PSG-Ajaccio (0-0) : l’ Aiacciu Académie livre ses (bonnes) notes

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Perfettu content et pas cocu.

ICI C’EST PARIS AJACCIO

Une semaine après une pitoyable élimination en Coupe de France, Ajaccio créé l’exploit de ramener un point du Parc des Princes. Il n’y a bien que l’ACA qui est capable de perdre contre le neuvième de National puis de faire match nul contre l’un des clubs les plus riches et les plus talentueux de la planète. Albert Emon réussit ainsi son premier coup d’éclat mais ce sont bien les joueurs qu’ils faut remercier. Arc-boutés dans leur camp pendant 90 minutes, les acéistes ont fait d’une preuve d’une solidité défensive incroyable quitte à délaisser totalement l’attaque. En 1h30, Mutu et Eduardo n’ont jamais su trouver la brèche. Trouver la brèche, c’était le leitmotiv de Frédéric Sammaritano. Malheureusement pour lui et pour l’ACA, le rêve d’un but fut brisé en même temps que Thiago Motta brisa la cheville de l’ancien auxerrois. À dix contre onze, la physionomie du match ne changea pas, Zlatan Ibrahimovic, Lucas Moura et Ezequiel Lavezzi continuant de buter sur une défense corse héroïque. Il faut dire que le nouvel entraîneur avait mis en place une stratégie défensive – avec cinq défenseurs et deux milieux jouant très bas – dans l’optique défendre avant tout et d’évoluer en contre. Solidarité, envie, hargne ont été les maîtres mots de ce match qui restera dans les mémoires ajacciennes et parisiennes. Car oui, en deux matchs contre le PSG, l’ACA n’a pas perdu et n’a surtout pas pris de but.

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(Ricardo) FATTI DIVERSI

– Le tacle de Thiago Motta était dégueulasse, ok. Mais le pire c’est ensuite la réaction de Thiago Silva qui a accouru vers l’arbitre pour l’engueuler et lui baisser le bras.

– D’ailleurs, c’était le soir de la malédiction des Thiago. Motta a été expulsé alors que Silva est sorti sur blessure. Heureusement pour eux, ni Thiago Alcantara ni Thiago Messi n’étaient présents. Dieu sait ce qu’il leur serait arrivé.

– Une queue de cheval et une tête de con : c’est bien Zlatan. ( Si tu veux voir le magnifique Gif sur le suédois, clique ici parce que le Perfettu ne maîtrise pas encore toute la technologie)

– Le Perfettu était au Parc des Princes accompagné des I Sanguinari et de l’Orsi Ribelli. Il en a même fait un compte-rendu.

 tactique PSGACA

ANNUTAZIONI :

Ici c’est Ochoa 5/5 : Dieu a désormais un visage et un nom. Guillermo Ochoa a encore une fois été exceptionnel en sauvant son équipe à plusieurs reprises. Memo a dégoûté Matuidi, Alex et Ibrahimovic grâce respectivement à une détente extraordinaire et à une parade de la tête. À cela s’ajoute des sorties pleines de sérénité et de force. Une fois la loi sur le mariage pour tous promulguée, il recevra 65 000 demandes en mariage de tous les habitants d’Ajaccio.

Ici c’est Bouhours 3 et demi/5 : bouffé par Jallet en début de match, il lui a fallu 26 minutes et un tacle salvateur dans la surface devant Moura pour se mettre totalement au niveau. S’en suivra une partie propre.

Ici c’est Felipe Saad 4 virgule 5/5 : le mec qui passe de la réserve à une titularisation au Parc a réussi à cadenasser Zlatan Ibrahimovic. Le meilleur défenseur brésilien sur la pelouse, c’était lui. Et pas Alex ou Thiago Silva. T’entends ça Luis Felipe Scolari ?

Ici c’est Poulard entre 4 et 5/5 : très peu de ballons joués mais une qualité de récupération et de relance impeccable. Preuve en est son 100% de passes réussies. N’oublie pas Yohann, la retraite ce n’est qu’à 62 ans.

Ici c’est Maire 5/5 : plus imprenable que les falaises de Bonifacio, Arnaud Maire a étonné. À son actif, beaucoup de tacles dans la surface qui ont permis à son équipe de ne pas prendre de but. On notera une intervention du menton devant Ibra à la 26ème, un tacle sur Matuidi à la 30ème, une intervention devant Ibra cinq minutes plus tard et devant Lavezzi à la 37ème. Bref, une performance aboutie qui en appelle d’autres.

Ici c’est André 4/5 : pour son retour au poste d’arrière droit, le jeune joueur n’a pas déçu. Avec beaucoup de jus pendant tout le match, on l’a vu défendre, tacler, garder le ballon, dribbler et même frapper à deux minutes de la fin. Du coup, plus besoin de recruter un arrière droit flingué du genre Cédric Hengbart.

Ici c’est Pierazzi 3virgule cinq/5 : plus solide que la pierre, on le surnommera dorénavant J-BRocazzi.

Ici c’est Lasne 3+1.5-1/5 : un peu en retrait par rapport à ses coéquipiers, on l’a tout de même vu défendre et attaqué. Il a tellement fait d’efforts qu’il finit le match perclus de crampes. De bonne combinaisons avec André.

Ici c’est Sammaritano 5/5 : il ne mesure qu’1m62 et pourtant vendredi soir Sammaritano était immense, plus grand que la Tour Eiffel. Entre dribbles chaloupés qui ont fait bouffer l’herbe aux parisiens et retours défensifs qui lui ont valu un carton jaune, le petit, notre petit, a fait une première mi-temps parfaite. Mais Thiago Motta qui devait en avoir marre de voir Sammaritano a décidé de mettre fin à tout cela en le taclant violemment sur la cheville. Blessé, Sammaritano sortit alors que le brésilien fut logiquement expulsé.

Ici c’est Eduardo 3/5 : et si Eduardo n’avait plus la tête à Ajaccio ? Le brésilien a perdu pas mal de ballons, à sa décharge, il faut dire qu’il était esseulé dès qu’il partait en contre. Ces derniers temps Eduardo n’est pas très prolixe. Mais Eduardo s’en fout, il ne sait pas ce que ça veut dire.

Ici c’est Mutu la moitié de 5/5 : comme trop souvent, le roumain ne s’est montré à son aise que sur les coups-francs qu’il tire. Aussi mobile qu’un roumain unijambiste posté sur la Ligne 5 et aussi disponible qu’un téléphone Free au milieu de la Pampa, Mutu n’a, sur ce match, rien eu à envier à son meilleur ennemi Zlatan Ibrahimovic.

I RIMPIAZZANTI :

Begeorgi, 45ème, 4/5 : #LeFootballVrai n’est pas mort, non. Celui qui l’incarne le plus en ce moment c’est Fabrice Begeorgi. On le sent plus qu’heureux d’être sur le terrain. Après une longue blessure, il revient peu à peu et il s’est cette fois-ci installé en milieu de terrain défensif. Un esprit de combattant mais un bel esprit comme lorsqu’il soulage Lucas de ses crampes en lui tenant les jambes en auteur. Après la fin du match, sa joie et son entrain vis à vis du public acéiste était magnifique à voir. Il a même jeté son maillot et son short avant d’aller défendre un membre égaré de l’Orsi Ribelli sur la pelouse qui se faisait tabasser par des connards de CRS. Respect Fabrice, et continue ainsi.

Delort, 72ème, NN : il retrouve du temps du jeu mais toujours pas le chemin des filets. On ne peut rien lui reprocher, il a tout donné. Comme Rocco Siffredi dans ses tournages.

Lippini, 85ème, NN : spécialiste du air-tacle a encore fait une démonstration de son talent. Mais il a aussi fait la démonstration de son envie débordante.

Le prochain match, c’est samedi soir contre Valenciennes. Une victoire est attendue pour bonifier ce bon point pris à Paris. À L’OURS !

Perfettu Erignacci.

5 thoughts on “PSG-Ajaccio (0-0) : l’ Aiacciu Académie livre ses (bonnes) notes

  1. je n’ai pas vu une seule seconde de ce match; mon intervention est donc inutile.

  2. Le match fut une vraie purge. Les corses ne sont même pas descendu du bus. Ils se sont contenté de le garer sur la pelouse devant Ochoa. Si le  » #FootballVrai  » c’est refuser le football et le jeu, bah vive le football stass et paillettes.

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