Bordeaux-Marseille (1-0): La Scapulaire académie note

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Bruno Bistrot joue les prolongations au bistrot.

Bruno Bistrot prolonge la série

Dimanche 18 novembre 2012, 8h30. Après avoir fêté (in)dignement – et entre autres –  la défaite de la veille du Paris Saint-Germain à domicile contre Rennes (pitres !) l’effort de se lever me parait au moins aussi invraisemblable que la carrière bordelaise de Cédric Fiston . Mais il le faut ! Car en ce matin dominical encore plus pâle qu’Andres Iniesta, à plus de 10 heures du coup d’envoi du Bordeaux – Marseille tant attendu, c’est un autre match qui commence : celui des tribunes. Bravant la fatigue encore bien présente malgré 2 heures de sommeil aussi luxueuses qu’un contrôle de Moussa Maazou, surpassant la gueule de bois, oubliant la bière dans les cheveux, les cendres dans les yeux (et vice et versa), le whisky sur le jean, la matière fécale et le vomi sur la chemise, le liquide séminal sur les chaussures, et l’haleine de phacochère asthmatique, c’est d’une démarche la moins minable possible que je me rends au Parc Lescure pour le rendez-vous de 9 heures. Au programme : aide aux derniers préparatifs des 25 ans des Ultramarines, qui seront officiellement célébrés avant, pendant et – si victoire il y a – après la rencontre du soir contre le rival historique.

4 heures de travaux en aimable collaboration avec environ 200 bons samaritains et 6 heures de sommeil plus tard (à 19 heures si tu sais compter et que tut suis), c’est dans un état bien plus présentable et bien plus digne d’un académicien – même remplaçant – que je me rends de nouveau au stade. Cette fois fini le décuvage, place au football ! Et pas à n’importe lequel s’il vous plaît ! Car même s’il opposait le 12ème au 14ème (ce qui n’est, heureusement, pas le cas ce soir) un match entre les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille n’est jamais un match comme les autres.

Bon, je vous zappe le flashback sentimentalo-chauvino-révolutionnaire, que vous connaissez déjà par cœur, sur le choc culturel entre Bordeaux la bourgeoise et Marseille la sulfureuse, sur l’affrontement médiatique entre feu Claude Bez et Bernard Tapie, et sur la rivalité sportive entre deux des plus lourds palmarès du football français ; mais je ne peux m’empêcher de m’attarder sur ce chiffre ô combien légendaire des 35 ans d’invincibilité (série en cours) du FCGB contre l’OM à domicile en championnat. En effet, depuis le 1er octobre 1977, date à laquelle même les plus âgés des joueurs des deux effectifs actuels n’étaient encore que des spermatozoïdes anonymes dans les organes génitaux de leurs futurs pères, jamais les Marseillais ne sont venus l’emporter en terres girondines. Une série qu’il est donc de tradition pour les Bordelais de prolonger chaque année et dont ceux qui la briseront (peut-être… Un jour… Qui sait ?) subiront rancœur, pénitence et désolation jusqu’à la fin de leurs existences. Bref, inutile de dire que seul le résultat compte ce soir et que l’éventuelle manière ne sera que le gâteau sur la cerise cher à Bernard Mendy.

Les 22 qui courent

Passée cette mise en relief sentimentalo-chauvino-révolutionnaire que je n’ai finalement pas pu éviter, arrive le temps des compos. Tandis que le stade, et particulièrement le Virage Sud à l’appel des Ultras, est rempli dès l’échauffement des joueurs pour commencer les animations à base de tifos « monumentalesques », de rondelles de cartons double face aux couleurs du groupe et de chants appelant les Marseillais du parcage visiteurs à découvrir les joies du sexe anal, les onze de départ des deux équipes tombent comme Fabrizio Ravanelli à la « belle » époque.

Côté Girondins, le 3-5-2 utilisé avec succès à Lorient laisse sa place au 4-4-2 en losange qui est le plus souvent aligné à domicile cette saison : Carrasso – Mariano, Henrique, Planus, Trémoulinas – Sané, Plasil (cap), Saivet, Obraniak – Jussiê, Gouffran. Pour sa part, Elie Baup tranche dans le vif et compense sa pénurie d’attaquants (Rémy « Afroman » et Gignac « Burger King »  blessés, Jordan Ayew « Punkàchien » suspendu) par la présence d’André Ayew à la pointe de son 4-2-3-1 : Mandanda (cap) – Fanni, Diawara, N’Koulou, Lucas Mendes – Kaboré, Cheyrou – Amalfitano, Valbuena, Morel – A. Ayew. Comme attendu, les anciens de la maison marine et blanche, Mathieu Valbuena et Souleymane Diawara, sont les deux joueurs les plus sifflés ; avec tout de même une mention spéciale pour le Sénégalais qui fait son grand retour sur les pelouses de L1 spécialement pour ce match après 7 mois de blessure et qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de l’ouvrir dans la presse les jours précédents la rencontre (pitre).

La première mi-temps tendue comme un string

Bien chauffés par les festivités des Ultras, et notamment par la « rondelles Party » qui se termine en gigantesque bordel, la populace du Virage Sud est vite refroidie par l’entame de match de ses protégés. Une timide frappe en pivot de Gouffran dans la niche de Mandanda après un mouvement entre Obraniak et Jussiê (8ème) est d’ailleurs le seul danger girondin de la première demi-heure. Battu dans les duels, de manière pas très catholique certaines fois, par les golgoths de l’arrière garde olympienne, Bordeaux ne parvient pas à tenir le ballon dans le camp adverse. A l’inverse, Marseille utilise les déplacements latéraux de Valbuena pour désaxer Sané, son garde du corps, et créer des espaces dans l’entrejeu. Parfaite illustration à la 13ème minute quand « Petit vélo », qui avait glissé côté gauche pour combiner avec Morel, décale plein axe Amalfitano dont la frappe aux 25 mètres pousse Carrasso à une grossière faute de main et manque d’offrir un but gag aux visiteurs.

Sur une pelouse plus proche d’un terrain vague que d’autre chose (merci le Rugby), la qualité du match reste médiocre. Si l’incontestable domination territoriale des Marseillais n’aboutit pas à la création d’occasions franches, voir les Ciel et Blanc squatter avec insistance le camp bordelais et récupérer de plus en plus vite les ballons n’est clairement pas rassurant. Heureusement que les Bordelais ont (ré)appris à défendre depuis la gueulante de Gillot suite aux défaites à Bastia et Montpellier… Et que Marseille n’aligne pas d’attaquant de métier ! Violentés dès qu’ils touchent le ballon par un Henrique fidèle à sa réputation, l’aîné des frère Ayew ainsi que Valbuena sur les seconds ballons n’ont guère plus de chance avec Planus, dont les jaillissements et les tacles tout en délicatesse empêchent le rejeton d’Abedi Pelé et celui du centre de formation du FCGB d’être dangereux à la pointe de l’attaque.


Duel entre Carlos Henrique et Mathieu Valbuena

Tombé dans une certaine routine du fait de l’incapacité des Girondins à contrecarrer le plan de jeu des Marseillais et de l’égale incapacité de ces derniers à être tranchants dans leurs offensives, la partie va s’animer dans les 10 dernières minutes de la première mi-temps. Sur un corner concédé par N’Koulou au duel avec Gouffran en profondeur, le coup de patte d’Obraniak trouve aux 6 mètres la tête du little big man bordelais Henri Saivet, qui devance la « air-sortie » de Mandanda mais est repoussée sur sa ligne par Jérémy Morel (36ème). Une énorme occasion de but qui va bientôt faire place à une autre, côté OM cette fois, quand Valbuena chipe le ballon entre Mariano et Henrique à l’entrée de la surface et sert André Ayew au point de penalty qui bute sur la sortie boulet de canon d’un Carrasso remis de sa bourde (41ème). La mi-temps est sifflée quelques instants plus tard par Lionel Jaffredo et on se dit que ça va être dur.

La deuxième mi-temps où on remet les choses en place

Passablement énervé durant la première période, Francis Gillot profite du ¼ d’heure de pause pour organiser un changement tactique. Inefficace contre les relances marseillaises, le milieu en losange se transforme en un milieu à plat dans lequel Plasil se positionne aux côtés de Sané, laissant les ailes à Obraniak et Saivet. Un réajustement qui porte ses fruits, permettant à Bordeaux de mieux utiliser la largeur grâce aux doublettes Mariano – Obraniak et Trémoulinas – Saivet, mais aussi de museler Valbuena grâce au pressing combiné de Sané et de Plasil. Le capitaine bordelais va d’ailleurs se signaler à la 52ème, en étant à la base d’un mouvement mené par Trémoulinas côté gauche et aboutissant à l’ouverture du score girondine. Accélérant face à Amalfitano et contournant Fanni par un centre enroulé au premier poteau, le néo international permet à Gouffran, plus vif que N’Koulou et Mandanda, de tacler du gauche le ballon au fond des filets. Ca fait 1-0 pour Bordeaux, grâce au 6ème but en L1 de la Gouff’ – son 10ème déjà cette saison – à la 4ème passe décisive de Tresh et au coaching gagnant de Sir Francis.

Sans réaction face à la nouvelle disposition des locaux et sans réelle solution sur le banc, Elie Baup  tente le tout pour le tout et blinde son compartiment offensif en faisant entrer deux attaquants de plus : le jeune Billel Omrani (19 ans) à la place de Morel à la 65ème, et le moins jeune Fabrice Apruzesse (27 ans) à la place de Valbuena, touché au dos, à la 73ème. Pour, respectivement, leur 2ème et 1er match en L1, les deux « minots » sont les symboles de la profondeur de l’effectif olympien cette saison. La profondeur, Gouffran prend d’ailleurs un malin plaisir à l’utiliser et permet ainsi à Bordeaux dé gérer tranquillement son avance en conservant le ballon chez l’adversaire, en obtenant des fautes et en étirant les lignes marseillaises. L’ancien caennais est, comme souvent cette saison, dans tous les bons coups et manque de tuer le match à deux reprises ; d’abord sur un une-deux en pleine surface avec Trémoulinas et une frappe au dessus (68ème), puis en ratant son ciseau, seul au second poteau, après que Saivet ait laissé sur la route Lucas Mendes (72ème).


L’instant « lol » du match

Le latéral brésilien va finalement clôturer la soirée de belle manière en se faisant expulser à l’ultime minute du temps additionnel. Après que les Phocéens se soient procurés un ultime corner, sur lequel tout le stade a retenu son souffle (remember Belgrade, Nice, Ajaccio et Lille), et que Carrasso ait finalement capté le cuir, le contre aboutit à un duel entre Obraniak et Lucas Mendes, ce dernier étant obligé de faire faute face au crochet du Polonais qui filait seul au but et récoltant un rouge logique. Dans la liesse engendrée en tribunes par ce dénouement favorable et par la victoire qui va suivre on en oublierait presque de regarder l’exécution du coup franc, sur lequel l’entrant Ben Khalfallah force Mandanda à une belle horizontale pour empêcher le ballon d’atterrir dans son but.

1-0 score final. Bordeaux remporte son 4ème match de suite, son troisième en L1, le tout sans encaisser de but. Les Girondins continuent leur série d’invincibilité face à l’OM et s’installent, grâce à ce succès, à la 2ème place du championnat avec 24 points en 13 journées, un point devant le PSG et 1 point derrière le leader Lyon, qui compte un match en moins (contre Marseille). Prochain match : ce jeudi à Bruges en Europa League. Souhaitons aux Girondins d’aller faire un résultat là-bas pour que la qualif’ soit validéeet que l’Ours à Collier ne soit pas de trop mauvais poil pour vous académiser la rencontre.

Bon, voilà pour le match, place aux notes !

Les 11 types 

Carrasso (3/5) : En partant du principe qu’on a gagné et que son arrêt face à Ayew compense largement sa faute de main sur le tir d’Amalfitano – ses apôtres diront qu’il l’a fait exprès pour apparaître humain – le gardien du FCGB a fait un bon match.

Mariano (3/5) : Pas vraiment en danger face au duo Mendes – Morel, bricolé pour l’occasion et pas vraiment à son avantage, l’ex de Fluminense a livré une prestation solide, mais aurait pu coûter un but en laissant partir Valbuena sur l’énorme occasion olympienne de la 41ème.

Henrique (Tour de contrôle/5) : A la faute également sur l’occasion marseillaise de la première mi-temps, le stoppeur bordelais a, sinon, réalisé une prestation défensive de haut vol en gagnant tous ses duels aériens, en mettant l’attaque marseillaise sur le reculoir et en gratifiant ses fans de quelques prises de catch dont il a le secret.

Planus (The wall/5) : Infranchissable dans le jeu, précis dans ses relances, jamais pris de vitesse – pourtant son point faible – et spectaculaire dans ses tacles, le N°27 des Girondins s’est régalé, au sens figuré cette fois.

Trémoulinas (International/5) : Rampe de lancement des offensives girondines, passeur décisif pour Gouffran, jamais à la faute défensivement, le nouveau Bleu des Girondins a encore fait très mal.

Sané (2/5) : Balloté par Valbuena en première période, le récupérateur sénégalais a résisté tant bien que mal avant d’être plus à son aise en seconde mi-temps.

Plasil (3/5) : D’abord positionné en axial droit dans le losange de Gillot, le Tchèque a fait étal d’une belle disponibilité et d’une attitude irréprochable dans le travail défensif. Recentré en deuxième période, il a été à la base du retour des Marine et Blanc dans la partie.

Saivet (2/5) : Déjà trois buts de la tête sur coups de pieds arrêtés cette saison et presque le 4ème  face à Marseille : du haut de son mètre 73, le natif de Dakar est une énigme pour la science. Encore trop irrégulier sur la durée, malgré quelques actions potentiellement décisives.

Obraniak (2/5) : Pointe haute du losange pendant 45 minutes, l’ancien du LOSC a peiné pour se démarquer avant de retrouver de l’espace dans un rôle de milieu droit. Toujours précis techniquement et utile dans les relances, son apport offensif a tout de même été insuffisant sur ce match.

Jussiê (Décroché/5) : Utile en pivot durant le premier quart d’heure il est vite tombé dans ses travers habituels et a peu à peu disparu de la circulation à force de trop décrocher.

Gouffran (Taulier/5) : Unique buteur d’un match fermé, actif dans le jeu et impliqué dans toutes les actions dangereuses de son équipe, le N°9 bordelais confirme match après match ses progrès réalisés sous Gillot et affiche un style de plus en plus complet.

Les entrants

Maurice-Belay (Variable d’ajustement/5) : Remplace Jussiê à la 64ème et amène, avec son profil différent, plus de spontanéité dans le jeu bordelais. Mais l’ancien sochalien, qui a fini seul en pointe à la sortie d’un Gouffran exténué, a besoin d’enchainer les matches au même poste pour être performant dans ses dribbles et ses prises de risques.

N’Guémo (Gestionnaire/5) : Remplace Saivet à la 76ème et participe à renforcer l’entrejeu bordelais pour finir d’assoir le succès que ses coéquipiers avaient auparavant construit.

Ben Khalfallah (Mort de faim/5): Remplace Gouffran à la 81ème et se fait remarquer par une importante débauche d’énergie dans son pressing. Appliqué à jouer le plus simplement possible dès qu’il touche le ballon, le Franco-Tunisien rate de peu le deuxième but sur coup franc.

 

En bonus : les 25 ans des ultramarines !

Feu d’artifice surprise au quart d’heure de jeu

 

 

 

16 thoughts on “Bordeaux-Marseille (1-0): La Scapulaire académie note

  1. « la matière fécale et le vomi sur la chemise, le liquide séminal sur les chaussures, et l’haleine de phacochère asthmatique…  »
    c’est exactement l’image que j’avais du supporter bordelais. Merci de confirmer.

  2. ah non mais moi je disais ça comme ça, je suis pas supporter de l’OM non plus. Dieu m’en garde.

  3. Je trouve Bruno très dur dans ses notes : Sané a fait un travail monstrueux au milieu de terrain et nous a gratifié de quelques gestes de grande classe ; Saivet a apporté le danger devant (Mendes le cherche encore sur le terrain) et a bien apporté défensivement ; pour Plasil 3 est une bonne note mais il retrouve enfin une influence dans notre jeu donc je pense que rien que pour ça il aurait mérité un peu plus. Sinon encore une bonne acad en tant que joker!

  4. Jussié ou le fantôme de Lescure (Chaban-Delmas pour les incultes). Quand il est sorti, je me souvenais même plus qu’il avait été à un moment donné sur le terrain. A croire qu’il s’était barré en un claquement de doigt au MacDo du coin de la rue pour réapparaitre dans le brouillard des fumigènes au moment de sa sortie. Bref, il commence à me courir sur le haricot (Cf. expression de vos grands-mères) à jouer un match par saison.
    Sinon, les 2 illustrations (instant « lol » du match et le duel Henrique/Valbuena) m’ont bien fait marrer.

  5. La fluidité de ton écriture me rends jaloux. Encore une belle acad (même si cela manque un peu de faute d ortograffe à mon goût). Par contre je m insurge contre le liquide séminal sur les chaussures. Bruno, il faudra un jour que je t explique toutes les choses interessantes que l on peut faire avec….
    A propos du match : l attaque olympienne était si dangeureuse que même la faute de main de Carrasso n etait pas cadrée!

  6. Ah zou pressé, en sortant du stade j’aurais mis 3 ou 4 à Sané. Mais en revoyant le match pour faire l’acad’ j’ai modifié mon jugement. Je ne remets pas en cause son excellent début de saison, ni sa bonne volonté sur le match de Marseille, mais si Valbuena a été si influent ce n’est pas pour rien. Saivet, j’ai hésité entre 2 et 3 mais j’ai eu envie d’être sévère. S’il était actif sur tout un match (ou au moins les trois quart) il serait titulaire indiscutable, mais ce n’est pas le cas ! Enfin, je partage totalement ton avis sur le retour en forme deJaro. Mais j’ai essayé de ne noter que le match et pas la dynamique.

    L’ours, style à double tranchant les longues phrases ampoulées. M’enfin, j’assume… Et pour les fautes, j’en avais fait plein mais, après relecture, j’ai envoyé un mail au bel homme qu’est l’éditeur en lui indiquant les corrections.

    Merci à tous pour les compliments (enfin, à ceux qui en font ^^). Vous pouvez dire que c’est d’la merde aussi si vous voulez !

  7. Je rejoins Bruno pour la note de sané il à quand même bien participé dans l’antre jeu bordelais malgré la bonne influence de Valbuena car sur la 1 ère période il ne peut pas être devant la défense et au marquage de valbuena sur la seconde on voit le changement direct vus que jaro redescend pour l’aider devant la défense.

    Sinon j’ai bien rigolé sur l’image qui symbolise le duel Valbuena Henrique

  8. Bravo Mr bistrot, mais Maurice-Belay et BenK ont tous les deux remplacé Gouffran ? on a fini a 12 ? ;-)

  9. Ah, que c’est bon ça… Personnellement, on était à l’apéro avec madame et un copain (je pourrai peut-être devenir académicien XD) quand j’ai vu le match. J’ai attendu le lendemain d’avoir bien décuvé pour vérifier et, oui, c’est une réalité. Non je n’ai pas d’hallucination. Non je ne rêve pas. Bordeaux est deuxième. Fucking good

  10. La bruno je te trouve dur avec sané. Il tient la barraque depuis plusieurs matches maintenant (et même malgré sa boulette contre bruges hier). Alors 2/5 c’est franchement sévère .

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