Salut Thierry Rolland,

Avec les récentes performances du P$G ma bite, on en oublierait presque que la meilleure équipe française actuelle se nomme le FC Metz, qu’elle joue en grenat, avec Métanire arrière-trisomique-droit, et qu’elle a battu Nancy 3-0. Ah non, ça on ne l’oublierait pas.

 

Metz que oune interview : « Même enlever mes pantoufles, c’est mission commando »

 

Metz-Auxerre : en v’là un duel à l’ancienne, qui fleure bon les années 90, le foot familial, Sylvain Kastendeuch, et la guerre du Golf. Un match à exciter du papi celui-là. Et donc, qui de mieux que le papi le plus connu et le moins bien habillé du monde pour répondre aux questions gênantes du Gobert ? Bonnet vissé jusqu’au bas des sourcils, Guy Roux répond en grand bonhomme qu’il est.

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 Bonjour Guy. Quel prénom de merde !

Oh pardon Rigobert, c’est vrai que vous ça respire la classe.

 

Peut-être pas, mais au moins moi j’ai pas 112 ans et demi.

Bon c’est fini l’artiste ? On peut passer à l’interview ?

 

Oui monsieur Roux. Alors, première question : vous êtes une éminence du football français, une des dernières icônes du football à l’ancienne qui sentait le gazon et la transpi mais qui ne puait pas encore le fric. C’était plus cool avant hein ?

Oui. Du moins moi je préférais. Aujourd’hui c’est le concourt de celui qui aura la plus belle petite crête de fils de pute ou les chaussures les plus brillantes. Mais déjà sur la fin de ma carrière ça partait pas terrible. Djibril était un joueur étonnant, mais qu’est ce qu’il était moche ! Et Philippe Mexes mon Dieu. Je l’appelais  »Philippe le sale homo », c’est pour vous dire.

 

Vous ne mâchez pas vos mots, est-ce qu’on peut dire qu’il y a un personnage Guy Roux, que vous vous êtes fabriqué et qui vous a servi durant votre carrière ?

Question de merde. On dirait une vieille tâche de journaliste de France Football.

 

Ouh putain ça picote. Pardon Guy j’aurais dû me douter que j’avais pas à faire à du décérébré ce coup-ci. Je change ma question : est-ce que vous détestez Pierre Ménès ?

Évidemment. Rien que de penser à lui, j’ai plus faim !

 

Pourquoi ?

Ben parce qu’il est gros.

 

Oui ça je sais. Mais pourquoi vous ne l’aimez pas ?

Ben parce qu’il est gros.

 

C’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité…

Non, parce que moi je suis un bon gros. Alors que lui, c’est un mauvais gros.

 

C’est à dire ?

Moi je suis cool et je connais le football. Alors que lui sent le caca.

 

Ça se tient. Pour revenir à du plus sérieux, vous êtes parti de tout en bas avec Auxerre, pour arriver tout en haut (doublé coupe-championnat). Cela doit vous attrister de voir le club sentir le mourant aujourd’hui ?

Oui, quand je vois Eric Marester ou Julien Viale avec ce maillot, ça me brûle les yeux. En général je dois directement aller au lit après. Je n’arrive plus rien à faire. Même enlever mes pantoufles, c’est mission commando.

 

Vous ne vous reconnaissez plus dans ce club ?

Si. Je n’aime plus voir jouer l’équipe, mais j’aime toujours l’AJA. Ça sent la campagne et le dimanche matin. Et ça ça n’a pas de prix !

 

Et le FC Metz vous aimez ?

Oui, j’ai toujours apprécié le FC Metz. C’est quand même mieux que toute la saloperie qui traine en Liguain ces temps-ci. En plus ça joue au foot ! Il manque plus que Joël Müller, la chenille, Carlo Molinari et sa petite femme aussi là : Razurel ou j’sais pas quoi. j’aurais l’impression de perdre 15 ans.

 

Il ne vous en resterait ainsi plus 97 ! De quoi revenir sur un banc ?

Oh non je ne me vois plus entraineur. Il y a trop de discothèques à surveiller, ce n’est plus de mon âge. Pourtant il y a peu, Sochaux m’a contacté en me disant qu’ils avaient besoin de « sang neuf ». Finalement il ont pris un renard et ils ont récupéré leur tamanoir devant, Pif ou Paf !

 

Merci Guy Roux de m’avoir répondu. Bon match !

Adieu Rigobert.

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Metz que oune contexte :

  • La Coupe de France :

Pour ces 142365ème de finale, le FC Metz se déplaçait en voisin, à Amnéville, un club pas mal mais un peu pourri quand même, surtout depuis que son ancien maire et roi est décédé de mort certaine. Cartier avait donc fait tourner mais pas trop, de sorte que ce soit un peu galère mais pas trop. Metz s’est imposé aux pénos et continue donc son bonhomme de chemin mais pas trop.

Le tour suivant sera plus cher en frais de transport puisque c’est au Portugal, et plus précisément à Créteil que Metz devra se rendre.

 

  • Le Champianal :

Pour revenir à du plus intéressant pour l’heure, la ligue d’eux, le FC Metz a conforté sa première place sexy la semaine passée en s’imposant 2-0 à Bastia. N’Sor et N’Gbakoto étaient les N’buteurs d’un soir qui voyait Metz prendre ses distances avec ses poursuivants. Une semaine plus tard, ça patine toujours autant derrière, et cette fois les grenats peuvent clairement poser leurs testicules sur le front de la Ligue d’eux, ou sur celui d’un jeune enfant suivant les motivations de chacun. Une nouvelle victoire serait d’ailleurs historique : jamais le FC Metz n’a aligné sept succès consécutifs.

 

Le classement avant de recevoir l’Abbé Deschamps et ses zouaves

 

  • L’actu du club :

Trois infos importantes cette semaine :

  1. La grave blessure de Pas d’Pot Bourgeois qui s’est refait croiser par les ligaments de son genou, ou une histoire dans le genre. On lui souhaite un prompt rétablissement, et on espère que ça ne signifiera pas la fin de l’aventure pour lui : Thibault s’il te plaît, Rigobert adore se moquer de toi et ce serait un vrai manque de respect pour lui de devoir arrêter ta carrière là-dessus.
  2. La prolongation d’Ahmed Kashi de 2 ans. D’après certaines sources, ça s’est joué à Shifumi.
  3. La naissance puis la mort immédiate du fils de Rigobert ainsi que de la mère de l’enfant qui n’a pas supporté l’accouchement. Le petit devait s’appeler Babacar Pirès. Les médecins ont estimé que cet attentat suicide avait été prémédité par l’enfant. Rigobert a demandé de pouvoir garder le corps de son épouse, puis l’a empaillé devant la gazinière, pour que tout soit comme avant.

 

  • Néocolonialisme :

Le FC Metz a renforcé son partenariat avec une tribu africaine. Voici une photo de l’inauguration du nouveau centre d’entrainement :

https://i0.wp.com/www.fcmetz.com/media/news/corps/Prehomes/v2Prehome_Acad%C3%A9mie%20GF_Inauguration_18112013.jpg?resize=479%2C277

Bernard Serin bronze à sa manière

 

Metz que oune match :

 

La vidéale :

Metz qui montre à Auxerre ce que ça fait d’être Nancy, c’est là :

 

Les belles stats :

Bon voilà, Metz c’est Dortmund en moins jaune

 

Les observations :

  • Si la Ligue voulait bien prendre par l’anus, cela ferait énormément plaisir aux supporters messins.
  • Par ailleurs, si Philippe Mexès voulait bien prendre par l’anus, cela ferait énormément plaisir à Adil Rami.
  • Paul-Georges-René-Alain-Patrice N’Tep a du talent. Dommage qu’il n’ait pas de coéquipier.
  • Fifa 14 vient d’augmenter la note de Métanire à 84.
  • Pas con de donner de la potion magique à son équipe à la mi-temps.
  • Même Fauvergue a couru vite.
  • Pas Bussmann.
  • Finalement il semblerait que les supporters grenats avaient tort : le football ça se joue le lundi.
  • Diafra Sakho est désormais le meilleur buteur de ligue d’eux avec 10 réalisations. Qu’est ce que ça serait s’il avait le sens du but !
  • Rigobert savait que Xavier Gravelaine avait une bouche à pipe, mais à ce point là ça en devient limite gênant.
  • La GG et la Horda qui se répondent. C’est beau comme un centre de Métanire.
  • Metz a dont sept points d’avance sur le deuxième, et dix sur le quatrième, plus de points que Monaco l’an passé, le meilleur buteur, le meilleur passeur (Lejeune), la meilleure défense, la meilleure équipe à domicile, comme à l’extérieur, et le plus beau maillot. Salut, c’est cool.

 

Les notes :

Johann Carrasso, 4/5 : Une parade déterminante quand il a fallu déterminer, une présence oratoire et testiculaire tout à fait remarquable. Chaud Carrasso ! Chaud chaud chaud, ananas.

Romain Métanire, 5/5 : Une hirondelle. Que dis-je, un albatros ! Un albatros noir. Métanire a envoyé des litres et des litres de transpi dans son couloir droit, tant il a couru comme un beau diable. Rigobert ne se souvient même pas l’avoir vu freiner. Et quand tout ça se combine parfaitanalement avec des centres de qualité (oui madame) dont une passe décisive, de la justesse tactique et même technique, on dit bravo Monsieur.

Gaëtan Bussmann, 3/5 : L’homme-bus a retrouvé ses jambes de 70 ans et ça se voit ! Un impact bienvenu et une rigueur défensive digne d’un professionnel. Le meilleur match du Buss depuis que Rigobert s’est fait une crête pénienne.

Jérémy Choplin, 4/5 : Certes, en face ce n’était que du Bourguignon mais quand même. Choplin commence vraiment à se faire chier dans ce championnat d’invertébrés.

Guido Milan, 4/5 : Le Zlatan blanc du FC Metz joue en défense centrale, a les yeux rouges et n’a pas l’accent qui chante. Guido le monstre a désossé de l’Auxerrois à coups de crinière sauvage, avec classe et sobriété. Monstrueux.

Ahmed Kashi, 4/5 : Le chien de garde de Sinsinf’ a plus de mordant que de cheveux. Et quand en plus il sort la cisaille, carapate-toi vite avant de comprendre ce que ça faisait d’être Kosovare à la belle époque.

Romain Rocchi, 4/5 : Mais ferme ta gueule Arlette Chabaud !

Génie N’Gbakoto, 3/5 : Pas mal de déchet, commun symbole du visage de Romain Inèz, mais une passe dé, une volonté à toute épreuve et l’art de la percussion au service du collectif. Prends ça René-Charles N’Tep et vas t’acheter un club.

Stéphane Lejeune, 4/5 : Son nouveau prénom lui va comme un gant. Cette remise de la poitrine fût érectile. Plus c’est mieux et plus c’est cool que Lejeune on est content. Voilà.

Nicolas Fauvergue, 4/5 : Une tête d’inventeur de la brouette, un physique d’élan mort, mais un abattage de fou furieux saupoudré de quelques éclats ; comme cette tête surpuissante (qu’on aurait dit une frappe de Schweinchteiger dans le visage d’un handicapé) et cette volée pleine de spontanéité anale pour le 2-0.

Diafra Sakho, 4/5 : Un loupé sauce Diabaté en première période qu’on pardonne tant l’athlète a mis sésère à la charnière Couliboly, avant de définitivement se reprendre pour l’ouverture du postérieur auxerrois, puis pour la mise à mort avec ce subtil petit-pont sous le vagin du gardien bourguignon.

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Kwamé N’Sor, non noté : ?

Bouna Sarr, non noté : Tout mignon.

Maxwell Cornet, non noté : U13,5.

Pour ceux qui aime le sexe avec les animaux, le football sous toutes ses formes anales et les blagues sur le zizi, Rigobert est inscrit sur Facebook. Il ne l’est en revanche pas sur twitter parce que les petits oiseaux bleus, tout ça tout ça.

 

Rigobert Pirès.

 

5 thoughts on “Metz – Auxerre (3-0) : la Metz Que Un Club Académie livre ses notes

  1. Tres beau papier sur France Football ( bouh la honte) sur l’accadémie en Afrique du FC Metz …

  2. « Toute la France est Grenat, Toute la France est Grenat, Toute la France est Grenat, et elle le restera!!! »

    Encore une fois Rigobert une analyse pleine de justesse, comme les centres de Romain lundi soir, que c’était beau!

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