Rennes-PSG (0-2), la Breizhou Académie livre ses notes

Rennes-PSG, match de gala pour la force de la galette saucisse, mais qui en fait s’en fout un peu parce que tous les esprits des supporters sont déjà plus ou moins à la finale de la coupe de la ligue. Totonetti avait en effet bien prédit il y a deux an qu’on jouerait le titre si on parvenait à garder nos jeunes. Bon, il a juste oublié de préciser que ce serait uniquement le titre le plus pourri qu’on jouerait. Il n’empêche que faute de galettes-saucisse, on mange des galettes au beurre. Donc, bon, on va pas bouder notre plaisir d’aller une 2e fois au stade de France en plus de 100 ans d’existence, et d’aller boire des coups avec les potes de Fabien Lemoine qui ne doivent pas être des mauvais bougres (sauf Mollo qui a l’air au moins aussi con que Ménez, et sauf Ruffier aussi, qui a l’air aussi sympa que Samir Nasri doit être un mec cool. Puis Jean-Pascal Mignot a un prénom louche. Et bien sûr Jonathan Brison est roux en plus d’être pas mal Sergio Ramos sur les bords).

Même le site officiel communique essentiellement autour de la finale : http://www.staderennais.com/index.php?rb=22&id=AT8055
D’ailleurs 42 ans sans coupe, et comme un symbole, on jouera contre Saint-Etienne, préfecture du 42. Il est évident que ce n’est pas un hasard. Mais malgré mon druidisme, impossible de savoir si c’est bon signe ou pas. Ce qui est sûr, c’est qu’à cet âge là, Taribo West jouait encore au foot, alors qu’Abdoul Camara, non.

« Salut, c’est Etienne. Je suis en vacances depuis 3 ou 4 mois, mais tout se passe super. Je comprends pas trop pourquoi vous voulez gagner un truc, mais si ça vous fait plaisir, je tiens à vous dire que je serai avec vous. Par la pensée, parce qu’à Paris, il fait quand même vachement moins beau qu’à Toulouse. »

Konpozision

C’est la même que la semaine dernière sauf que Danzé remplace KTC blessé et qu’Alou remplace Makoun, au repos, et mis de côté parce qu’un jaune pouvait le priver de finale.

Côté parisien, je laisse le gamin d’en face vous les présenter.

« Hi, it’s John. J’ai deux doigts coupe-faim pour Salma si elle veut. »

Ar matc’h

Pas facile de bien se souvenir d’une rencontre qu’on s’est empressé d’oublier en picolant trois fois plus que d’habitude après le match, histoire de fêter les nouvelles hémorroïdes de l’Editeur, venu sur sportdub pour les annoncer. Il est à noter que Roazh Takouer était parti commenter le match avec Simon Trouplin sur le site des commentaires alternatifs, tandis que Nick Thomert opta (quin, comme Olivier, santé) pour un bar avec des bières et des Bretonnes, comme tout bar qui se respecte.

Pour résumer le match rapido, l’entame est plutôt parisienne mais l’arrière garde rennaise ne rompt pas. Les premières tentatives n’ont même pas le temps d’inquiéter Billy, un pied, une tête ou un crampon rennais venant contrer le cuir et l’envoyer plus ou moins loin de la zone fatidique.
La première accélération de Pitroipa arrive et suffit à ce que le bloc rennais monte plus haut et se procure les premières vraies occasions, par l’intermédiaire de Diallo par exemple, pas loin de marquer son premier but en pro. Féret y va également de sa tentative, mais sa frappe préfère caresser le poteau, comme pour lui dire, qu’il va devoir attendre la finale pour faire trembler les filets. Dans le même genre, Danzé n’est pas loin de dévier un coup-franc, mais il lui manque quelques décimètres makelelien pour la mettre bien au fond.
Paris n’est pas des plus sereins. Rien d’étonnant à cela quand on voit leur défense bricolée pour ce soir, avec Zoumanal Camara en capitaine. Sirigu n’est tellement pas rassuré qu’il se lance dans une série de dribbles sur la largeur du terrain en poussant le ballon à 3 m à chaque fois, se résignant finalement à le foutre en touche avant de faire une vraie boulette.

Reste que Paris peut exister en contre, mais Gameiro est difficilement trouvable, c’est à dire soit horsjeu, soit tellement surpris de réussir son contrôle qu’il en perd la balle. Zlatan est à peine plus menaçant au point que lorsqu’il trouve enfin l’opportunité de marquer il préfère rendre le ballon gentiment à Costil, le trouvant sans doute trop bel homme pour un scénario aussi cruel.
Le score à la mi-temps est donc de 1 partout, et Carlo décide donc de faire sorti son Verratti averti, qui n’en vaut pas vraiment deux, en lieu et place de David Beckham pour le plus grand bonheur des Parisiens venus en tribune, des Dames, et même des supporters plus traditionnels qui n’auraient jamais cru ça possible de voir un jour le plus beau des vendeurs de slips fouler leur pelouse.

Et ça, vous l’auriez cru possible aussi ?

 « Salut c’est Usain, mon équipementier vient de me dire qu’il avait un club de foot et qu’il pouvait m’organiser un dîner avec Salma Hayek. Donc, je vous dis Allez Rennes et Kenavo les bouseux. »

La deuxième mi-temps sera pourtant plus difficile dans le jeu pour les Parisiens. La possession de balle est cette fois-ci à l’avantage des Rennais, qui parviennent plus d’une fois à faire un peu paniquer cette défense bancale, sans toutefois inquiéter réellement Sirigu ne serait-ce qu’en trouvant le cadre.

A l’inverse, plus d’espace pour les attaquants parisiens, et donc des contres à jouer qui permettent tout d’abord à Jérémy Ménez de rappeler qu’il a quand même quelques qualités footballistiques en se promenant dans la moitié de terrain rennaise sans qu’aucun adversaire ne l’inquiète. S’ouvrant grand le chemin du but, il gagne tranquillement son duel face à Billy et s’en va rappeler au public parisien qu’il n’a pas qu’un nom, mais aussi un numéro, à défaut d’être un homme libre.

Rennes n’en veut, Rennes pousse, mais Rennes reste brouillon pour ce match de gala. On a montré un meilleur visage que précédemment, mais sans atteindre le niveau classe mannequin. Paris finit par tuer le match à la toute dernière seconde, par un but d’Ibrahimovitch, qui a préféré assurer le coup bien que le centre-tir de Beckham prenait déjà la bonne direction. Il était apparemment horsjeu, mais bon, lui, c’est Zlatan, il a le droit, et vous, vous êtes qui putain ?

Au final, le score est plutôt flatteur pour les Parisiens qui ont profité de leur présence en cette terre où l’autoroute est gratuite pour foncer un peu plus vers un titre qui ne devrait pas leur échapper.
Côté rennais, on notera « du mieux », bien qu’on notera aussi une incapacité à marquer en ce moment (pas moins de 19 tirs côté rennais, soit plus de 2 fois plus les Parigots). Du mieux qui reste à relativiser, d’abord parce que quasiment toutes les équipes de France jouent mieux quand elles affrontent Paris, ensuite parce que ce n’était pas le PQ$G type, enfin parce que les affronter entre deux ¼ de finale de LDC était sans doute l’un des meilleurs moments pour les prendre. On s’est donné les moyens pour sans y parvenir, c’est déjà rassurant.

Et puis défaite ou pas, ça ne nous fera pas oublier ça.

Par contre, ça, on va s’empresser de l’oublier.

Les gras du Stade

Costil 2/5 : A part sa sortie pourrie sur corner en première mi-temps qui a du coup donné l’envie à Beckham d’en tenter un direct, sa prestation était tout ce qu’il y avait de plus honorable. Mais ça devient un peu tendance d’en dire du mal. Sauf bien sûr dans la presse locale qui a un train de retard, comme d’hab, et qui donc commencera à le défoncer quand il redeviendra décisif.

Danzé 3/5 : Trop gentil le Romain… il laisse Ménez passer presque toute la défense en revue alors que les capitaines rennais mythiques précédents (Mangane, Petter Hansson, Mensah, Jeunechamp pour ne citer qu’eux) l’auraient proprement découpé. Enfin proprement, ça reste à voir. Mais gentleman, Romain a dû se dire que le Méneuneu d’en face avait déjà suffisamment de problèmes dans la vie pour en rajouter. Par exemple Jérémy va être le père de l’enfant d’une grognasse de la télé réalité. Deux mauvaises nouvelles en même temps. Dur.

« Salutte c’est Petter. Ici on se gèle les glaouis, donc j’aurais rien d’autre à futre que regarder la finale de dans 2 semaines en supportant Rennes, parce que j’y ai laissé une partie de mon cœur et de ma dentition. »

Boye 3/5 : Meilleur défenseur du match, Parisiens inclus. Ça veut tout dire. Bien sûr, il a trouvé le moyen de se prendre un jaune sur une action pas franchement des plus dangereuses, a failli ouvrir le score contre son camp, et aurait pu se prendre un deuxième jaune pour une main dans la surface adverse, montrant au passage qu’il était meilleur à ce jeu-là que Sirigu. Mais il nous a surtout collé une superbe demi-molle, type saucisse, en réalisant une percée fofolle où il dribbla pas moins de 4 futurs champions de France. Beaucoup se foutent de sa gueule, mais faut reconnaître qu’avec 11 Boye sur le terrain, on aurait sûrement gagné quelques matches en 2013, ne serait-ce que parce que certains adversaires préféreront déclarer forfait avant même le coup d’envoi.

Kana-Biyik 1/5 : Voulait se mesurer à Zlatan alors qu’il n’avait pas réussi à contenir Giovanni Sio et Djamel Bakar. Résultat , ben, Zlatan a marqué alors qu’il avait presque tout fait pour ne pas y arriver justement. Signalons au passage que pour l’instant, toutes les équipes de L1 ont marqué au moins un but aux Rennais sauf Valenciennes et son Torrès du pauvre, un des meilleurs joueurs du monde d’après Lalanne. Mais il leur reste encore un match retour pour sauver l’honneur.

Mavinga 1/5 : Son découpage de Parisiens aurait fait plaisir à voir s’il ne l’avait pas fait sur le plus nul d’entre eux. Il s’est ensuite préoccupé à courir dans tous les sens comme un poulet décapité. Avec beaucoup de talent. Toujours en retard, jamais au marquage, c’est généralement son crédo parce que ça lui permet après de tacler à l’arrache, il a cette fois-ci été mauvais offensivement, en ralentissant systématiquement les actions et en jouant vers l’arrière. A même réussi à piquer un sprint de malade en conduisant la balle vers le but de Costil ; on a eu peur qu’il colle une praline en lulu pour conclure cette action invraissemblable jusqu’au bout.

Alou Diarra 2/5 : On ne sait toujours pas trop à quoi sert Alou, mais on saluera ses efforts exceptionnels samedi, puisqu’il a osé faire 3 passes vers l’avant, et presser deux fois l’adversaire dans sa moitié de terrain. En progrès donc. En fait, on pense qu’il a été recruté pour jouer la finale, bien qu’on ait de gros doutes sur le fait que ce soit une bonne idée.

Pajot 4/5 : Totonetti s’enflamme un poil en disant qu’il a réussi de gros progrès et qu’il est très proche du niveau international. Mais pour le coup, il a confirmé ses bonnes dispositions du moment et a profité de la nullité d’Alou pour bien s’entraîner à jouer vers l’avant alors qu’il avait tendance à laisser Makoun le faire.+1 parce qu’il a réussi à ne pas se prendre de jaunes pour la deuxième fois consécutive, soit probablement la première fois de l’année. Il s’est même permis de pogoter Ibrahimovic, ce qui l’a juste un peu décoiffé pour la fin de match.

Pitroipa 2/5 : Une première accélération qui met le dawaa dans les rangs parigots et qui restera le truc le moins approximatif qu’il ait réussi samedi. Le reste était grave à l’arrache, mais suffisant toutefois pour presque décoiffer le playboy qui sert de gardien aux Parisiens ou Zoumana Camara, qui pourtant n’a pas de cheveux.

Féret 3/5 : Pas transcendant, mais quelques bons ballons lui ont suffi pour expliquer à la terre entière qu’il sera bien présent dans 15 jours. Le problème étant que Féret ne peut pas être au top si les deux autres milieux offensifs ne sont pas bons à ses côtés. Et quand Féret n’est pas bon, le Stade rennais non plus. Et quand Rennes n’est pas bon, les milieux offensifs ont du mal. Merde…

Diallo 2/5 : Du mieux, il a été correct pendant 30 minutes, soit 6 fois plus de temps que lors de ses titularisations précédentes. Il n’était pas loin de déniaiser enfin sa feuille de stats par deux fois, si Sirigu et un pied (pas à terre) parisien n’avaient dévié ses timides frappes. Joue toujours comme un puceau : il tâtonne dans tous les sens sans trouver l’ouverture, qui va bientôt finir par se refermer, à n’être ainsi pas honorée comme il se doit.

Fantamady (1/5) : il a fait pchittt, Fanta. Disons que si on entrevoit un certain potentiel quand il joue contre Nancy, on ne voit plus rien du tout quand il joue contre Paris. Même un Paris A’ comme ce fut le cas samedi.

Les entrées en jeu

Konradsen 3/5 : Il n’a plus mal au doigt et a profité de ces quelques minutes pour montrer des trucs assez culottés, genre des passes vers l’avant, un placement haut, des courses. Sur le banc, Alou Diarra a halluciné de voir un joueur aussi audacieux et nuisant autant à l’équilibre défensif de l’équipe.

Erdinç 2/5 : il est rentré en voulant tout déchirer, comme un pédophile sortant de prison lâché dans une cour de récré d’école maternelle. N’a pas réussi à pécho, malgré ses efforts, comme un pédophile au micro-pénis lâché dans une cour de récré d’école maternelle du Nord Pas de Calais et qui donc n’a impressionné personne.

Sané 2/5 : c’était un peu mieux que Diallo, mais en fait, non. A leur décharge, le premier est censé être un 10 qui joue ailier gauche quand l’autre est un 9 qui joue ailier droit. Il y aurait sinon comme possibilité de tenter autre chose qu’un 4-3-3, mais Totonetti n’est pas au courant.

« Salut, c’est Jimmy. M’emmenez pas au pays des bâtards, je vais avoir des problèmes sinon. Mais si vous pouviez quand même leur botter le cul, ça serait sympa. Sinon, s’il y a un recruteur dans le stade, qu’il n’hésite pas à me joindre. »

Les autres apparitions

Douchez Non noté :paye ta carrière anale, Nicolas. Content d’être payé pour déconner sur le banc, même s’il est privé de son pote Hoarau (aussi drôle que bon footballeur), et faire rire un adolescent italien. Même quand tu t’es pris ce fameux but de Denneboom (tête molle placée en plein milieu du but, à 1 mètre de hauteur) qui nous a éliminé de la coupe d’Europe, tu ressemblais à un joueur de foot, au moins.

Ménez 1/5: puisqu’il paraît qu’il est sélectionnable en équipe de Bretagne, alors que nous, on l’aurait plus vu comme international mongolien, il faut bien parler un peu de lui. Il a été nul, mais il a planté à peu près le même (très joli) but que Féret contre Evian l’année dernière. Il a sinon montré qu’il avait appris à compter jusqu’à 7 pour célébrer son but alors que chanter « oh oh jolie poupée » aurait été de bien meilleur goût.

Stéphane Guy 0/5 : un festival. A commencé très tôt dans le match avec un élégant concours de la plus grosse, en listant les joueurs du banc parisien et en annonçant que même Pinault ne pouvait se les payer. Avant de rire grassement.
En plus c’est faux, on sait tous que Pinault est tout à fait capable de se payer un Lucas.
L’infernal Stéphane Guy a continué ensuite en commentant avec beaucoup d’application le match du Pet SG, se rendant compte de temps à autre qu’il y avait une autre équipe sur le terrain.
Avec l’entrée en jeu de Beckham, plus personne ne pouvait le retenir. Stéphane, personne ne te jettera la pierre de regarder un match avec la main dans le slip, mais par pitié ne le fais plus quand tu commentes en même temps, c’est bigrement embarrassant.
Beckham, donc, « mériterait un ballon d’or d’esthétisme« , D’ailleurs, regardez, messieurs dames comme il tape SOUS le ballon avec le pied ! Non mais quel ralenti splendide. Regardez comme il tire bien les corners…. ah… euh, oui bon là il a raté, mais c’est rare.

Les dudules qui se promenaient en ville avec des maillots Ibrahimovic 0/5 : ou vous êtes vraiment des Parisiens ou vous êtes des mouches à merdes. Ce qui revient à peu près au même réflexion faite.

Les non apparitions

KTC et Makoun : vous nous avez bien manqués, les loulous. En espérant que vous serez là le 20. Pour Jean II, c’est sûr sauf accident entre temps. Pour notre guerrier autiste préféré, c’est moins évident. Pour John Mensah, c’est très compromis.

 « Salut, c’est Dany. Laissez-moi tranquille s’il vous plaît ».

Roazh Takouer et Nick Thomert remercient Rouge-mémoire qui leur a permis de faire toutes ces captures d’écran de « la vague rouge »

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