jeanclolere

Nous sommes en 2013. Tout l’Europe est dominée par la Bavière. Toute ? Non ! Un club peuplé d’irréductibles Borussen résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour autres légionnaires des camps d’Arsenal, de Marseille et du Napoli…

 

Le petit club du Borussia que nous connaissons bien vit en paix, et, comme toujours, ses joueurs sont gais et amicaux. Cependant, dans le même temps, à l’extérieur de Rome, Rafael Benitez a réuni ses amis et collaborateurs dans sa nouvelle et luxueuse résidence secondaire de Campanie.

ResidenceBenitez

Le Napoli a choisi sa stratégie. Semer la discorde, foutre le dawa, mettre le souk dans l’équipe de Dortmund, d’une façon ou d’une autre.

Villagenerveux

Grosse ambiance, petits coups à droite et à gauche et l’équipe de Dortmund gagne en nervosité.

Discorde

À la mi-temps, le forfait était accompli. Klopp, Hummels et Kuba quittent l’équipe.

DruideNainMonstrePartis

L’explication est simple. Klopp devient fou lorsqu’il voit la lenteur et le timing de l’arbitre pour autoriser Subotic à revenir sur le pré – ce qui coûte, plus ou moins, le but d’Higuain. Le pouvoir de Detritus fait le reste. Klopp crie comme rarement sur un bord de terrain et s’en prend au sixième arbitre. Hummels, lui, se blesse. Son remplacement engendre le replacement de Mhkitaryan et Bender un cran plus bas. Mhki’ n’est pas au bon endroit pour récupérer la balle, Bender est pris de vitesse, Weidenfeller sort, met la main et prendre un rouge.

 

Dès lors, la tâche était compliquée pour Dortmund, qui pour autant s’avère coriace et ne s’admet pas dominée. Le Borussia observe, le Borussia espionne et s’interroge. Les napolitains ont-ils vraiment la potion magique ? Vont-ils vraiment remporter la bataille si facilement ? Aubameyang, envoyé en éclaireur, pense que sa frappe repoussée sur la barre est le signe que les napolitains l’ont. Il file à toute vitesse avec Reus prévenir ses coéquipiers et bloquer les offensives probables.

AubameEtReus

Grâce à ce choix, Dortmund tient à peu de choses près le choc. Les Italiens ne se créent pas plus d’occasions que cela. Naples domine, Naples a la balle, Dortmund est retranché et le score coincé à 1-0. Jusqu’à l’intervention d’une nouvelle stratégie imaginée par Detritus.

GuerrePsycho

En nouveau mais fervent partisan de la guerre psychologique, Lorenzo ‘Savancosinus’ Insigne claque son coup-franc. Mitch ‘Agecanonix’ Langerak ne peut rien faire et constate avec ses amis les dégâts sur son crâne.

MitchBut

Les notes :

Weidenfeller (0/5) : Au calme, il ne peut rien faire sur le but. Par contre, sa sortie casse-cou devant Higuain rend la situation plus compliquée qu’autre chose. Bête.

Schmelzer (1/5) : Il a morflé grave. En étant la cible des coups de pute du Napoli, au air-marquage d’Higuain, souvent un mètre en retard et n’ayant jamais l’occasion de se porter vers l’avant.

Großkreutz (3/5) : Seule véritable satisfaction, Kevin a fait la même chose que ce qu’il fait chaque fois. Et dans un match où Dortmund a manqué d’engagement, il a montré ce que c’était… sans être suivi.

Hummels (non noté) : Au marquage du mauvais joueur sur le but du 1-0, il retombe mal juste après, sort, ce qui provoque la désorganisation du 2-0. Sale jour.

Subotic (2/5) : Il retrouve la pelouse cinq secondes avant le but, alors que le corner a déjà été joué rapidement. Forcément, il ne peut pas arriver à temps pour offrir de la sérénité aux gars autour de lui.

Bender (1/5) : Il a souffert au milieu dès le début, il a peiné en défense puis s’est repris et a assuré un intérim convenable.

Sahin (3/5) : Petite percée de lumière au milieu, il a alterné jeu court et long pour donner un peu de rythme et alors qu’il n’a rien fait les vingt premières minutes, son activité a offert dix minutes intéressantes à Dortmund. Il a continué après le but, mais dans une équipe chaotique, son rôle d’organisateur est rendu très difficile.

Mhkitaryan (1/5) : Pas inintéressant dans la première demie-heure, son passage un cran plus bas en fin de première mi-temps coûte le rouge et l’a perdu totalement.

Blaszczykowski (non noté) : Pas eu le temps de briller, mais quelques percées.

Reus (2/5) : De bons gestes, un peu de présence. Sans plus.

Lewandowski (2/5) : Alors qu’il rentrait dans son match et trouvait/offrait des décalages, il a été progressivement abandonné par son équipe, laissé seul en pointe. Advienne que pourra : rien.

 

Les remplaçants :

Aubameyang (2/5) n’a pas pu profité pleinement d’espaces et s’est retrouvé dans un match difficile, mais touche quand même la barre ; Langerak (3/5) n’a pas respiré la sérénité mais a sacrifié ses dents sur une frappe impossible à aller chercher ; Hofmann a permis au milieu du Borussia de reprendre des forces sur les dernières minutes.

 

À ce soir Marseille. À ce soir Camelus. Soyez prévenus :

FousetunisJean Colère.

 

1 thought on “Napoli-Dortmund (2-1) : La Borussia Akademie sème la Zizanie

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