Sochaux – Lyon (1-3), la Lionceaux Académie livre ses notes

« Chaque jour qui passe ajoute une plaie à ses blessures. » William Shakespeare, à propos d’Edouard Butin. C’est la déprime pour la Lionceaux Académie… 

La tristitude :

Désolé, mais il faudra attendre pour avoir l’image du nouveau maillot

La vidéo officielle : Si tu ne cliques pas, Eickmayer continuera d’être titulaire.

Le résumé de Jean-Claude et Bernard : Théoriquement, ça aurait pu être un beau et un bon match car Sochaux s’est fait une spécialité de briller face aux meilleurs du championnat, donc soit cela a changé et qu’on sera nul contre tout le monde, soit vous pouvez parier sur la descente de l’OL en Ligue 2…

De notre côté, autant le dire de suite l’objectif était d’éviter de prendre une fessée. Mais, face à notre bête noire à Bonal (qui affichait 14 victoires sur notre pelouse avant ce match) la tâche est rude. Oui, le FCSM aime tendre ses fesses face aux lyonnais, histoire de leur donner l’avantage pour la suite du championnat.
Mais là où nous sommes fier, c’est lorsque ce club, dirigé par l’Homme Dont On Ne Prononce Pas le Nom associé à un chauve misogyne, tant les siennes au niveau des transferts. Frau, Pedretti, Monsoreau, ont ruiné leur carrière à l’OL tout en coûtant de l’oseille à ce club.
Pourtant, nous apprécions Lyon, pour sa gastronomie, son équipe féminine. Hélas, l’arrogance lyonnaise, en quête d’un passé lointain, très lointain me fait saigner. Mais bon, laissons les vielles rancœurs de côté et accueillons comme il se doit le club septuple champion de France.

2’ : Carlao tente une caresse douce comme la première goutte de la rosée de printemps sur un parterre d’azalées mais l’arbitre n’aime que les tulipes, carton jaune pour un incompris de la poésie.

4’ : Bakambu nous rappelle le naturel et une partie de l’histoire serbe grâce à la faute de Bisevac. Penalty que Boudebouz transforme sans difficulté, il n’a toujours pas raté un seul penalty en Ligue 1. 1-0.

5’ : Pour ce début de match, Corchia se la joue sociologue et veut combattre les préjugés en montrant qu’on peut être petit et svelte et bousculer un grand athlétique, peut-être binational. Malheureusement l’arbitre manque d’ouverture d’esprit, carton jaune.

6’ : Kanté a beaucoup travaillé cet été, surtout en lisant Femme Actuelle et les astuces pour avoir de belles fesses, il décide donc d’essayer de montrer ces capacités anales, mais heureusement pour nous évite le csc en déviant un coup-franc de Gourcuff avec ce majestueux postérieur.

12’ : Corchia continue sur sa croisade contre le racisme en décidant de s’occuper aussi des blancs, en l’occurrence Gourcuff qui dans l’axe avait bien prit la profondeur.

14’ : Corner pour Lyon suite à une intervention de Corchia sur Bédimo, Eickmayer en voulant dégager son camps nous montre qu’il a un Ronald Zubar dans chaque jambe, Bonal frissonne d’en bas…

15’ : Duel entre Gourcuff et Pouplin remporté par ce dernier, le combat capillaire de ce match sera sans pitié, mais pour l’instant, avantage à la frange sochalienne.

A ce moment là, on pourrait croire qu’à un moment du match, Corchia glisserait à l’oreille de Gourcuff « You’re my bitch » tellement le lyonnais est dominé…

24’ : Pouplin relâche le ballon après un bon arrêt… bah quoi ? Personne n’est parfait.

30’ : Mais il sait que si la perfection n’existe pas, on peut l’approcher en boxant de manière autoritaire une bien belle frappe de Grenier sur coup-franc.

31’ : Contout déménage la défense lyonnaise, fait un 100 mètres tout en saluant Usain Bolt puis va chauffer les gants de Lopes, comme ça, pour le plaisir. On dit que certains joueurs sont explosifs, j’espère qu’il n’explosera jamais, un bœuf avec un poulpe sur la tête qui éclate, c’est dégoutant.

33’ : Corchia laisse quelques instants Gourcuff pleurer seul en position fœtale pour lui aussi se distinguer devant le but de Lopes. La transversale est une pute.

34’ : Egalisation lyonnaise, Peybernes a oublié qu’il y avait quelqu’un dans son dos, un oubli que ceux qui ont connu la conscription ne font plus. 1-1.

Boudebouz n’a réussi qu’une seule chose, le penalty, sinon presque à chaque fois qu’il touche le ballon, c’est une perte de balle.

38’ : Gourcuff voit plus Corchia que le ballon en ce moment, encore un tacle parfait du sochalien.

Oui, Eickmayer est vraiment sur le terrain…

42’ : Lâché par une défense aussi détendue qu’un gros membre à la fistinière, Pouplin est battu sur une frappe de Lacazette, sa colère suite à cet abandon est si forte que sa frange s’enflamme. 1-2.

C’est la mi-temps à Bonal où les J&B sont logiquement dominés par des mangeurs de saucissons. Le FCSM avait pourtant bien commencé mais face à l’OL le moindre relâchement se paie cash. Par contre, une certaine interrogation quant à la composition de coach Hély. Notre entraîneur est un plaisantin, car titulariser Eickmayer face à un gros, c’est comme confier ses enfants à un curé : tu prends des risques. Quand on pense que Doubaï est sur le banc…

47’ : La défense, encore aux vestiaires, décide de laisser Gourcuff se venger du marquage de Corchia et enfonce le clou pour Lyon. 1-3.

49’ : Enfin 11 joueurs sur le terrain pour Sochaux avec l’entrée de Doubaï, c’est Eickmayer qui cède sa non-place, et on assiste du coup à un miracle à Bonal, un changement avant la 70^ème minute.

Le FCSM a fini d’arrêter de jouer, mais trop tard, c’est con…

58’ : Après la vengeance de Gourcuff, voilà celle de Bédimo, grand pont sur Corchia.

61’ : Bon centre de Faussurier, c’est juste que Privat était à la réception. Consterné par cela, Hély décide de le sortir au profit de Butin… 2 changements avant la 70^ème minute, Hély est soit mourant, soit désespéré…

68’ : La défense lyonnaise voulait-elle faire un hommage au petit Aly de Valence en essayant le csc mais avec moins de talent ?

69’ : Boudebouz tire, voilà… rien.

72’ : Butin est blessé, la vie a rejoint la barre transversale, c’est une pute.

80’ : Bon centre de Faussurier, mais  l’équipe n’y est déjà plus…

3 buts, blessure de Butin et maintenant une relance foireuse de Peybernes… c’est la fin.

82’ : Bakambu même seul et en hors-jeu n’arrive pas à marquer, quand ça ne veut pas…

Contout est bien le seul a avoir tout donné à chaque instant, encore une fois le meilleur Sochalien sur le terrain.

90’ : Corchia qui se bat encore, ne lâche rien et arrive à centrer pour Boudebouz qui frappe, et voilà…rien.

On en restera là. On a perdu, comme l’avait prédit les parieurs. Dommage, on avait bien commencé, mais au final c’est l’OL qui gagne. On ne joue pas assez la gagne, on a un coach qui fait des choix sportif bizarre telle que la titularisation d’Eickmayer. Nous n’avons rien contre lui, mais face aux mangeurs de quenelles, tu ne peux pas le titulariser. Tu ne rends pas service au joueur, car il est perdu, ne sait plus quoi faire, il choppe une pression monstre et il ne montre pas ses qualités. Nous pensons qu’il faut le faire jouer en coupe, pour qu’il s’aguerrisse, ou face à des équipes telles que l’ASNL (ah non, ils sont en L2) ou alors Guingamp (il y a trop de bretons en L1).

Fade to black :

Simon Pouplin   4/5 : Certes, il en a encaissé trois, mais cela est plus du à une défense absente plutôt qu’à un manque de talent, talent qu’il a d’ailleurs montré à plusieurs reprises, notamment lorsqu’il boxe le coup-franc de Grenier. Ainsi, on ne peut pas vraiment lui tenir rigueur de la défaite.

Sébastien Corchia   4/5 : Il a (en tout cas au début du match) complètement dominé Gourcuff en anticipant, interceptant et taclant tout ballon en destination du fils du Génial Génie déprimé. S’il a pu connaitre une baisse de régime, il n’en n’est pas moins resté combatif et c’est quelque chose de presque rare à Sochaux par les temps qui court…

Mathieu Peybernes   3/5 : Autant il s’est montré volontaire et autoritaire dans ses interventions, autant il s’est chié liquide dessus sur au moins 2 buts lyonnais et sur une relance, mais comme pour Corchia, il a droit à un point supplémentaire par rapport à une note plus objective du fait d’une certaine combativité affiché, contrairement à son comparse de défense centrale dont nous allons maintenant parler.

Cédric Kanté   2/5 : Il était comme un vulgaire SDF, complètement à la rue… On le sait bien, la vitesse est son point faible et celle des joueurs lyonnais, combinée avec la précision de leurs passes a été fatale à Kanté qui a toujours semblé avoir au moins 2 culs de retards sur le joueurs qu’il devait marquer. Au fait que devient Yaya Banana ? Ne pourrait-il pas être une alternative de temps en temps ?

Julien Faussurier   2/5 : Il a une belle qualité de centre, ça c’est une certitude comme dirait un supporter alsacien à Bonal (venu là car c’est trop déprimant de supporter un club alsacien de nos jours, rendez-vous compte que le milieu de terrain le plus remuant de RC Strasbourg est Benjamin Genghini, que de souvenirs…). Mais il est encore trop absent dans le jeu, laissant trop d’espaces de son côté, mettons pour le moment cela sur le compte de l’adaptation à son nouveau club et attendons de voir.

Joachim Eickmayer   0/5 : Nous sommes désolés, et nous le répétons, nous n’avons rien contre Eickmayer, mais ce n’est plus possible… Comment peut-on laisser un jeune inexpérimenté être titulaire contre Lyon alors qu’il avait déjà montré toute l’étendue de ses limites actuelles contre Evian ? Qu’il ait du potentiel, pourquoi pas, mais laissons lui le temps de l’exprimer dans un cadre plus adapté. Hély ne doit pas oublier qu’il est l’entraineur de l’équipe première et non des U19 et qu’il doit donc laisser à la formation des jeunes à cette équipe. Remplacé à la 49^ème minute par Thierry Doubaï.

Carlao   3/5 : Il s’en était brillamment sorti contre Evian en étant décisif tout en comblant les lacunes d’Eickmayer. Mais Lyon, c’est un cran au-dessus et il ne pouvait clairement pas faire le travail de deux joueurs au milieu vu les clients en face. Il s’est donc battu comme il a pu et ce dès la 2^ème minute. A revoir avec Doubaï et cela dès le début du match.

Roy Contout   5/5 : Le meilleur joueur sochalien sur le terrain, encore une fois. Certes il n’a pas  marqué, mais quelle activité entre sa frappe qui concluait une course de 80 mètres et justement toutes ses courses, ses appels, il était le seul à vraiment essayer de déséquilibrer la défense adverse, il s’est battu jusqu’à la fin, sans jamais lâcher. C’est pour le moment un exemple de motivation pour le reste de l’équipe.

Ryad Boudebouz   4/5 : Il a marqué sur penalty, voilà. Disons qu’il ne manque pas de bonne volonté sur ce début de saison, mais d’un côté décisif, être moins Abdoul Camara… Il court, il tente des ouvertures, fait des passes et souvent sans résultat si ce n’est une perte de balle. Certes c’est un peu dur de le juger ainsi surtout avec un 4/5 (et ce grâce au penalty encore une fois) mais on attend tellement de lui, surtout avec la saison dernière qu’il n’a pas joué…

Sloan Privat & Cédric Bakambu   2/5 : On pourrait tomber dans la critique facile d’un attaquant lent et pataud et d’un autre glissant, mais ce sera justement trop facile et le problème est pus complexe. Forcement qu’on peut en vouloir aux attaquants de gâcher les occasions qu’ils ont  ou en tout cas de ne pas les exploiter à fond, mais déjà que nous n’avons pas des tueurs en attaque, si en plus, ils doivent compter leurs occasions sur une main de voleur dans un pays islamique, on commence à comprendre que le problème vient aussi et surtout d’un manque de passes. Privat est plutôt fort de la tête, il l’a démontré la saison dernière, pourtant le nombre de centre est famélique, Bakambu quant à lui préfère un jeu basé sur la profondeur et la vitesse, mais rares sont les passes en profondeur. A Hély de travailler là-dessus. Privat est remplacé à la 63^ème minute par Edouard Butin.

Falling again:

Thierry Doubaï   3/5 : Un certain cynisme pourrait nous pousser à affirmer qu’avec l’entrée de Doubaï en lieu et place d’Eickmayer, il y avait enfin 11 joueurs sur le terrain et 2 milieux de terrain. Certes, il n’a pas été brillant ni décisif, mais on le voyait, il était là, il se battait comme il pouvait et c’est déjà tellement plus qu’Eickmayer…

Edouard Butin   : Vous savez que nous sommes des fervents supporters de Butin ici à la Lionceaux Académie et tout ce qu’on a pu éprouver durant ce match se résume à ce qu’il s’est passé avec Butin. L’espoir au début, en le voyant rentrer, on se disait qu’après tout, un miracle ou au moins un but était possible, puis la désillusion, la tristesse de le voir sortir encore une fois sur blessure, mais surtout fier du public sochalien qui a scandé son nom pendant que la civière l’évacuait du terrain. On espère le revoir bientôt, il ne mérite vraiment pas que le sort s’acharne ainsi sur lui. Remplacé à la 74^ème sur blessure par Sébastien Roudet.

Sébastien Roudet   NN : Entré suite à la blessure de Butin, il n’a pu que partager le calvaire de ses coéquipiers sur la fin du match.

Judgement :

Eric Hély   3/5 : Il lui manque 2 points pour avoir la note maximale, 2 points qui s’expliquent par 2 problèmes de coaching durant ce match. Oui, je ne change pas une phrase qui reste vraie. Le premier problème a déjà été soulevé lors du dernier match et évoqué dans cette Académie, c’est la titularisation d’Eickmayer. Il a été invisible et son manque total d’impact a favorisé le jeu des milieux de terrain lyonnais. J’espère désormais qu’il fera ses gammes en CFA avant de revenir avec de plus grandes ambitions en équipe première. Le 2^ème problème est différent, mais malheureusement une réminiscence de la saison dernière : la motivation des joueurs. L’équipe s’est encore une fois totalement relâchée après un très bon début de match, en laissant des espaces de quelques mètres à chaque joueur adverse, ce qui a permis aux lyonnais de renverser la tendance avant même la mi-temps. On a hâte de voir un match du FCSM qui puisse durer 90 minutes.

Jean-Claude Persil et Bernard Lionsot vous souhaite une bonne dépression 2013/2014 avec le FCSM et vous encourage à écouter « La tristitude » d’Oldelaf, « Fade to Black » la version de Sonata Artica, « Falling Again » de Lacuna Coil et enfin « Judgement » d’Anathema.