La Monte Carlo académie note Monaco-Marseille

Ricardi Guidolino rejoint les académiciens de horsjeu.net (Mad Professor, Warren Tupett et Torben Pfannkuch). Il a de la chance, il a été gâté pour sa première…

Un match qui opposait deux équipes considérées (à tort pour l’ASM ?) comme des grosses cylindrées jouant le premiers rôles chaque année en Ligue 1.  Autre point commun : des prestations en dents de scie comme l’attestent les derniers résultats des deux clubs. Ce « derby » d’équipes fragiles, joué  deux fois par saisons à l’extérieur côté monégasque, s’annonçait plein de  rebondissements.

Ruffier -6- A assumé son statut de demi-Dieu lorsqu’un Satyre de retour en grâce essaya de le berner. A tenté de nous refaire le coup du parc mais l’arbitre ne voulait pas qu’il dégoûte les joueurs de l’OM à lui tout seul. Ses coéquipiers, jaloux, n’ont trouvé que le contre son camp comme seul moyen de se persuader qu’ils sont du même monde. Avec ou sans brassard en fin de match, l’équipe a son capitaine spirituel.

Traoré -3- Machine à balancer les longs ballons en direction de Maazou ou sur les ailes (avec bizarrement une option préférentielle s’appelant Néné). A laissé Bonnart effectuer un bon centre, et dire qu’il doit servir d’exemple aux jeunes du club… « vous voyez les enfants, si vous faites exactement le contraire vous aurez aussi une trajectoire contraire : commencer à Monaco pour jouer à Liverpool un jour » .

Mongongu -2- Un match à oublier, comme sa coupe de cheveux laissant apparaître une bande de cheveux aux couleurs monégasques sur un crâne rasé. S’est fait dépasser par le lutin (c’est dire !) avant de se faire posséder par l’esprit de Mario Yepes qui hante les défenses de Lique 1 depuis plus de deux ans maintenant.

Puygrenier -3- Il est meilleur footballeur que négociateur. A failli troquer un corner contre un but olympien. Fébrile sur les actions défensives décisives comme son compère Mongongu. A fini avant centre, mais a du chemin à faire avant d’être comparé à Van Buyten. Pablo Correa ne retrouve plus l’homme rude qu’il avait tant aimé.

N’koulou -6- Homme du match. Intraitable défensivement, intelligent dans son placement (on comprend alors que Haruna a joué pour le mettre en valeur). Son travail de sape a été récompensé par un but mais ses yeux étant fermés au moment de son coup de tête, il n’a pas réalisé que c’était un CSC.

Perez -6- Le ratisseur de terrain et de ballons était le seul à savoir mettre des semelles discrètes qui lui ont permis d’éviter le carton. Normal pour un maître en la matière, même Cyril Rool en était impressionné devant l’écran de télé se son appartement marseillais. Bagarreur dans le bon sens, il a mis en échec avec N’koulou (Haruna ne comptant pas, Néné et Alonso ne défendant que rarement) plusieurs fois les quatre milieux de terrain adverses.

Haruna -2- Homme du non match ou Haruna les mauvais choix. Que ce soit les centres, le placement, l’apport offensif ou repli défensif, rien n’a fonctionné. Il aurait même pu porter le maillot de l’OM, personne n’aurait eu quelque chose à redire.

Néné -4- A joueur spécial, traitement spécial. S’est fait calmer en première mi-temps par un bounty de tacles à valeur de un par ballon touché. La recette du docteur DD a eu son effet : perte de confiance, dribbles  et coup francs moins précis ou enchaînés par des passes moins précises. A cherché Park en vain.

Alonso -3- Tenait plus à son brassard de capitaine qu’au rôle qu’il était censé représenter. N’a pas posé beaucoup de problèmes malgré des décrochages fréquents. A voulu apparaître plus de 20 secondes de suite a la télé et a commencé son numéro comique en duo avec l’arbitre a défaut de faire son one man show. Une sortie digne d’une Diva.

Maazou -4- Un peu esseulé et peu de ballon à négocier. Son but, avec la réussite qu’il fallait, atténue une prestation en demi-teinte à cause notamment d’erreurs tactiques ou de placement (hors-jeu bête par exemple). Bonne pointe de vitesse, de la volonté et de la puissance ; tout de même intéressant pour une nouvelle recrue.

Remplaçants

Coutadeur -3-: Paraissait encore blessé… À son actif, juste une frappe un peu molle qui aurait pu changer le cours du match. N’a pas apporté ce qu’il devait à un poste peut-être trop offensif pour lui.

Mollo: Deux minutes de jeu pour justifier son salaire.

Si ce match était la main de poker de Christian Vieri, ce serait une paire de 10. Pas fameux mais jouable si on a la fraîcheur mentale suffisante pour supporter la pression. Dommage qu’en face il y ait une paire de valets.

Si comme Ricardi Guidolino avec Monaco, le Mad Professor avec l’OM, Warren Tupett avec Arsenal, ou Torben Pfannkuch avec l’OL, tu soutiens un club, manque d’objectivité et de patience, écris nous à editeur@horsjeu.net pour faire des essais et créer ton académie.