La Croco Académie note Auxerre-Nîmes (2-0)

Avant propos : la première académie de la saison s’ouvre avec une nouveauté : la Croco Académie, destiné à en découdre avec l’hégémonie montpelliéraine d’HorsJeu. Bienvenue à lui.

Salut mon con’, c’est Jean Louis Pazeau, alias Jean Louis le terrible pour les intimes. Avec moi, pas de chichis, dès que ça me fait chier je vire. Bref’, me voilà ici sur ce beau site d’horsjeu.net pour vous parler de cette belle ville de Nîmes et de son club, le Nîmes Olympique. Je sais que je ne suis pas en terrain conquis, mais je vous emmerde et je suis fièr d’être un croco ! Des bisous à Oxianor d’ailleurs. J’espère qu’on est un peu plus de 2 nîmois sur ce beau site tout de même. Mais on s’en cague, les nîmois sont toujours les plus forts dans l’adversité, rappelle toi ô montpelliérains qui a battu le MAHB cette année en hand, et qui a sorti les pailladins une paire de fois en coupe.

Bref’, si je suis là, c’est pour te dire à toi lecteur, que dans le sud, il y a pas que Montpellier qui est champion. Le Nîmes Olympique a vaincu ce truc dégueulasse qu’est le National pour se hisser de nouveau en Ligue 2. Et oui, les crocos sont de retour et vont mettre le feu au stade pour 20 matchs. Pourquoi 20 ? Parce que le match à Avignon, le stade sera rouge et blanc, et les 3 pimpims qui supportent Arlavignon, on les entendra pas quoi. L’opération remontée est dans la poche, reste plus qu’à éviter de faire l’ascenseur, tel un Franck Dumas avec Caen.

La Gard connection ne s’arrête pas là, car voilà que l’équipe du duché d’Uzès monte de CFA en National. La remontée était vitale pour le club, la 3e division étant un enfer niveau pognon. Et puis, manquerait plus qu’on affronte les voisins d’Uzès quoi. Là-bas, il y a l’usine Haribo, eux qui ont un paquet de bonbecs à notre noms, les crocos !

Bref, nous y voilà, après une série de matchs amicaux ou les crocos ont finit invaincus, 4 victoires en 5 matchs, les nîmois entamaient leur championnat à Auxerre, chez une bête blessée, tout ce qu’il y a de plus dangereux. De plus, le stade sonne creux, un peu comme chez nos voisins pailladins et avignonais, car le match est à huis clos, la faute à la démonstration des supporters auxerrois lors du dernier match de L1. D’ailleurs, on les soutient, ils ont eu raison, ils ont le droit de l’ouvrir un peu. On reste pas les bras croisés quand on voit son club en train de mourir à petit feu.

Côté effectif gardois, il y a eu peu de changements par rapport au groupe qui a obtenu la montée. On passe pour des buses par contre avec le fiasco Dalmat, qui arrête avant que la saison commence. Connard. Il a intérêt à rester dans le coin pour faire marcher les commerces et bars locaux.

Le match :

Tout d’abord, merci au site internet officiel des crocos de nous permettre de revoir le match de nos protégés, car sans eux faire cette acad’ n’aurait pas été possible. Et oui, la faute à l’été et au fait qu’on est bourré un peu trop souvent. Du coup Gérard, le gérant du bar des sports, a oublié de prendre l’abonnement à BeIn Sport. Le con. Du coup, vendredi soir on s’est tapé les JO. On se jetait un verre à chaque connerie des présentateurs. Mais en écoutant la radio pour suivre le NO. C’est sacré le NO quand même. Et puis les JO… Font chier avec tous ces sports de baltringues. Jacky, le petit vieux du bar des sports, ne supporte pas les JO et surtout « Ces putains de noirs qui composent l’équipe de France. Rachid, Moloud et compagnie, c’est pas français ». Oui, le Gard est bien le département qui a voté à moitié FN aux régionales, législatives, cantonales, présidentielles etc. Monde de merde.

Bref, ambiance particulière du côté de la baie des champs. The Final Countdown à fond, et les « Allez les gars » sont de sortie. On les entend bien les petits sur ce coup là. Un aperçu du déplacement à Louis II, à part si du côté de Monaco, les Russes ont aussi acheté des supporters pour remplir les tribunes. Oui, le Jean-Louis tacle tout le monde. Rien à fout’.

Nîmes a eu de meilleures opportunités mais la naïveté des défenseurs a fait qu’Auxerre a gagné, grâce à une froide efficacité. Il faudra régler les problèmes défensifs côté nîmois.

Les notes (en te présentant vite fait les joueurs):

Al-Shaïbani (2/5) : Avec un nom pareil, il montre bien qu’il est international canadien mais d’origine algérienne. En concurrence avec Merville, il n’a pas eu grand chose à faire. On peut quand même lui reprocher une certaine passivité sur le second but. Il reste scotché sur sa ligne, comme un con. Rendez-nous Merville.

Haddou (1/5) : Pur produit nîmois, on retiendra qu’il est en retard sur Langil sur l’ouverture du score, et que c’est une burne. Totalement niais.

Poulain (3/5) : Le capitaine nîmois, né à Montpellier mais formé au centre de formation de la Bastide à Nîmes. C’est bizarre mais avec un nom pareil, c’est un des seuls qu’est pas chocolat dans cette équipe. Pas vrai Banania? C’était un capitaine dans la tourmente. Entouré par des tocards, il a fait de son mieux. Comme un symbole de grand torero (Enrique Ponce quoi), mal servi en toros.

Boche (2/5) : Joueur en papier, marqué par de nombreuses blessures, le défenseur tente de longues ouvertures de son poste pour trouver les milieux ou Koné. Travaille un peu ta précision, t’es plus du genre Mertesacker comme boche pour le moment.

Bouby (1/5) : Arrivé en provenance du FC Metz, on pouvait s’attendre au pire avec un joueur venant d’un relégué en National. A la ramasse sur le premier but, il oublie son marquage. Et quand il a la balle, on dirait qu’il a la pression d’un jeune qui va défier le taureau et balance le ballon loin devant. Et puis, c’est pas en étant à 2m de son marquage qu’il va réussir à recuperer le ballon. Un peu comme une fille. Si t’es trop loin, c’est mort. Au foot, c’est pareil.

Hsissane (2/5): Jeune joueur du cru, encore un peu tendre. Un chien fou qui court de partout, mais qui n’est pas très efficace. Tout juste bon à aboyer sur la caravane des hollandais, qui passe sur l’A9.

Amewou (2/5) : International togolais, il était dans ce fameux bus qui fût attaqué durant la CAN. A part ça tous les peuples se valent. Pour une fois que Claude Guéant faisait entorse à sa mièvrerie de pédé. Aussi invisible que son compère en 6.

Bénézet (3/5) : Avec un nom pareil, le petit est né à … Montpellier et a été formé là-bas avant de rejoindre le NO. Il est un peu le Valbuena nîmois, car il dépasse à peine le mètre soixante-douze. Surtout, le petit a participé à la campagne publicitaire de MacDan, sponsor du club, et on le voit dans la ville sur des affiches où il dévoile son caleçon. Merde. Sinon, il est l’auteur d’une bonne prestation, le meilleur nîmois sur la pelouse. Provocateur tel Jean-Pascal, il ne lui a manqué que d’être décisif. Pas avare en efforts, même défensifs.

Robail (2/5) : Le nordiste, seconde recrue sur le terrain, était le tireur attritré des CPA. Le problème, c’est qu’il n’a pas réussi à passer une fois le premier poteau. Un peu à l’image de ses centres qui étaient dégueulasses malgré de bons débordements.

Ogounbiyi (0/5) : Le béninois joue en tant que milieu offensif, comme un symbole de Sessegnon. En un mot, catastrophique. Il n’a fait que des mauvais choix.

Koné (2/5) : Seydou de son prénom, l’attaquant meilleur buteur du NO la saison passée avec 21 buts.Trop esseulé, trop mal servi, il n’a pas pu exprimer sa qualité de jeu de tête.

Le remplaçant :

Haguy : 20 minutes. Le temps d’un toro, sans mise à mort. Espèce de portugais.

Jean Louis Pazeau

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