Rennes-Montpellier (2-1) : la Paillade Académie poignarde la rentrée avec une saucisse

Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.

C’est joli, un vélo. C’est clinquant, ça file dans le vent comme une étoile dans le ciel en retard pour donner des vœux aux petits garçons rêveurs. C’est presque une continuité parfaite du corps, juché sur la machine pour parcourir ces petits kilomètres qui mènent, sait-on jamais, au bonheur.

C’est joli, un vélo. Ça fait « dring, dring » joyeusement dans les faubourgs. Et puis, c’est propre, un vélo. C’est écolo, comme disait mon vieux prof de techno qui sentait très fort et qui portait un k-way Quechua, peu importe les saisons. Il doit être mort, à l’heure qu’il est. Il doit sentir encore plus fort.

C’est joli, un vélo. Surtout quand sa pilote l’est tout autant. Bon, maintenant qu’on nous a enlevé certaines données, l’analyse est plus complexe. Il faudrait bien que Frank Michael revisite à son tour un de ses tubes pour l’occasion : toutes les femmes sont belles, avec un masque.

C’est joli, un vélo. Par contre, le prochain qui me coupe la route sans crier gare ni merde, j’en fais une œuvre d’art contemporain.

Les notes :

Omlin (2/5) : Enchanté. Désolé. Bonne chance.

Congré (1/5) : A gagné en poids, pas en QI.

Le Tallec (2/5) : Achille Talon, la loi du bidouble.

Mendes (1/5) : Le chariot était cassé pour le retour à la ligne.

Ristic (2/5) : Rien à envier à Mesrine en terme de cavale.

Mollet (1/5) : Jack.

Chotard (3/5) : Bien au contraire.

Souquet (2/5) : Tintin au pays des courses inutiles.

Savanier (1/5) : Une condition physique au subjonctif passé.

Laborde (2/5) : Inexistence sans conscience n’est que ruine de l’âme.

Remplaçants (y en a beaucoup trop purée) :

Sambia de janeire, Oyongo forever, Dolly, partons, Benchama j’habite chez une copine et Skuletic mais sans tact.

Le bisou vigneron.