Claude Pèze a lu dans le Cojon de Cristal de Rico Di Mecouille et y a vu France-Angleterre
Lundi Investigation
Salut à tous,
L’autre soir, après une soirée plus qu’arrosée avec Rico Di Mécouille, j’ai profité de son semi-coma éthylique pour regarder dans son cojon de cristal et y voir le France – Angleterre de ce soir. Malgré quelques problèmes techniques liés au fait que Rico soit chatouilleux du cojon, l’occasion m’a été donnée de voir le match qui va suivre. Je suis de retour pour vous le conter.
Donetsk, Ukraine, Donbass Arena, 17h30 :
Pendant que Anglais et Français sont à l’échauffement, chaque coach discute avec son adjoint pour mettre en place le onze de départ.
Côté français :
Blanc : « Nonobstant les qualités intrinsèques des individus sus-nommés, à partir de là je crois que bon… »
Gasset, l’interrompant : « Euh Laurent, ta gueule pour voir ? T’es pas en face de ces couillons de journalistes, t’as pas besoin d’aligner des mots compliqués pour te la péter. Tu me la chies ta compo ou il faut que je t’aide ? »
Blanc : « Euh… oui bon, Lloris, Debuchy – Rami – Mexès – Evra, Diarra – Cabaye – Malouda, Nasri – Ribéry et Benzema en pointe. Tu t’y attendais pas à celle-là Jean-Louis hein ? »
Gasset : « Ben si, couillon va. Tu continues à mettre la paire de tanches derrière et l’autre branleur à droite. Dire que j’ai arrêté l’apéro pour assister à ça. »
Côté anglais :
Hodgson appelle Damien Comolli pour prendre conseil comme au bon vieux temps de Liverpool. Ce dernier lui demande juste de mettre Downing titulaire pour montrer à ceux qui ont critiqué ce transfert qu’ils avaient tort.
Roy décide donc du onze suivant : Hart dans les buts parce que c’est le seul anglais qui sache attraper un ballon avec les mains, Johnson à droite, Cole à gauche, Terry – Lescott dans l’axe, une paire Parker – Gerrard au milieu avec Walcott et Downing sur les ailes. Devant il aligne Carroll et Young pour gêner la défense bleue. Roy regarde son onze, il en n’est pas peu fier.
L’échauffement :
Du côté français l’ambiance est à la détente, Ribéry raconte la seule vanne qu’il connaisse à Benzema (celle de la bite qui poursuit un cul) qui rigole à ne plus en pouvoir pendant que Rami et Mexès se maquillent mutuellement. Pendant ce temps, Debuchy, Cabaye et Malouda font un jeu en triangle à une touche « comme le Barça » dit Yohan. « Moi je suis Xavi, Mathieu c’est Alves », « Et moi ? » demande Malouda. « Toi t’es Keita » répond Nasri qui regarde la scène sans y participer, il n’en a pas besoin. Sur le banc Diarra regarde tout ça en s’étirant pendant qu’Evra est resté au vestiaire à regarder des films d’Alain Delon pour apprendre à parler de lui à la 3ème personne.
Côté Anglais, premier problème, Andy Carroll arrive bourré sur le terrain, la faute selon lui à un agent français qui a parié qu’il pouvait le plier à l’apéro, un certain Sidney G. Roy tient quand même à garder son géant dans le onze de départ malgré son regard de bovin aviné. « C’est son regard habituel » lui souffle Gerrard en bon capitaine. Toutefois, en représailles, Hodgson envoie Terry mettre le bordel chez les Bleus. Le joueur de Chelsea croise Mexès, le regarde droit dans les yeux et lui dit : « Je me suis tapé ta gonzesse ». Philippe se tourne vers Rami et lui lance : « Comment as-tu pu me faire ça ? J’avais confiance en toi. » avant de quitter le stade en pleurant.
Mexès, apprenant qu’Adil le trompe.
Laurent Blanc, qui était parti faire pipi, n’a pas vu la scène, c’est donc par Gasset qu’il apprend que Mexès est parti et que c’est Koscielny qui va être titulaire. Il réagit : « A partir de là je crois que bon… c’est pas une mauvaise chose ». Côté anglais, Terry est fier de lui et congratule chacun de ses partenaires en vérifiant néanmoins que Wayne Bridge ne soit pas dans le lot.
Les deux équipes retournent aux vestiaires pour se changer et accessoirement vomir pour Carroll.
Le match :
17h55 : Rio Ferdinand arrive à temps devant sa télé, vêtu d’un maillot français, il insulte John Terry à chaque apparition à l’écran. Wayne Bridge en fait de même.
18h : Coup d’envoi donné par les Anglais, le ballon arrive dans les pieds de Terry qui balance un long ballon devant vers Carroll. Il trouve ça bien d’avoir adapté le jeu de Chelsea à l’équipe nationale. Carroll dévie de la tête devant Rami vers Downing qui tente sa chance directement des 30 mètres. Le ballon file dans les tribunes, ce qui n’empêche pas CJP de dire que « ce diable de Downing a une frappe terrible du gauche » oubliant au passage qu’en Premier League le Stewart c’est 0 but et 0 passe décisive, une sorte de Ben Khalfallah local.
18h02 : Relance courte de Lloris vers Debuchy qui cherche immédiatement Cabaye qui en une touche remet sur Diarra qui… arrête le jeu avant de repasser par Rami.
18h04 : 18 passes plus tard le ballon franchit la ligne médiane et arrive sur Nasri qui dribble un Ashley Cole trop occupé à jouer à « Coucou, tu veux voir ma bite ? » avec des supportrices locales. Derrière, le Citizen a le choix entre lancer Benzema en profondeur d’un extérieur pied droit, changer d’aile vers Ribéry d’un lifté du droit avec effet rétro ou simplement passer la balle à Cabaye qui est à trois mètres. Il tergiverse et se fait piquer la balle par Scott Parker.
18h05 : Parker transmet à Gerrard qui voit partir Walcott côté droit bien qu’il soit tourné vers la gauche du terrain. Il pivote sur son genou droit, risquant la rupture des croisés mais lance le Gunner dans la profondeur.
18h06 : Evra sent une rafale lui chatouiller le short. Il n’a pas vu le joueur d’Arsenal partir dans son dos et de toute façon il s’en fout il va pas s’emmerder à défendre contre des enfants. Walcott pénètre dans la surface mais se fait reprendre in extremis par Koscielny qui la met en corner.
18h07 : Le corner est tiré par Gerrard qui trouve la tête de Carroll, ce dernier ayant gagné à « chat-bite » avec Rami qui sourit. La tête du géant est captée sans problèmes par Lloris qui relance immédiatement vers Ribéry.
18h08 : Face à Johnson, le Munichois nous gratifie d’un dribble dont lui seul a le secret et continue sa course côté gauche. Terry vient à sa rencontre et décide d’utiliser sa seule arme possible : « Hey Franck, j’ai niqué ta femme. ». La réponse de Ribéry ne se fait pas attendre : « Wah putain t’as niqué Wahiba ? T’es trop un ouf toi, même moi je me la tape pas. » puis se met à rire comme un bossu. Les Français perdent le ballon mais John Terry est interloqué, il ne comprend pas la réaction du Munichois. Il demande des explications à Franckie qui pointe sa femme présente en tribunes. Le joueur de Chelsea vomit.
18h11 : Nasri vient de perdre 9 ballons en 3 minutes. CJP le trouve encore une fois excellent.
18h13 : Sur un nouveau long ballon de Terry, Carroll dévie de la tête vers Walcott qui a encore une fois pris le dessus sur Evra, le Gunner centre à ras de terre pour Young qui est passé devant Rami et bat Lloris de près. En tribune presse, les journalistes français commencent à écrire : « Knysna n’est pas encore oublié ».
18h14 : Sur le coup d’envoi, Diarra est surpris de recevoir le ballon et le perd au profit de Gerrard qui, des 25 mètres, et malgré le tacle désespéré de Koscielny, loge le ballon dans la lucarne de Lloris qui est impuissant sur le coup. 2-0 pour les Anglais et craquage mental pour Lloris qui s’en prend à sa charnière. « On se chie dessus ! Merde ! »
18h15 : En tribune de presse c’est l’extase chez certains journalistes qui préparent leurs titres : « Donetsk, le nouveau Knysna ? », « Laurent Blanc est-il l’homme de la situation ? », « Fallait-il se passer de Yanga-Mbiwa ? ».
18h16 : Après une pause toilettes plus longue qu’à l’accoutumée, Laurent Blanc revient sur le banc et demande : « J’ai loupé quelque chose ? ». Dépité, Gasset se ressert un jaune, Boghossian astique sa montre, Ben Arfa attaque le second volume de « Critique de la raison pratique » de Kant.
18h20 : Enfin une réaction française avec Cabaye qui récupère un centre en retrait de Debuchy qui avait pris le dessus sur Downing comme tout latéral digne de ce nom. La frappe est superbe mais trouve sur sa route un Joe Hart concentré qui dévie en corner.
18h21 : Le corner est joué à deux par Nasri et Malouda, le centre du Guyanais est contré par Johnson et semble se diriger vers la lucarne. Joe Hart, qui paraissait être pris à contre-pied, s’appuie sur Terry et s’envole pour capter le ballon.
18h25 : « Le TGV Walcott va entrer en gare, prière de vous écarter du quai ». Ecoutant les consignes, Evra laisse passer encore une fois le joueur d’Arsenal qui repique à l’intérieur et envoie une frappe « à la Thierry Henry » vers la lucarne de Lloris qui réalise une parade exceptionnelle « main opposée ». Corner pour les Anglais, la défense française repousse par l’intermédiaire de Rami. CJP : « Arsène, il y a du Titi Henry chez ce Walcott ! » Arsène : « Oui ».
18h31 : Après six minutes de passes entre joueurs français (ce que CJP a évidemment comparé au jeu du Barça, rappelant qu’il manque un « léomessi » à cette équipe), Ribéry percute côté gauche et perturbe Johnson en lui demandant : « ouère ize braïan ? ». Le latéral anglais se demande qui est ce type qui se fout de sa gueule et le découpe. L’arbitre sort le premier jaune de la rencontre et coup-franc intéressant (CJP©) à suivre pour la France à 25 mètres côté gauche.
18h33 : Après avoir joué à pierre-feuille-ciseaux c’est Nasri qui gagne, faisant croire à Ribéry que les ciseaux peuvent casser la pierre, surtout si cette dernière est faite de terre. Nasri frappe, Terry glisse en tentant d’intervenir, accroche le short de Malouda qui se baisse. Le ballon vient rebondir sur la pointe du chibre du Français levant le ballon pendant que tout le stade est impressionné, et Debuchy à l’affût vient conclure de près. Après réflexion, l’arbitre accorde le but, le sexe de Malouda ne pouvant pas être considéré comme étant un joueur à part entière même si celui-ci est plus grand que Valbuena. Debuchy part fêter son but en sautant dans les bras de Giroud qui refuse de le galocher parce que bon, faire la couverture de Têtu ça va une fois.
18h35 : Owen Hargreaves, qui venait de faire son entrée dans le stade, se blesse en s’asseyant sur son siège. Verdict : six vertèbres cassées, un an d’indisponibilité minimum. Le joueur de City est soulagé, il lui reste deux ans de contrat.
18h37 : Andy Carroll est averti pour avoir vomi sur le ballon lors d’un contrôle de la poitrine. Depuis sa tombe, George Best conteste, vomir faisait partie du jeu à son époque.
18h41 : Gerrard se blesse sur un contact avec Diarra. Le choc est sévère, le Liverpuldien a une entaille de neuf centimètres sur la jambe droite. Il va au bord du terrain se faire recoudre à vif avec une anesthésie locale à la vodka ukrainienne. Diarra prend un jaune pour cette faute.
18h42 : Gerrard revient sur le terrain, il n’a plus mal.
18h44 : Nasri se sort enfin les doigts, sur sa prise de balle il élimine Cole avant de dribbler Parker, Downing et Terry. Malheureusement il s’empale sur Lescott qu’il avait pris pour un méchant dans Star Trek. L’Angleterre récupère le ballon.
18h45 : Sur le banc Ben Arfa et Ménez sont d’accords : ils auraient réussi à dribbler aussi Lescott et éventuellement Hart mais sur ce point les avis divergent (ce qui est énorme).
18h46 : L’arbitre siffle la mi-temps alors qu’Evra venait de réussir à gagner son 1er duel face à Walcott. Patrice regarde l’anglais et le traite de « pussy ». Terry réplique « where ? » prêt à sauter sur une proie éventuelle.
La mi-temps : Dans le vestiaire français Blanc est mécontent d’Evra qui fait selon lui un mauvais match. Patrice ne se démonte pas, il a pris des cours avec Diarra : « Coach, est-ce que Walcott a marqué ? Non. Cela prouve que je fais un bon match. » Blanc en reste coi. Côté anglais l’ambiance est plus détendue, Roy Hogdson fait un cap’s avec son adjoint pendant que les joueurs sont dans leurs pensées, la plupart n’étant pas propres. Terry reçoit un texto anonyme : « I hope you die ». Il remercie l’expéditeur inconnu pour cette suggestion de chanson. Chez lui, Rio Ferdinand ne comprend pas cette réponse et se ressert des chips tout en faisant attention à ne passe blesser connement.
19h00 : L’arbitre donne le coup d’envoi de la seconde période, les Français vont rapidement vers l’avant avec Malouda qui perce plein axe. Pressé par Gerrard il fredonne du Phil Collins ce qui a pour effet de perturber le capitaine anglais qui se met à chanter True Colors. Le Guyanais en profite pour lancer Benzema dans la profondeur entre Terry et Lescott qui se font la gueule depuis que Terry a demandé à Lescott si ça femme était bonne. Le Madrilène se présente face à Hart et le bat d’un subtil ballon piqué. La France revient à 2-2, chez les journalistes on efface les titres.
19h03 : Nasri arrive sur le terrain, il avait été oublié au vestiaire. Personne ne s’en était rendu compte.
19h06 : « 1 minute et 32 secondes ! » s’exclame Fred Calenge. « Et oui mon cher Christian, Laurent Blanc vient de battre un record personnel en passant sous la barre des 1 minute 40 seconde aux toilettes. Il a probablement gagné du temps en ne se lavant pas les mains, je vais aller lui poser la question »
19h07 : Lizarazu : « Moi au Bayern, je ne me lavais jamais les mains, j’étais trop professionnel pour ça. D’ailleurs Stefan Effenberg non plus ne se lavait jamais les mains »
19h09 : Invisible depuis le début du match, Young laisse sa place à Welbeck. Côté français, Ben Arfa annonce qu’il a toujours voulu rencontrer le prix Goncourt et demande à rentrer. Gasset se tourne vers Blanc et lui sort : « Tu vois au moins le rosbif il sort ses joueurs quand ils sont inutiles sur le terrain. » Blanc l’ignore.
19h11 : Premier ballon du Mancunien qui fait ce qu’il sait faire de mieux : courir tout droit. Il percute Rami et l’arbitre siffle faute contre le Français. Alors qu’il s’apprête à lui mettre un jaune, il voit Adil l’implorer, les yeux rougis par les larmes, à deux doigts de foutre en l’air son maquillage. Il se ravise.
19h12 : Curieusement, Gerrard laisse le soin à Downing de tirer le coup-franc. La frappe est superbe, contourne le mur, Lloris est battu, elle va rentrer. Sauf que la balle ricoche sur le poteau, puis sur le poteau opposé avant de repartir. Downing est maudit.
19h15 : Blanc fait son premier changement : Malouda laisse sa place à Marvin Martin. Sur le banc, Gasset insulte Blanc.
19h16 : Sur son premier ballon le Sochalien prend une énorme semelle de Parker qui lui sort : « Welcome to hell, bitch ». Par miracle l’Anglais ne prend pas de carton.
19h20 : Festival de Ribéry (le Hellfest vu la gueule du participant) qui sombérise Johnson avant d’ouvrir superbement vers Benzema qui frappe lourdement vers la lucarne. Joe Hart la joue Ed Warner et la sort tandis que CJP préparait son anecdote sur les gardiens anglais spécialistes de la boulette que même que le surnom de David James c’est Calamity James, comme dans Tintin.
19h22 : Nouveau changement côté anglais : Walcott est remplacé par Oxlade-Chamberlain. CJP : « C’est un grand espoir ce jeune anglais, n’est-ce pas Arsène ? » « Oui. ».
19h23 : Evra s’approche de Oxlade et lui dit : « Alors la pucelle, on vient jouer avec les hommes ? » ce à quoi l’Anglais répond d’un petit pont sur son premier ballon. Heureusement pour la France, Koscielny vient couper et récupère la balle.
19h26 : Blanc sort Nasri et fait rentrer Ben Arfa qui a gagné le concours de jongles avec Ménez à l’échauffement. Les consignes de Blanc sont simples : « Hatem, tu percutes, tu percutes, tu percutes. »
19h28 : Premier ballon de Ben Arfa qui percute Gerrard qui venait à son encontre. L’arcade de l’anglais explose, tout comme celle d’Hatem. En tribunes, De Jong trouve que ça fait gay. Pendant que le Français se fait recoudre sur le bord du terrain, l’Anglais arrache une escalope de pelouse et l’applique en cataplasme.
19h31 : Ben Arfa est revenu sur le terrain et après un festival devant Cole il centre fort en direction du but. Terry gueule « j’ai ! » mais dévisse son dégagement qui file sous la transversale. Hart la sauve du bout des doigts. Chez les Ferdinand on joue aux fléchettes sur un poster de Terry alors que Ciani envisage une naturalisation pour jouer avec l’Angleterre parce qu’il est pas plus mauvais que Terry.
19h32 : Sur le corner, Rami tente un ciseau retourné qui termine à côté. Il se déboîte l’épaule en tombant mais repart se placer en souriant parce qu’il a fait un ciseau. Un type simple.
19h35 : Jermaine Defoe remplace Andy Carroll qui n’a pas bougé sur le terrain depuis 10 minutes tellement il est cramé. Blanc réplique en faisant rentrer Giroud à la place de Rami qui est blessé, Diarra passant en défense centrale.
19h36 : Premier ballon pour Giroud sur une passe longue de Debuchy qui lui fait un cœur avec les mains. Le Montpelliérain remise de la poitrine pour Benzema qui fusille Joe Hart. Quelle remontée de la France qui mène désormais 3-2. Quelque part en tribune de presse, un homme menace de se défenestrer si la France l’emporte parce que ça va lui niquer son papier sur les « Fantômes de Knysna ».
19h43 : Depuis le but français, le pilonnage est de mise dans la surface française. On dégage un peu tout comme on peut mais ça revient inlassablement. C’est alors qu’arrive l’impensable. Dans un éclair de génie, Gerrard décale Oxlade côté droit qui grille Evra d’un grand pont en le traitant de grand-père. Vexé de s’être fait avoir par un enfant, Patrice accélère et revient sur lui alors qu’il est sur le point de pénétrer dans la surface. Il le fauche, l’arbitre désigne le point de penalty. Malgré une bonne dizaine de ralentis, impossible de savoir si la faute est dedans ou dehors ce qui ravit les « spécialistes » qui vont pouvoir faire une émission d’une heure sur l’arbitrage international avec la question : « Faut-il autoriser des arbitres des pays de l’est à exercer sachant qu’ils sont plus sensibles à la corruption ? ».
19h45 : Après deux minutes de contestations françaises qui se soldent par un jaune pour Ribéry et un rouge pour Evra qui aurait dit à l’arbitre que : « de toute façon tes cartons c’est rien que des morceaux de papiers et qu’ils n’ont aucune valeur », les Anglais s’apprêtent à tirer le penalty. Downing est exclu des négociations tout comme Terry qui est entrain de repérer les WAGs présentes en tribunes. C’est Gerrard qui va donc tirer. Il prend son élan… frappe, Lloris part du mauvais côté mais improbable ! Le coq de Clément d’Antibes qui s’est échappé des mains de son propriétaire est entré sur la pelouse et prend la frappe de Gerrard en plein dedans ! Les plumes volent de partout mais le ballon finit hors du but. L’arbitre ne sait pas s’il doit siffler corner ou non, les Anglais protestent, le poulet est mort mais Rami le serre dans ses bras. L’arbitre ayant déjà vu le film « Didier » il décide que l’intervention du poulet est parfaitement valable mais comme il n’est pas explicitement français (cela demanderait l’intervention d’un spécialiste de la volaille) il y a donc 6 mètres.
19h49 : Dans la confusion générale qui a vu Ashley Cole prendre un rouge pour avoir sorti son sexe devant l’arbitre et Ribéry récupérer le poulet pour le bouffer, l’arbitre met un terme à la rencontre sur le score de 3-2 pour la France. Clément d’Antibes est déclaré « héros national » et son poulet décoré à titre posthume.
Claude Pèze.
Cette chronique vaut son pesant de cacahuètes !!!
Oh là, magnifique le « J’ai niqué ta femme » de Terry à Ribéry. J’ai failli hurler de rire pile en face de ma responsable qui est aussi en forme que Planus après les fêtes de Noël.
Génial, c’est merveilleux. Quel bel homme, ce Claude, de nous faire partager un si bon moment tricolore!