« Si l’inconscient est structuré comme un langage, Xavier Gravelaine est un morse. » Jacques L.
OL-LOSC, quart de finale de coupe Moustache à Gerland, 11 janvier 2012.

 

 

« La grosse décision » (XG)…

A Lyon, chaque mercato permet de soutenir artificiellement la cotation d’un club dont l’équilibre budgétaire repose sur des actifs évalués aujourd’hui à la moitié voire le tiers de leur prix d’achat. Aux portes de Tola-Vologe, Newcastle, Arsenal, Juventus, Bayern et autres géants européens rêveraient de signer…Gourcuff, Cissokho, Bastos, Lovren ou encore Gonalons. Pas même Lisandro, potentiel Homme aux bains turcs, n’échappe à cette valorisation fantasmatique pendant que les maillots de Gourcuff ne s’arrachent guère plus que dans le tréfonds provincial. Aussi, et au moment où l’hérésie Qatar s’offre la L1, la coupe Moustache devient-elle de ces miettes dont on festoie tandis qu’un titre ouvrirait une nouvelle ligne de crédit auprès des actionnaires. 10ème, Alain Duhamel s’invite à la table en expulsant Dabo; Foot Mercato reçoit un fax: « Mourinho sous le charme de Lacazette. »

 

« Zacke! » (XG)…

« Foot Total » Deux consanguins côté Garcia avec cercle Chedjou-Bonnart-Cole-Hazard-Payet-Debuchy-Basa au sein duquel flotte le triangle Mavuba sous Gueye-Balmont. Pointe en bas à la relance, le triangle pivote passée la médiane puisque Mavuba pousse tantôt Gueye, tantôt Balmont aux côtés de Hazard. Ce dispositif permet ainsi au LOSC de bénéficier d’un second appui offensif et, surtout, de bénéficier d’une paire au-delà du rond central à la récupération. L’OL peinant à se réorganiser (Källström à la relance à hauteur de Gonalons, 21ème), Lille multiplie les combinaisons axiales et, après la chevauchée de Mavuba (23ème), Cole ouvre la marque sur ouverture de Hazard: 0-1, 28ème.

 

« C’est pas le Lisandro en pâté » (XG)…

Dès lors, Lisandro descend participer au jeu et se mue en 9 ½, Källström rend hommage à Fellini et l’OL s’invite en demi. Première alerte sur ouverture du Suédois pour Lisandro (34ème) avant que Bastos, latéral droit de fortune, oblige Enyemena à repousser son coup franc dans les pieds de « King Källström » (XG) : 1-1, 40ème. Deux lignes de quatre aux 35 mètres et une diagonale Bastos-Lisandro à la contre-attaque en guise de projet face à des Dogues rejoints par Rozenhal (pour Basa, 45ème) et Jelen (pour Gueye, Cole descend d’un cran, 57ème.) Sur centre de Debuchy, le Polonais vendange sa tête (60ème) et quand l’hyper activité de Briand (pour Gourcuff, 60ème) déstabilise la défense losciste, Bastos déborde et sert Lisandro: 2-1, 64ème. Alors que Balmont manque l’égalisation (73ème), Duhamel expulse Debuchy et Ederson entre pour Lacazette (82ème.) Chez Maxifoot, ça crépite : « Ederson pas parti pour rester. »

 

Notre Footballologue.

Notre Footballologue est très bon, il vous file les images.

8 thoughts on “Notre Footballologue analyse OL-LOSC (2-1)

  1. t’aime ça hein je pensai que t’allais parler de umtiti en défense centrale, et de bastos latérale droit…. footix va :)

  2. Merci pour cette fine analyse parfois absconse, voire cryptique mais toujours divertissante.

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