La Bundesliga académie, 26ème journée

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Jan-Karl Sabatierung est revenu de Berlin des étoiles plein les yeux…

De retour de Berlin, c’est sur l’un des sièges du banc de touche du Hertha que je vous écris. J’ai profité des émeutes pour le récupérer. Pour résumer cette journée, trois chocs : en ouverture Schalke accueillait Stuttgart, en clôture on avait Leverkussen contre Hamburg et intercalé entre, le sommet pour la relégation qui opposait Berlin et Nürnberg. Les autres rencontres dont je n’ai bien évidement pas loupé une miette valait également leur pesant cacahuètes. A signaler, pas un match nul lors de cette journée.

Les 1 à 0

Tout d’abord Mainz qui n’arrête pas d’engranger des points et les performances dégueulasses. A sa décharge pour cette fois, l’équipe a du composer avec l’expulsion d’Aristide Bancé dès la 28ème minute. Malgré la présence de Fabrice Ehret, Köln repart avec zéro point. Le Werder Bremen est l’autre formation à avoir remporté son match sur le plus petit des scores, sur le terrain de Hoffenheim qui plus est. C’est Claudio Pizzaro qui a fait la différence en lobant astucieusement Hildebrand, sorti avec peu de conviction.

2 à 1, le score aux sommets

Stuttgart qui se rendait à Geiselkirchen a connu la défaite. Pour se consoler, l’entraineur du VfB pourra toujours utiliser la video du match pour animer sa séance tactique du prochain match, contre Barcelone. Elle illustrera parfaitement une tentative foireuse de piège du hors jeu sur coup de pied arrêté : video. Schalke 04 continue pour sa part son beau parcours, l’équipe est monté provisoirement sur la première marche du podium. Moins de vingt quatre heures plus tard le Bayern récupérait son du. Une première mi-temps pendant laquelle les bavarois ont sous-estimé leurs adversaires. Pour preuve l’ouverture du score de Fribourg. Sur l’action tous les coéquipiers de Ribéry sont attirés par le porteur du ballon sur la droite et ont laissé Abdessadki seul sur la gauche. Lorsque le ballon lui parvient, plus personne ne peut éviter le naufrage. En seconde période un coup franc et un pénalty de Robben ont permis aux Munichois de ne pas connaître une déconvenue. Pendant ce temps les concurrents de Freiburg s’échappaient. Hanovre d’une part, qui est venu à bout de Frankfurt, et d’autre part Nürnberg qui s’était rendu dans la capitale. A noter que dans ce match c’est le coup de sifflet final qui a lancé les hostilités : l’envahissement du terrain par les fans du Hertha (voir la vidéo barbarie ordinaire). La performance impeccable de Nürnberg a rendu la réalisation de ce scénario possible, Charisteas a en effet su attendre les arrêts de jeu pour faire la différence.

Les victoires par quatre buts

Wolfsburg en déplacement à Mönchengladbach. L’équipe semble, en 2010, enfin s’être remise de sa gueule bois qu’elle trainait depuis le début de saison. Des buts de Mislimovic et Dzeko (x2), une frappe magnifique de Gendner et une fois n’est pas coutume des cages inviolées. Dortmund l’a pour sa part emporté 4 à 1 à Bochum. Lorsqu’on arbore Netto® sur son maillot, on ne mérite pas mieux qu’une équipe discount et de se prendre des branlées. Même en France aucune équipe n’a jamais osé porter un tel sponsor, alors au pays de Lidl® ça fait d’autant plus tâche. Le dernier match de la journée a rempli toutes ses promesses. Neverkusen à défaut d’être revenu en tête du championnat, a repris sa marche en avant. Hamburg a une nouvelle fois manqué de se rapprocher des places qualificative pour la league des champions. Van Nistelrooy était titulaire. Sans lien de cause à effet, ce sont les joueurs visiteurs qui se sont montrés entreprenant en début de partie, mais c’est le Bayer qui ouvre le score par l’inévitable Kießling. Un partout à la mi-temps, Zé Roberto réduisant le score sur une mésentente entre Hyypiä et Adler, le gardien. En seconde période Leverkusen fait la différence en marquant deux buts en l’espace d’un quart d’heure. Le match aurait pu être relancé par Rozehnal à dix minutes de la fin, mais dans la minute qui suit la défense du HSV se fait à nouveau prendre, 4 buts à 2 score final.

Le joueur : Albert Bunjaku

Comme son nom l’indique il est de nationalité Suisse (d’origine kossovarde). Il découvre cette année pour la première fois la Bundesliga. Tel un Mickaël Pagis, il a du faire son apprentissage dans les divisions inférieures, avant de pouvoir enfin se révéler au grand jour : déjà 12 buts pour Nürnberg en championnat. Bunjaku est le second suisse de l’histoire de la Bundesliga à avoir inscrit un triplé. Petit clin d’oeil à l’attention de Stéphane Chapuisat.

Le nombre débile : 95 buts

Il s’agit du cumul des buts inscrits (49) et encaissés (46) par Wolfsburg cette saison, soit une moyenne supérieure à 3 buts par match. En comparaison, Lille en est à 79 buts en 28 journées.

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