Notre Footballologue analyse Marseille-Montpellier (1-0)

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Notre Footballologue, donc le votre, est dans le juste et vous dit tout.

Un ange livré aux mains d’acroblacks annonce la bonne nouvelle…Moustache scénographe de Pâques bientôt directeur des programmes.

Si la coupe de la Ligue 2010 permit l’évolution de l’OM jusqu’à verticalisation,  l’édition 2011 témoigne de son involution. En effet, l’exfiltration express de Brandao oblige Deschamps à repartir en quête de système là où le maquillage de Gignac en Niang maintenait illusion. En sus, le braquage de Lucho termine de déstabiliser l’ensemble et l’OM doit s’en remettre à un non-avant-centre autoproclamé ailier gauche associé à un dwarf sur vibreur. Ainsi, les marseillais s’enferment côté gauche où Gignac et Valbuena campent tandis que Lucho fait le piquet dans l’axe et que Ayew passe à droite. Bien que « magiquement » débarrassé de la concurrence de Brandao, le poulain du respecté Jean-Christophe Cano ne convainc à gauche que dans le milieu, premier contrôle arrêté et absence de coup de reins résumant l’antithèse de l’impact player. A contrario, Valbuena dispose de la panoplie mais ses carences tactiques empêchent de lui confier l’animation offensive d’une équipe. Jamais meilleur qu’en électron libre au milieu d’un jeu posé par Lucho, le dwarf gesticule ainsi à 30 mètres du but sans réel impact si ce n’est qu’espérer un malentendu ou une mésentente (31ème, poteau… gauche.) Bref, Cheyrou distribue pour l’impact player et le player empacté, l’OM va droit au poteau de corner gauche et d’aucuns se souviennent que jadis, l’animation partait du socle défensif, passait par Lucho qui trouvait Niang dans l’axe… droit au but.

Entre des dirigeants gorgs (ici, en exclusivité la vidéo de l’intérieur d’un Nicollin), un entraîneur exégète du sacré dans la violence et des académiciens sous poppers, d’aucuns pourraient réduire l’équipe de Montpellier à l’affiche de sa campagne de recrutement. Toutefois, le 433 sentinelle proposé par Girard se révèle bien plus ambigu qu’il n’y paraît. En effet, Belhanda déserte son aile droite pour évoluer en 10 tandis que Marveaux, relayeur centre droit, compense en phase offensive. L’axe Pitau-Belhanda se veut moteur technique de l’équipe tandis que la charnière Yanga-Mbiwa/ Stambouli filtre la backroom. Squattée par le campement du gitan sus révoqué, la formation montpelliéraine peine néanmoins à sortir même si Saihi a l’occasion de tromper Mandanda suite aux hésitations de la défense phocéenne (21ème.) Désireuse de produire du jeu bien que dominée, la formation de Girard n’est pas suffisamment compacte pour confronter les Marseillais à leurs propres insuffisances tout en plaçant quelques contre-attaques susceptibles, si ce n’est d’aboutir, tout du moins d’insinuer le doute et la fébrilité chez l’adversaire.

Entre une équipe sans avant-centre et un adversaire encore indéterminé, le commentaire déprime autant qu’un Lucho seul au pressing (50ème.) Belhanda sous Giroud, Marveaux est officiellement passé à droite mais l’ensemble reste stérile et, impatient, Girard sort Pitau et monte un Turc (72ème.) Las ! La chandelle de Belhanda est morte et Montpellier n’a plus de feu. Bocaly ouvre la porte et Taïwo, mésentente malentendu Heinze hors-jeu, convertit le coup-franc de Cheyrou en titre (80ème, 1-0.) Sans doute inspiré par Rico di Mecouille, Girard lance rageusement Dernis contre la muraille du château d’If, tel François Saga aux Bains, Belhanda ruisselle pendant que l’OM s’évade avec le bol du champion.

2 thoughts on “Notre Footballologue analyse Marseille-Montpellier (1-0)

  1. L’analyse est interesante !
    Outre la meforme de Lucho, sa baisse de régime pouvait s’expliquer dans l’absence de relation technique avec les nouveaux venus.
    Le souci est de liberé l’argentin quand il est de 3/4 dos au jeu, abusé de jeu long ne l’aide pas.
    Remi dans l’axe permet de le solliciter dos au but, afin que Lucho se rapproche de la surface. Avant il pouvait se permettre d’être plus bas car Niang avait la capacité physique de s’élancer de plus loin.
    L’OM devrait se montrer plus patient, avec des relais plus court pour trouver Lucho dans la zone dangereuse.Quad il a le ballon c’est a Velo et Ayew de se rapprocher, afin qu’il s’appuient sur lui et se trouve « lancé ».
    C’est le contraire qui se passe trop souvent, au moindre ballon touché, les joueurs explosent au lieu que certain s’en rapprochent. Et Lucho, qui est moins bien on est d’accord, quant il fait un 1-2 est dans la peau du alncé au lieu d’être l’appui-soutien.
    Laissez digerer cette « 1ère saison » a Ayew, Rémi et Gignac. Peut être y verra t-on du mieux

  2. Mais bon,c’est vrai qu’il est bien dégueu en ce moment le Lucho !
    Ca reste un super joueur, on gagne avec son fantôme mais il doit se reveiller pour le sprint final.

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