Le onze mondial de la semaine

Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien, et ils le savent), le service rédaction choisit chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Cette semaine, le coach mondial joue le 334 pour se moquer de Pep et essaie même d’être moins performant en titularisant Jussie et en plaçant Nenê à la distribution.

Casillas, Real Madrid (5/5) : Quand un joueur marque un but et qu’on a envie de féliciter le gardien, c’est qu’il a quelque chose de plus que les autres. En tout cas, il a deux trucs en plus par rapport à Valdes, au bout des bras.

Pepe, Ramos, Real Madrid (5/5) : En mode meilleur défense centrale d’Europe. Ramos en chef de bande et Pepe en bodyguard. Mention spéciale au Brésilien, énorme du début à la fin, auteur de la tête décisive sur le premier but, le tout sans découper personne.

Koscielny, Arsenal :  5/5 : Kokostaud. La panoplie complète du défenseur central : gros tacle glissé de ouf, sauvetage dans la surface, placement nickel, relance au laser. Aurait même pu ajouter à sa joie un joli but salvateur sur un coup-franc dans la surface de van Persie. Sa tête a fini sur la barre de Petr.

Song, Arsenal : 5/5 : Enfin le Song complet que j’aime tant, celui qui a les cheveux pas trop blonds, qui enferme les milieux adverses avant de leur piquer la balle, qui touche tous les ballons et qui balance des jolies ouvertures à l’occasion. Le milieu en bois de cagette de Chelsea n’a pas fait le poids.

Xabi, Real Madrid (5/5) : Je ne sais pas si M’Bia connaît, mais dans le style patron, on ne fait guère mieux dans la planète football. Je passe sur les transversales, les ouvertures et la classe naturelle pour me focaliser sur les tacles aux millimètres, les retours inespérés, le volume de jeu hallucinant et pleins d’autres trucs bien… Parce que Messi, c’est pas Coentrao qui l’a bloqué.

Ramires, Chelsea 5/ Du grand Ramires ce soir, qui monte vraiment en puissance cette saison. Il a dépanné sur le côté droit de la défense après l’expulsion de Terry, ce qui ne l’a pas empêché de marquer le but de l’espoir juste avant la mi-temps d’un lob ajusté juste magnifique. Et il a défendu becs et ongles tout au long de la deuxième mi-temps, se découvrant et se ratant rarement malgré les assauts sur son côté. Le gros point noir sera malheureusement son absence en finale…

Nenê, Paris (5/5) cette fois-ci il la mérite sa top note. Une passe pour Motta, une reprise de volée au second poteau, un mini-slalom dans la surface, et surtout, un excès d’individualisme laissé au vestiaire. Marrant d’ailleurs de voir son action dégonflée comme un ballon à l’hélium où il hésite entre la jouer so-per et la filer à Ménez démarqué. Tu sens la tempête sous un crâne qui se termine finalement par une noyade en bonne et due forme.

Aubameyang, Saint Etienne (monsieur 100%, 5/5) : il peut peindre son Aston Martin en rose fuchsia, en marron caca ou même aux couleurs de l’OL (non, faut pas déconner), je m’en branle ! Doublé pour le Gabonais, et impliqué dans les 4 buts des Verts, il a été omniprésent sur le front de l’attaque stéphanoise, prenant sans cesse la profondeur et ouvrant de nombreuses brèches dans la défense caennaise. Un match plein pour Aubame dont le rendement sera déterminant dans la course à l’Europe.

Drogba, Chelsea 5/ Alors oui, il n’a pas marqué, oui il n’a même pas fait de passe décisive, mais quelle volonté, quelle hargne, quelle fraîcheur, quelle jeunesse … Si CJP bande pour Messi et ses amis, les yeux d’Adam sont tournés vers DD. Le seul faux pas, cette « faute » dans la surface qui provoque un penalty que Messi n’a pas osé transformer. Mais sinon il a rempli à merveille son rôle de deuxième arrière gauche.Et lui sera bien là à Munich, contrairement à d’autres qui ont préféré s’en priver… Remplacé par Torres à la 80^e qui, en deux ballons, a montré deux visages : un magnifique contrôle raté alors qu’il pouvait partir aux buts ; et un magnifique contrôle réussi qui lui a permis de partir au but, de dribbler Valdes (Adam vous avouera qu’il ne pensait pas qu’il y arriverait …) et de marquer dans le but vide, pour sceller la qualification des Blues !

Jussie, Bordeaux (5/5) : La surprise du chef avait du talent et de l’envie plein les jambes ce soir. Son doublé entretient sa légende.

Les remplaçants

Cech, Chelsea 5/ La Ligue des Champions le sublime. Il a encore été énorme hier soir, après le quart retour contre Naples et le match aller. Certes il prend deux buts, mais il en évite au moins autant. Il a su parfois écœurer les Barcelonais, dans les airs ou au sol. Du très grand Cech, surtout si on compare sa prestation à celle du portier adverse.

Carrasso, Bordeaux (4/5) : Quel match ! Le gardien le plus surcoté de L1 a retrouvé son costume de Superman et l’a utilisé pour dégouter les attaquants de Marseille qui n’ont trouvé la faille que sur un coup de bol. Sérieux, les mecs qui le trouvent surcoté, vous avez déjà vu un de ses matchs ?

Henrique, Bordeaux (4/5) : Violent, vicieux mais tellement solide. Son intervention sur Gignac m’a vraiment fait énormément rire, tout comme sa simulation devant Valbuena et son coup de coude sur Ayew. Oui ce n’est pas très sport, mais l’esprit sportif on s’en cogne quand c’est l’OM.

Schmelzer, Dortmund (5/5) : Bien plus rassurant que ses dernières sorties avant le tryptique Bayern-Schalke-Gladbach, Marcel a fait tout ce qu’il fallait : protéger ses parties génitales quand Marco vise là, faire des retours à toute vitesse quand Gladbach trouve de l’espace, envoyer un coup-franc sur la tête de Perisic. Le match parfait.

Ciani, Bordeaux (4/5) : ça fait trop de match qu’il est bon, je mise sur un craquage contre Sochaux. Très solide dans les duels, j’avais presque pas peur quand il avait la balle.

Ecuele-Manga, Lorient (4/5) : Il nous a sorti un match solide, et il n’est pas impliqué sur les buts. Alors, comme il avait la super-classe avec le brassard, ça vaut 4.

Sagna, Arsenal : 4/5 : Poulpy commence à tirer la langue. Il est plus facilement mis en difficulté sur certains ballons dans son dos mais fait toujours l’effort pour revenir. Un roc, un cap, que dis-je un cap, c’est une péninsule.

Guilavogui, Saint Etienne (Vieira style, 4/5) : voilà, là on a vu du bon Josuha. Peu en vue en 1^ère mi-temps, il s’est libéré en 2^nde période avec des montées rageuses balle au pied dont celle superbe où il résiste à Nivet avant de délivrer une balle parfaite à Aubame. Peut-être se sent-il plus à l’aise dans un milieu à trois comme samedi… Bravo mec.

Khazri, Bastia 4/5 : ‘Invicta, poêles à bois’ est le sponsor de Châteauroux. Pourtant, c’est dans les pieds de Wahbi qu’il y avait le feu. Virevoltant, il mord plus la ligne que Kate Moss, en plus il se permet d’ouvrir le score, libérant tout un peuple. Et si l’on a eu peur qu’il se blesse en première période, il a fait bien plus que son possible.

Matuidi, Paris (4/5) : à l’aise Blaise ! (« C’est un peu court, jeune homme » ; « oui, mais ça résume bien son match. »)

Mavuba, Lille (5/5) : M’a consolé de l’absence de Florent Balmont, c’est dire.

Ménez, Paris (4/5) il a démarré sur les chapeaux de roues, se dépensant sans compter, et a logiquement fini en traînant la patte. Une seule réalisation certes, mais de la tête (merci StudioLine pour cette magnifique crête), et une foule d’occasions qui auraient mérité un meilleur sort, plus de belles transversales dont on n’avait plus l‘habitude au Parc. Une complicité entre Nenê et lui semble prendre forme. On est presque en mai, c’est bieng. Bref, il est dans une belle dynamique. Ça sent l’Euro.

Hazard, Lille (4/5) : Genious ! Tarif habituel, avec un but (saison : 16) et une passe décisive (saison : 13) et cette fois-ci sans coup de pied arrêté. Le tout en moins de dix minutes. Problème, il est sorti blessé au tendon d’Achille et sa participation au choc contre le PSG est remise en cause…

Maoulida, Bastia 4/5 : Mis de côté à Lens, insulté dans le Nord, à l’instar de l’acéiste Eduardo, Maoulida revit sur l’île de beauté. Intenable sur son côté droit, le Mahorais fut à l’origine du premier but et à la conclusion du second. Ses contrôles sont un régal, ses appels sont sans égal, en bref, Toifilou fait mal. Et tout cela en rime s’il vous plaît.

Marlet, Red Star (4/5) : A fait la différence à lui tout seul. Deux passes décisives en vingt minutes… On a la chance de voir ça, parfois, rarement… 38 ans quoi.

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