Brest – Paris (2-5) La Penn Ar Bed Académie a envie de vomir.

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La nausée, mais les mains propres

Et j’ai même pas trop bu.

Alors j’aurais pu m’énerver sur ce qui s’est passé autour de ce match, du prix exorbitant des places, du manque de considération pour les abonnés, d’un petit cadeau en compensation sous la forme d’une réduction de 10€ pour les abonnés, assorti d’un gros allez vous faire enculer via un « c’était prévu depuis le début » , « mais on a dû négocier avec la FFF qui voulait pas » après deux jours de gronde Brestoise par téléphone, mails, Twitter, Facebook, à la boutique… Le tout commenté par les dirigeants dans la PQL d’un « non rien à signaler, quelques mails, pas plus que pour un match normal » de la plus belle honnêteté.

J’aurais pu vous parler du boycott prévu par les fidèles mais ça vous l’avez surement remarqué à l’antenne, entre deux interventions pertinentes de Xavier « Solution Finale » Gravelaine.

J’aurais pu m’énerver contre l’absence de remise en question de ces même dirigeants quand à 2 jours du match, seules 7500 places avaient trouvé preneurs, pour un match contre le PSG qui fait guichets fermés partout en France. (et même en Navarre mais là les sources sont peu fiables.)

J’aurais pu très calmement vous parler de la pluie, du vent.

J’aurais pu m’énerver sur notre cher président, Monsieur Kermarec quand celui ci, pour expliquer le niveau de jeu de l’équipe, accuse les supporters de ne pas être derrière leur équipe alors qu’il n’y a eu grève de la Tribune Kemper que lors de la 2e mi-temps du match contre Nîmes sur l’ensemble de la poule aller.

J’aurais aussi pu m’énerver contre Kermarec et Dupont qui cherchant d’autres excuses à cette poule aller fantastique (après avoir en début de saison annoncé viser la 5e place ou mieux) n’y trouve que blessures, arbitrage injuste, encadrement de la masse salariale ayant empêché le recrutement idéal (Yaya Touré et Wayne Rooney  avaient pourtant donné leur accord, mais la DNCG a retoqué les contrats on ne comprend pas trop pourquoi), conditions de jeu difficiles et hostilité du public (oui, encore).

J’aurais de nouveau pu m’énerver contre Kermarec qui se permet des déclarations douteuses dans la presse.

« Je voudrais avoir des supporters comme en Angleterre, où l’on soutient le club quand ça va mal. Là, il s’agit d’une frange de supporters qui dépensent plus au Penalty Bar que le coût de la place et viennent polluer l’équipe. On a besoin de leur soutien et de celui des collectivités locales. »

déclaration ayant conduit à cette réponse du Patron du Péno« Monsieur Kermarec, pourquoi tant de mépris dans vos propos tenus dans les colonnes d’un quotidien local ce jour ? Je vous rappelle, si besoin est, que chaque année « Le Pénalty », soutient et renouvelle son partenariat avec votre club sportif en lui versant une somme d’argent dans la mesure de ses moyens. Pour reprendre votre phrase, « l’argent dépensé par certains spectateurs au « Pénalty » permet de pouvoir poursuivre ce soutien financier…  »

et à cette savoureuse mise en image réalisée par Max Gou pour Allez-Brest reprenant la célèbre campagne mettant en scène Dupont dans son je reprends ma place et vous ?

J’aurais pu m’emporter quand en avant match, Kermarec, comme il n’en avait pas eu assez, ose un « les Brestois ont préféré rester chez eux manger de la galette des rois… »

pinte

J’aurais aussi pu vous parler du match, vous dire que malgré le 5-2 c’est loin d’être le pire. Qu’offensivement on a été bien plus intéressants face à des joueurs qui ont marché que lors des 3/4 des matchs qu’on voit depuis un moment.

J’aurais ainsi pu vous dire que je suis satisfait de l’envie de Verdier, du niveau montré par Coulibaly, de l’abnégation de Ramaré malgré un coup de moins bien physique, de la détermination et du but de Lesoimier, et malgré tout du but de notre Number One autoproclamé Ayité.

J’aurais aussi pu vous parler des superbes arrêts de Joan Hartock, mais il n’y en a pas eu.

J’aurais pu me désespérer sur la passivité, le mauvais placement de notre défense, des errements du petit Chardonnet passé à côté de son match mais qui j’en suis sur n’en reviendra que plus fort.

J’aurais ainsi pu vous parler de ça (merci Philippe)

mais j’ai toujours pas compris ce qui a pu se passer

J’aurais pu vous parler du travail effectué sur la pelouse qui était dans un état remarquable malgré les conditions climatiques compliquées, comme quoi quand à la mairie on veut se donner les moyens on peut éviter la solution plage comme contre Lyon, même si on avait bien rigolé.

J’aurais pu vous parler d’Ibrahimovic qui n’a même pas eu à transpirer pour mettre un triplé et des entrées salvatrices pour le Stade Brestois de Pastore, Lucas, et Menez.

J’aurais pu vous dire qu’une des plus grandes satisfactions de la soirée reste la non-entrée en jeu de Bernard Mendy.

dans ton cul

Mais non, ce que je veux vous dire c’est que M. Kermarec, président du Stade Brestois aurait envoyé à la préfecture une demande de dissolution des groupes Celtic Ultras et Ultras Brestois.

Les raisons ? Aucune si ce n’est que ceux ci ont le malheur de soutenir le club et d’être mécontent de ce qui se passe actuellement, et cela semble gêner le bon plaisir de Mr Kermarec.

Je ne sais pas comment va finir cette histoire, ce que comporte le dossier, ce que va faire la préfecture. Mais rien que la démarche, l’idée, l’envie est inacceptable.

Ce soir, j’ai la Nausée. (et non pas un strabisme divergent)

 

 

6 thoughts on “Brest – Paris (2-5) La Penn Ar Bed Académie a envie de vomir.

  1. C’est affligeant (pas l’article hein).
    La raison est que les Ultras le dérange dans sa séance de masturbation.

  2. mais il veut quoi ce président si on peut l’appeller comme ça ce cher kermarrec , couler le club il est bien partis pour le faire , c une honte de voir ça et d’entendre et de voir autant de conneries en si peu de temps et encore je reste poli dans mes propos

  3. C’est ma foi fort laid comme attitude.

    Et puis, ans alcool, je ne crois pas que grand monde sera capable de supporter le spectacle actuel (sans compter que la part de non-alcooliques à Brest ne doit guère être élevée).

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