La Monte-Carlo académie note Monaco-Valenciennes (0/2)

Bon ben voila je crois que à partir de là… la ligue 2 pointe le bout de son nez. Tels auraient pu être les mots de Guy Lacombe après le match de ses hommes mi-clowns mi-chèvres. Le match avait pourtant bien commencé (pas trop mal serait plus approprié) avec une stratégie claire et facile à comprendre pour ceux qui ont un peu de sens tactique – donc même pas la moitié de notre cheptel. Tout cela a fini tragiquement à la 40^ème minute sur un contre valenciennois qui eut l’effet du fameux « je passe derrière, tu ne me verras pas pendant 10 minutes ». Et 10 minutes plus tard – mi-temps exclue, on a retrouvé une équipe totalement désorganisée et encore plus brouillonne que d’habitude. Tous les vrais supporters monégasques ont aujourd’hui l’abattement de cœur en zone rouge, « comme un symbole de relégation ».

Ruffier 3/5 : Il prend deux buts, fait deux autres arrêts et a failli marquer de 40m sans Hansson la tamponne. Voila l’homme qui s’est procuré le plus d’occasions…

Adriano 1/5 :Il est bien gentil de dépanner à gauche. Il a prouvé qu’il n’était pas plus mauvais de ce côté sur les 2 buts où il a semblé chasser le dahu – pas Frédéric. Rends-toi utile, cherche nous de l’essence, la route pour la ligue 2 est longue…

Puygrenier 1/5 : Il appliqua bien les consignes en début de match en décalant Bonnart et en comblant l’espace laissé par ce dernier. Il a pris la fâcheuse habitude de monter sur les corners et de s’arrêter au stand hot-dog avant de redescendre à son poste. A semblé de plus en plus lourd au fil du match, l’effet maxi hot-dog sûrement.

Hansson 1/5 :Avec son manque de réaction sur le premier but, il a semblé ne faire qu’un avec Puygernier et la pelouse. Normal qu’il soit vert de sa prestation… A fini pivot mais n’a pas dicté sa loi.

Bonnart 3 /5 : Un bon apport offensif avec un poste d’arrière latéral voire milieu droit au début de match car il fut le moins dégueulasse au niveau des centres. Coulissa à gauche en fin de match après la sortie d’Adriano. Il centra au 2^ème poteau alors que tout le monde était au 1^er, histoire de se mettre au niveau de la performance du soir de ses partenaires.

N’koulou 0/5 : Une superbe prestation pour un piquet avec en point d’orgue son marquage, plutôt sa présence aux côtés des attaquants adverses laissés libres de tout mouvement. Devait combler les montées combinées des défenseurs sans-trop sur coups de pieds arrêtés. On a vu le résultat qu’on pourrait résumer ainsi: N’koulou ou l’allégorie de l’espace Shengen de la défense monégasque.

Gosso 2/5 : Un début dans la lignée de son dernier match avec de l’influence au milieu. Puis il est monté d’un cran au fur et à mesure que les attaquants (Park est compté) décrochaient pour se perdre dans les confins du milieu droit.

Alonso 0/5 : Son placement de base était simple et clair comme une énigme du Père Fourrera de Fort Boyard mais il s’est perdu à jouer l’électron libre (on ne parle pas de son contrat malheureusement). A fait du Alonso à sa sortie, ne soyez pas étonnés. +1 car voir un joueur descendre la pente à ce rythme, de Capitaine à moins que Adriano – c’est-à-dire rien, ca fait toujours de la peine ; en fait pour lui non.

Aubameyang 3/5 : Si les journalistes veulent du symbole, ils n’ont qu’à prendre le match d’Aubameyang. Ses actions respiraient la confiance au début de match comme en témoigne ce retourné (ou le fait de tomber comme une masse en touchant le ballon par hasard…). Il fit ensuite plusieurs actions de travers après les buts valenciennois même s’il était l’un des rares à remuer.

Park 3/5: A gauche sur le feuille de match, second attaquant au début mais milieu offensif voire central vu son nombre de décrochages. Un poteau qui vient récompenser sa débauche d’énergie, inversement proportionnelle à son placement, juste pour se dire que c’est dommage un peu comme une fille devant Yohann Gourcuff en couverture de Têtu.

Mbokani 2/5 : Ils l’entrainent au bout de la nuit, les démons de Mbokani. En avait marre de jouer les pivots (2 têtes en décalage) et est descendu pour décrocher tel un Anulka jouant seul en pointe. C’est dur la Ligue 1, n’est-ce pas ? Ne t’inquiète pas on a aussi mal pour les 8,5M€.

Entrés en jeu :

Gapké 56^ème

A apporté un peu de vitesse, du mouvement mais marchait sur les pieds de ses camarades postés dans la même zone…

Lolo 65^ème

Lolo-Adriano même combat, était meilleur un cran plus haut.

Bulot 80^ème

S’est senti le plus apte à tirer les coups de pieds arrêtés et il n’avait pas forcément tort.

Coups de gueule bonus :

• Au public monégasque qui à prouver qu’il pouvait donner de la voix lorsqu’il s’agissait de huer, siffler ou conspuer alors que normalement les supporters ont aussi le droit d’encourager – je parle de la première mi-temps après le but jusqu’au 2^ème car les joueurs avaient besoin de soutien après le premier but; la suite (avec les olé) est normale et compréhensible bien que un peu exagérée (ou pas…).
• Envers Guy Roux qui se moque du gonflage du nombre de spectateur car on compte les abonnés – présents ou non dans le stade. C’est le cadet des soucis du club en ce moment.
• Envers Pierre Menes pour avoir critiqué Lacombe alors qu’il ne sait pas la situation du club et a sous-entendu qu’il était le seul responsable de l’atmosphère gangrénée. Merci à Guy Roux cette fois pour avoir défendu le coach sur le plateau de l’émission qui n’a de footballistique que le nom.

• L’attitude générale des joueurs sur le terrain : pas de sursaut d’orgueil, pas de révolte ou alors si peu et si individualiste qu’elle paraissait aussi insignifiante

Si ce match était la main de Cristian Vieri ce serait un pauvre 6 accompagné d’un misérable 2 qui s’étalent sur la table suite à une main tremblante d’un joueur aussi stable qu’un Delarue en manque. Pas difficile pour l’adversaire de faire tapis dans ce cas là. Il ne reste plus qu’à aller voir un psy…