Notre Footballologue analyse Pays-Bas – Allemagne (1-2)

Schizo…

…, l’équipe des Pays-Bas présente deux faces bien distinctes. A gauche, De Jong soutient un côté où règne Sneijder tandis qu’à droite, Van Bommel assure les arrières de Robben. Seul centriste, Van Persie est aussi isolé qu’un Bayrou en campagne et les bataves réduisent la pratique démocratique au bipartisme. Sneijder combine dans son coin, Robben s’agite dans l’autre, aucune liaison entre les deux et la fracture s’accentue lorsque les deux parties ne défendent plus la base. Van der Vaart et Huntelaar entrent à la pause pour terminer la fragmentation de l’ensemble, Van Persie en prend son parti (1-2, 72ème) et les projets de « re-fondation » se multiplient déjà aux portes de la Fédération néerlandaise.

A l’économie…

…, la mannschaft observe le sujet schizo. Aucun replacement des offensifs de couloir, les allemands relancent en diagonales et opposent leurs ritournelles collégiales au latéral bientôt rejoint par Van Bommel ou De Jong. Usé lors du dernier match, Schweinsteiger bénéficie de l’activité de Khedira et de la faiblesse de l’adversaire pour s’offrir repos et passes décisives. Insistants dans le couloir du jeune Willems, les allemands profitent également de l’absence de socle adverse. Schweinsteiger se place ainsi face aux bois et profite du travail de Müller pour servir Gomez (0-1, 23ème.) Résumé de la rencontre, le second but intervient à la suite d’une transversale prolongée par Müller vers Ozil qui sert Schweinsteiger pour Gomez: 0-2, 37ème. Une percée axiale de Hummels manque d’achever les vice-champions du monde (51ème), Müller mène la balle en marchant (54ème), Löw sort Ozil-Gomez pour Kroos-Klöse et, qualifiée en un match et demi, l’Allemagne s’offre un repos déterminant pour la suite de la compétition.