Manchester United – Sunderland (3-1) : La Raide et Vile Academy livre ses notes.

Salut à tous !

La Raide et Vile academy a connu quelques déboires à base d’alcool (oui, il y a une référence subtile à Blake Edwards ici) ces derniers temps, c’est pourquoi elle vous propose de revenir sobrement sur les derniers événements qu’ont traversé les Rouges Diablesses de Manchester.

En premier lieu, le fameux Boxing Day voyait nos cascadeuses de l’extrême inviter certains mufles de Sunderland pour la partie fine de noël.

COMPOSITION INFERNALE

LE MATCH

La première mi-temps est plutôt l’avantage de Sunderland, malgré la possession raide et vile : les Sunderlandiens se créent les meilleures occasions, et parviennent même à pousser notre défense à la faute plusieurs fois.

Seulement le danger vient d’un peu partout en ce moment chez nos rouges diablesses, et il ne suffit plus pour nos adversaires de blinder l’axe du terrain avec les tous les restes de viandes du repas de noël pour juguler nos attaques. Quand le Z voit qu’il n’a pas d’espace devant, par exemple, il s’excentre à droite ou à gauche et fait jouer ses partenaires. C’est ce que l’on voit sur le but de Blind (39è), où il reçoit un ballon de Rojo sur le côté gauche de la surface pour alimenter la montée ravageuse des deux précités. 1-0.

La deuxième mi-temps est en revanche un festival, et quand bien même la victime expiatoire de noël du jour ne s’accompagne pas de marrons, elle subit des attaques sans relâche de la part de nos croqueuses d’hommes. Si les buts tardent à arriver, on s’éclate à voir nos entraîneuses étouffer leurs adversaires, les faire souffrir, les étrangler, les…hum. Et donc, Pogba pique la balle à un sunderlandien et part au contre, mais le voilà d’humeur altruiste, alors il sert Ibra, qui ne se fait pas prier pour marquer. (2-0, 82è). Mais ce dernier n’en a pas fini de nous régaler, et alors que plus personne n’attend rien de ce match, sert sur un plateau Mkhitaryan, homme-spectacle s’il en est, qui s’offre une sorte de Coridonade sortie de nulle part, pour le plus grand bonheur de nos yeux ébahis (3-0 86è). On s’y reprend à plusieurs fois pour y voir clair tant le repas de la veille a été abreuvé, si bien qu’on manque la réponse de Borini, pas franchement beaucoup moins magnifique, et qui entre au panthéon de ces buts extraordinaires tant par leur beauté que par leur inutilité, un peu comme celui d’un certain Benteke lors d’une des dernières venues de Liverpool à Old Trafford (oui, c’est lâche ; vous êtes dans la demeure du malin ici, l’esprit de noël n’y entre pas, ou alors il ressort aussitôt par la porte de derrière, celle qui ne sent pas très bon). 3-1, score final.

LES NOTES INFERNALES.

De Gea 4/5 Ah les Dave saves de noël, c’est tout un poème. Le Grinch Borini lui a un peu enlevé de magie, mais tout de même, quelle beauté quand il s’envole.

Valencia 4/5 Le terrain étant bien plus adapté à l’énergie débordante de ses jambes de feu dans le sens de la longueur que celui de la largeur, il a eu la bonne idée d’abandonner ses centres au 6è poteau pour des transversales dans la profondeurs qui semblent faire mouche à chaque fois. Sa puissance est toujours aussi impressionnante.

Jones 3/5 Et si c’était lui le totem ? Depuis son retour, on voit des noms sur la feuille de match adverse au poste d’attaquant, sans qu’un corps y semble physiquement relié sur le terrain.

Rojo 4/5 Des interventions précieuses, et sa montée amène le premier but. Encore une prétendue erreur de casting de Van Gaal qui se révèle au niveau sur la durée…

Blind 4/5 Tout n’a pas été parfait dans son match, et il ne doit qu’à l’indulgence arbitrale de ne pas avoir provoqué de penalty en début de match. Du reste, il prend un jaune à la 20è minute, ce qui est bien trop tôt dans ce genre de match. Mais il marque aussi le premier but, et donne tout ensuite pour réaliser un match très complet.

Carrick 4/5 Capitaine en l’absence de Smalling et Rooney, et toujours tranquille dans son rôle à la fois de meneur d’hommes et de maître du milieu de terrain.

Herrera 4/5 Il doit y avoir un jeu de mot à faire avec « Darren Fletcher » avec son nom. Un anagramme un peu bancal, un palindrome, un truc. Cherchez.

Pogba 5/5 Comme d’habitude depuis quelques semaines, il a été parfait. Il nous a même gratifié d’un gestechnique de son invention : l’auto une-deux. Une passe très forte vers un partenaire qui n’a pas le réflexe de lui remettre le ballon se transformant en situation de frappe, cette dernière atterrissant au ras du poteau (malheureusement à l’extérieur). Génie.

Mata 3/5 Même s’il a eu moins d’influence en 2è mi-temps, il est toujours bon en présence de ses deux acolytes hispanophones Herrera et Valencia.

Lingard 3/5 Toujours disponible, il se comporte bien souvent comme un avaleur d’espace insatiable. Une énergie qui plaît beaucoup.

Ibrahimovic 5/5 Comme un diablotin au sex shop. Double passeur, buteur, premier défenseur sur les coups de pieds arrêtés de l’adversaire, le mec n’a mis que 4 mois pour commencer à croquer la PL. Ce qui nous autorise ce commentaire : qu’est-ce que tu foutais ces quatre dernières années, bordel ?

SUBS

Mkhitaryan NN Entré pour retirer de justesse le trophée du but de l’année à Özil le lendemain de noël : il a prouvé qu’il était bien dans le camp des méchants.

Martial NN Peu de souvenir de son quart d’heure passé sur la pelouse.

Fellaini NN Alors ça si ce n’est pas le plus grand trollage à l’encontre de David Moyes dont pouvait se fendre Mourinho…

Nous tâcherons de revenir le plus vite possible sur les deux derniers matchs.

Bobby Carlton.