Arsenal – Everton (2-1) : La Gunners Academy livre ses notes

Everton, y avait pas un moment où ils jouaient bien au ballon ? Beau jeu, Roberto Martinez toussa ? Nan parce que là c’était quand même pas folichon. Bon, ça finit à 2-1 en serrant les fesses fesse parce que les petits gars d’Arsène étaient un peu dans le gaz par moments, mais sinon y a pas de quoi en faire un colloque, hein. Prestation solide, où tout le monde s’est montré au niveau, et on aurait même pas eu une fin de match tendue si certains savaient faire les bons choix au bon moment. C’est bien de gagner ces rencontres-là sans transpirer trop du SIF.

CECH : 3/5
Pas le match le plus serein du Grand, qui nous a sorti une paire d’interventions Lexomil. Mais un arrêt décisif en toute fin de match face à cette fiotte de Delofeu, et une présence somme toute rassurante équilibrent sa prestation.

BELLERIN : 4/5
Où comment faire passer Aaron Lennon pour une tortue anémiée. Pendant ce temps-là, Mathieu Debuchy…

MONREAL : 5/5
Putain, c’était bieng. Cette façon de mépriser Delofeu, de pisser sur chacune de ses initiatives, insultes en espagnol à l’appui. C’est ça que je veux voir. La régularité, la présence, l’impact. Un des meilleurs matchs de l’ami Cheveux de Paille.

GABRIEL : 3/5
Alors oui, il dénoterait pas dans Shining. Ouais, c’est vrai, il est pas bien beau, et ses tentatives capillaires n’aident pas. Ouais, il est brésilien et c’est pas forcément une garantie défensive. Mais c’est un Koscielny en puissance et il en a gros. Et ça j’aime, les crocs qui labourent la pelouse, les interventions avec des grosses couilles.

KOSCIELNY : 4/5
20 minutes à chercher un jeu de mots pourri pour dire qu’il a croqué Lukaku comme un vieux trognon de pomme. Et rien. Une vague piste sur les blagues belges, le Black belge… C’est triste putain.

COQUELIN : 4/5
C’est bon les hipstos, maintenant qu’il a roulé sur la hype Barkley et McCarthy, on peut dire que c’est un client ou toujours pas ?

CAZORLA : 4/5
Sourires, douceurs et bisous, on dirait un album de Faudel.

OXLADE-CHAMBERLAIN : 2/5
Une première période de tête à gifles avec la panoplie habituelle : dribbles décérébrés qui filent en touche, passes pas assez appuyées ou beaucoup trop, et pertes de balles à foison dont CET ESPECE D’ATTENTAT A LA PUDEUR sur l’action qui amène le but d’Everton. Mi-temps, je me dis que de toute façon il a touché le fond. Il est donc logiquement remonté, probablement à coups de pieds au cul. Sa deuxième période a été nettement plus sobre, tout en percussion/transmission, et étonnamment beaucoup plus efficace. Du football quoi.

ALEXIS : 4/5
Me fait penser aux types qui s’amusent à tirer des camions avec leur bite. Bon, OK la comparaison est bancale voire complètement foireuse, en plus Mertesacker jouait pas. Mais vous voyez l’idée… … Nan ?

ÖZIL : 4/5
Joue quand il veut. Et quand il veut, personne n’est au niveau pour le suivre.

GIROUD : 5/5
Match référence cette année pour l’Homme-Slip qui a fait un match plein : pas d’occasion foirée, un but qui aurait pu se transformer en doublé si la barre n’était pas une vilaine petite salope. Et surtout un travail de sape phénoménal sur le pauvre petit Jones et ses 25 kilos tout mouillé.

FLAMINI (à la 81e minute pour Oxlade-Chamberlain) : Il y a des signes qui ne trompent pas : l’entrée de Flamini, c’est que Tonton fait caca culotte. Ceci dit c’est rigolo, on voit à quel point il a plus le niveau, et il se crée trois occases en dix minutes. Kamoulox.

GIBBS (pour Alexis à la 89e minute) : Bambi sur glace.

Alors sinon, match assez instructif. On a appris par exemple que Delofeu était donc une immense salope, Plongeoir d’Or 2014 aux trophées Mort Gamst-Pedersen de la simulation la plus immonde.

Archéologie : on a retrouvé Arouna Koné. Oui, oui, LE Arouna Koné.

Étonnement et découverte toujours : un supporter funky à l’Emirates Stadium. Oh dear. Evidemment il est pas de chez nous

Enfin, le saviez-tu, le Cazorla tacle maintenant. Et il tacle très bien.

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