La Borussia Akademie fête le titre et note Dortmund-M’Gladbach (2-0)
Deutsche Technologie.
Jean est en colère contre le monde, le temps, les espaces. Et heureux quand même.
L’Histoire :
Une victoire entérinée contre le Bayern. Il restait encore le 3ème et le 4ème sur la route. Dans cet ordre. Schalke 04 et l’autre Borussia. Rien de simple en théorie, surtout que le Rivierderby arrive au bout d’une « semaine anglaise », samedi dernier. Résultat : une victoire au bout de la force, avec le soupçon de chance nécessaire. L’équipe était rincée mais a trouvé de quoi inverser la situation. Piszczek de génie pour commencer, le droitier qui met une mine croisée de l’extérieur du gauche ; Kehl qui achève le boulot avec la complicité de ce bon vieux Metzelder qu’on ne regrette pas de voir de l’autre côté. 2-1. Le Bayern s’offre le nul, et le 32ème match de la saison peut être le bon commun symbole de la saison passé.
Le Borussico, donc.
Le Combat :
Pour apothéoser l’année, le BVB a montré au Westfalen’ toute sa force de possession de balle, de timing, de concrétisation au bon moment et de jeu à une touche. Impressionnant, ils n’ont pas laisser ‘Gladbach faire croire plus d’une minute qu’ils pouvaient tenir, résister ou contrarier les jaunes. Seul moment friable : ‘Gladbach remonte tout droit, trouve Reus qui centre vers l’égalisation à 1-1. Mais le hors-jeu assure au bon moment.
1-0 donc pour Dortmund. Puisqu’après une assez facile domination, durant laquelle Hummels et Subotic font des tours sur la ligne médiane, un coup-franc côté droit entraîne l’ouverture du score. Schmelzer s’en charge et atteint la tête de Perisic, qui, en piquant sa balle, trompe Ter Stegen. 1-0, donc, pour Dortmund.
C’est comme ça que la promenade reprend. Jusqu’aux trente derniers mètres, le ballon est tenu sérieusement. Dans les derniers mètres, on s’autorise à partir en vrille ; tenter un jeu en triangle à une touche pour faire le décalage ; à essayer de mettre Kagawa sur orbite, puisque souvent laissé seul. À la mi-temps, c’est tellement à sens unique que Jean ne se pose pas de question. Le titre arrive. ‘Gladbach est résolu à perdre.
D’ailleurs, l’entame de la seconde confirme. Et sur une des rares montées blanches, la sanction vient, comme un symbole de MST : Lewandowski prend le ballon et part tout droit. Kagawa se déplace en parallèle dans l’axe. Lewa le sert et se fait démonter sévèrement. Shinji se met le ballon comme il faut et conclut. Jürgen peut aller le féliciter. 2-0. Titre et victoire. Il ne se passera plus rien de très notable après la 49ème.
Le but en streaming saccadé :
Maintenant, il reste deux choses à boucler pour partir au repos : la Pokal, et, encore avant cela, le record du nombre de points en Bundesliga en une semaine. Deux victoires et un nul pour égaliser avec le Bayern. Trois victoires pour passer devant.
Les soldats :
Weidenfeller (2/5) : Weiden’ en encaisse un mais il y a hors-jeu. Le reste du temps ? Il se fait effacer un peu facilement par Marco, mais Schmelle veillait. Et a joué à la belote avec deux supporters pour fêter le titre.
Piszczek (2/5) : Il a laissé le job’ offensif à Kuba. Et comme personne ne venait à sa rencontre en face, il a fait le partenaire de belote de Roman.
Schmelzer (5/5) : Bien plus rassurant que ses dernières sorties avant le tryptique Bayern-Schalke-Gladbach, Marcel a fait tout ce qu’il fallait : protéger ses parties génitales quand Marco vise là, faire des retours à toute vitesse quand Gladbach trouve de l’espace, envoyer un coup-franc sur la tête de Perisic. Le match parfait.
Hummels (4/5) : Des banderilles de la ligne médiane à la surface de réparation adverse qui trouvent toujours Kagawa. Le Mats n’a pas été mis dans le dur, alors il s’est fait plaisir sur les longs ballons.
Subotic (3/5) : Borderline souvent, efficace toujours ; à l’image de son acte devant Robben. Le Serbe a du bon.
Kehl (3/5) : Il aura fait sa saison et il est toujours dans le rythme, sans peine à suivre les petits joueurs. Si le Borussia a fait ce qu’il a fait, il ne faut pas l’oublier. Le seul milieu à n’avoir pas eu de coups de mous trop longs cette saison.
Gündogan (4/5) : Il a appris à prendre son temps avant de passer. Et comme il a la capacité de mettre son ballon où il veut, quand il fait le bon choix, ça permet au BVB d’avancer encore un peu. Et de tenir son ballon sur de longues phases.
Perisic (2/5) : Ok, tu marques. Ok, tu fais un bon match. Mais évite tes instants « tête de con » qui fait des fautes pour rien et qui a envie de chercher des noises pour rien. Jean va devenir colère, comme contre l’Olympiakos.
Kuba (3/5) : Ce type nous ferait oublier que le Borussia a une saison presque parfaite derrière lui en ayant son joueur vedette blessé pendant 5 mois. Kuba peut aller haut.
Kagawa (3/5) : Beaucoup de mauvais choix dans le dernier geste, avec quelques passages purement égoïstes alors que cinq partenaires sont libres. Mais il a eu raison : il marque le deuxième but. Bravo Shinji. Reste donc parmi nous.
Lewandowski (2/5) : Pas en réussite sur le match, alors qu’il aurait dû avoir de quoi marquer deux buts. Mais lui aussi, il nous a fait oublié quelqu’un : Barrios, qu’on ne s’étonne plus de voir attendre sur le banc.
Les réservistes :
Leitner : Une bonne rentrée, à la manière de sa saison.
Götze : En quinze minutes, il a rappelé à Jean quantité de bons souvenirs. C’était chouette de le revoir pour bien finir. Et il a déjà apporté de nouvelles solutions au jeu Borussen.
Bender : Merci. Toi aussi.
Jean Colère
Jean revient pour le match contre Freiburg, si la crise schizophrénique ne l’emporte pas. Il y a des chances, donc, car les deux clubs n’ont « plus grand chose à jouer ».
Bravo, mais sinon ça fait quoi de s’être fait éliminé de la Champions par Valbuena?
L’inpi vient de me signaler que Grégoire Margotton s’apprête à intenter un procès à Monsieur Colère Jean pour utilisation illégale du terme Borussico.
Sont aussi réglementés les usages des termes suivant:
– le Rhurico
– le null-vierico
– le VFL-ico
– l’ex-communistico (rencontre opposant équipe de l’ex-RDA)
– le chômeurico (depuis que l’usage de l’Assedico est tombé en désuétude)
– l’alcoolico (i.e. Brest – Caen)
– le racistico
La face b : la réponse est dans mon nom.