Red Star – Nancy s’y nattera (0-1) : La Jules Rimet Académie livre ses notes

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Ethanol mon ami.

Bonjour lecteur,

Porthos le Poivrots n’a donc pas encore dessaoulé de son voyage en forme de bad trip à Beauvais pour cette affiche de rêve. Je vais donc me charger de vous livrer une catharsis de la soirée, composée de mes restes de mémoire de la partie, qui sont approximativement deux actions ; ainsi que du vomi.

Arrivé, tel un homme que l’alcool avait rendu trop las, à une réunion de crise de la Jules Rimet Académie, notre conclusion fût des plus concluantes : c’est la merde. On ne fait plus rien, on ne sort pas les doigts du cul des autres. Grand bien nous en fasse, car a priori nous nous en branlons comme de l’eau de roche. En ce qui me concerne, je préfère me piquer que de regarder ces matchs de merde.

Toujours est-il qu’après avoir ingurgité quantité d’alcool vert frelaté dans la baignoire du Porthos (à base de viagra des Andes me sembla-t-il), nous arrivâmes dans un stade Pierre Buisson qui, plus que jamais, puait du cul.

Faute de sexe anal avec les pom-pom girls isariennes (et mineures, évidemment), nous nous rabattîmes sur les supporters nanciens passant dans le coin, mal dirigés par les « organisateurs ».
De toute manière, ils n’avaient pas l’air emballés par de la sodomie place Stanislas. Ils n’étaient vraiment pas très amicaux, on me rapporta que leurs vociférations n’avaient rien à faire dans un stade de football. Je ne vous cacherai pas que, dans l’état dans lequel j’étais, je n’entendais pas même ce que les gens à côté de moi me disaient. Alors les cris et hululements divers des Saturday Night Fever ou je sais plus quoi…

Pour en revenir à notre kermesse, le club a mis les petits plats dans les glands : pom-pom girls aux couleurs de Nancy (ils ont fait des efforts, mais n’oublions pas qu’ils sont quand même à côté de leurs pompes – de manière professionnelle – dans notre cher club), un véritable village de je sais pas quoi, un humoriste bidon que je n’ai pas vu, de toute façon les comiques étaient sur le terrain, et enfin un gros lourdaud de NRJ Picardie comme speaker. Et ouais.

A propos du match… Pour être tout à fait honnête, le match dans mes yeux fût un brouillard, un mélange hétérogène de brume verte et de brume blanche et rouge, s’entremêlant, se séparant et dansant de manière plus ou moins harmonieuse. Autant dire que j’étais donc le spectateur le plus chanceux ce soir-là.

Comme écrit plus haut, j’ai vu avec netteté et je me souviens avec précision (malheureusement) d’exactement deux actions.

Premièrement, le but des Nancistes, un but bateau comme c’est pas possible d’en encaisser quand on est pas le Red Star. Sur un corner mou comme la bite à Bellion, profitant d’une défense 50% immobile, 50% surprise, 100% nulle, un blanc ouvre son pied comme à l’entraînement (des poussins) et marque. C’est tout.

Secondement, notre meilleure occasion de but. A savoir que cette meilleure occasion n’est pas un tir, mais ce que je nommerai un oui-mais-non de notre ami Sliti, qui tergiverse et tergiverse sa mère tandis qu’il est seul face au goal adverse. Mais il n’a pas tiré. De là à croire à un match truqué… Hum. Bref il a perdu la balle.

De plus il y a également deux actions que je n’ai pas vu, mais on m’a raconté dimanche.

Tout d’abord l’exclusion de Jeanvier, pendant que j’étais aux toilettes. Notre défenseur a reçu donc la carte rouge pour un très méchant tacle… à 80 mètres de son propre but. Ok ?

Et ensuite finissons avec la parade de Balijon dans le temps additionnel, qui nous permis de rêver à une défaite seulement 1 à 0, et de l’obtenir, pour une soirée en forme d’analpothéose. Merci Balijon.

Bon alors, on en est à la 13e place, c’est plutôt pas mal quand on voit comme on est nul. Dire qu’on a battu Evian et Brest (hou la honte). On est franchement chiant à voir jouer, en plus il se met à faire froid à Beauvais, et là c’était le top du top, la cerise qui fait déborder le vase toutes ces animacons autour du match… Je me suis cru à Leader Price, et encore, j’ai pris moins de plaisir qu’au Leader Price. Tu l’auras compris, lecteur, ce club nous prend pour des cons.

Les notes bourrées :

Arnaud Balijon (4/5) : il a des cojones ce mec.

Lloyd Palun (1/5) : il faut comprendre qu’après avoir joué en sélection gabonaise, le retour à Beauvais l’a pas fait bander.

Pierrick Cros (1/5) : pas vu (au sens propre).

Julian Jeanvier (0/5) : il est bon, dommage qu’il soit con.

Jérôme Hergault (1/5) : les fesses à l’air.

Danilson Da Cruz (1/5) : pas vu (au sens propre).

Rui Sampaio (1/5) : un point car c’est un bel homme.

Xavier Chavalerin (1/5) : pas vu (au sens propre).

Hameur Bouazza (1/5) : pas vu (au sens propre).

Kevin Diaz (0/5) : définitivement, nul.

Anatole Guacamole (0/5) : comme un poulet sans tête.

Les remplaçants :

Florian Makhedjouf, pour Diaz 62′ (1/5) : pas vu (au sens propre).

Naïm Sliti, pour Chavalerin 62′ (1/5) : payé par l’ASNL pour manquer l’immanquable.

Ange-Freddy Plumain, pour Sampaio 70′ (1/5) : pas vu (au sens propre).

La question du jour : il est où Lefaix, putain ?!

Les adversaires : les Nançais n’ont rien montré, deux occasions un but. Si ils gagnent seulement 1-0 contre nous, et jouent de la même façon tout les matchs, ils ne monteront pas cette saison, moi je vous le dis.
Je n’ai aucune envie de faire une proposition de rachat à ce club, d’autant plus que mon cœur d’actionnaire futé et d’audacieux chef d’entreprise est déjà sous le charme d’Épinal, que j’espère bien fusionner à l’US Forbach (les meilleurs buvettes de l’Est, assurément).

Nous enchaînerons avec un déplacement à l’Auxerre, en espérant une soirée positive avec plus de football et plus de chablis, plutôt que l’habituelle soirée pelure d’oignon, le cul entre deux gerbes.

Burp,
Jean-Claude Pied.

4 thoughts on “Red Star – Nancy s’y nattera (0-1) : La Jules Rimet Académie livre ses notes

  1. Molise démission !

    Ces matches du Red Star, je regrette de moins en moins de pas les voir. Heureusement qu’il reste les académies de Jean-Claude Pied, ce bel homme saoûl.

    Le derby face au PFC se profile: l’actuel 13e contre l’actuel 14e, wouhou !

  2. Purée mais quel scandale ce mec ! D’ailleurs, votre entraîneur, là, il est Portugais… Les Portugais, les portos vulgairement parlant, hein ? Et il est mauvais cet entraîneur, hein ?

    J’me comprends…

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