4/5). A laissé Clyne seul sur son côté comme tu délaisses ton fond de bière trop chaud pour être bu. Mais a fait preuve de vivacité, d’éclairs de génie comme toi en soirée.

Benteke (3/5). On avait Suarez, qui alliait spectacle et buts. On a désormais Benteke, qui allie dégueulasseries et buts. Ok, on prend.

Firmino (3/5). Pas dans son assiette aujourd’hui. Franchement, qu’il reste étincelant en championnat et moins en Europa, de toutes manières on se fera sortir comme des connards par un obscur club ukrainien au prochain tour. *se fait tabasser par Klopp pour avoir dit ça*

 

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1 thought on “Liverpool – Bordeaux (2-1) : la Reds academy livre ses notes

  1. Une blague, des bordelais qui n’en veulent mais pas trop quand même parce que y’ a pas forcément de prime à choper
    Bref une gros match de merde

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