Evian-Truc-Gays – Rennes (1-2), la Breizhou Académie livre ses notes

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Du rose, et un portugais

 

Après, le mauvais esprit Nick Thomert et le barde Pokou d’Amour, c’est le garde suisse (à ne pas confondre avec un garde-manger, nettement plus pratique) Marco Grossi qui rejoint les rangs de la Breizhou Académie.

Introducing… Marco Grossi

Gutanal Tag à tous, c’est Marco Grossi. Je prends ma plus belle plume virtuelle pour vous conter les aventures du club qui m’aura vu enfiler les buts comme des perles dans les nineties. Je l’ai même mené au sommet anal de l’Europe, à savoir la coupe Intertoto, paix à son âme. Et quel autre endroit qu’horsjeu.net pour moi, qui suis né dans le magnifique village suisse de Chiasso ?

Krampouzisition

 En pointe, Nelson « Manolo » Oliveira a été choisi, fort de son but contre Nice la semaine passée.
Il sera assisté sur les ailes du cousin de Jonathan Pitroipa, celui qui s’est installé à Rennes après la CAN, et de Mutmut (avec un u comme dans « sans bulle ») Erding, le seul et l’unique.
Au milieu, Vincent Pajot est occupé à payer l’apéro à tout Rennes avec sa suspension. Konradsen s’est reblessé quelque part (peut-être au doigt en tentant de monter un meuble Ikea.. oui il est danois et pas suédois, mais aller faire la différence comme ça). C’est du coup le jeune Bakayoko, fils unique qui se trouve chargé d’épauler Jean de Makoun et Juju Féret

En défense, Jean-Mamelle revient, ayant eu le désir de goûter la fondue savoyarde. Jebbourde est en revanche écarté et c’est le jeune Steven Moreira, fils unique aussi, qui sera chargé de veiller sur le côté gauche de la raie de Billy. KTC et Captain Danzé sont reconduits sans histoire.

Billy est dans les buts, parce qu’il le vaut bien, même s’il a des tatouages.

En face, on s’en fout un peu, si ce n’est que leur Mensah est en meilleur état que le nôtre, mais en moins fort aussi, que Barbosa et Sorlin sont à la récup’ et Bérigaud est encore aligné rien que pour nous marquer un de ses quelques buts de la saison.

Ar Matc’h

 Un déplacement à Evian-Thonon-Rémi-Gaillard est toujours périlleux et le SRFC, qui en avait pris quatre dans le biniou l’année dernière, s’en souvient encore. Faut dire que là-bas, c’est des vraies montagnes, pas des collines comme les Montagnes Armoricaines de chez nous. Ils ont même de la neige et tout. Ptet pas à cette période de l’année, on ne sait pas trop. On voit pas trop de raisons d’y aller non plus. Y’a même pas la mer là-bas. Pire, y’a la Suisse pas loin. Et certes, c’est le pays de Marco, de Frei, et de Christophe Ohrel. Mais c’est aussi le pays de Julian Esteban, d’Alain Rochat et de tous les tennismen français (Roger Federer a déménagé à Monaco, il n’est pas con non plus).

 Enfin passons… la Bretagne est bien voisine de la Basse-Normandie, de la Mayenne, et du pays nantais. Ce qui nous permet donc d’affirmer qu’il ne faut pas juger les gens en fonction de leurs voisins. Revenons plutôt à la partie de ballon rond se disputant sur terrain rectangulaire.

Début de match géré comme des grands avec un gros travail de repli et de remontage du ballon sur les côtés comme Philippe Montanier l’exige. Ça combine même pas mal et dès la 11e, on obtient un pénalty par Pitroipa que Manolo va transformer sans problème. 1-0 pour le Stade Rennais.

tumblr_ms5o4dcBdP1rjcdi4o1_400Les consignes sont claires : il faut durcir le je.

Les Rennais prennent le partie d’attendre pour mieux surgir face à une équipe un rien stérile comme une bouteille d’eau. Ce qui devait arriver, arriva, un contre, Féret tente de dribbler tout l’effectif adverse dans la surface de réparation des locaux, et Oliveira en profite pour frapper fort dans la balle qu’un défenseur d’Evian-Thonon-Ajax-PQ-Soupline contre suffisamment pour prendre son gardien à contre-pied. 0-2 à la mi-temps, on est bien.

Du côté d’Evian on sent bien que la flotte a un goût de pisse, donc Dupraz fait deux changements dès la mi-temps. Efficace : les joueurs au maillot estampillé « mariage pour tous » sont beaucoup plus déterminés et tranchants. Oliviera, touché par tant d’envie, décide de les aider dès la 49’ en délivrant une superbe passe décisive pour Bérigaud, qui envoie une magnifique reprise de volée dans la lunette de Costil peu après le retour de la pause galette-saucisse.
Le reste du match mettra les slips rennais à rude épreuve, Costil sauvera la baraque plusieurs fois et le SRFC repartira avec les 3 points et c’est tant mieux.

3 points qui font du bien et qui ont permis aux Rennais de lâcher ce pet qu’il retenait depuis si longtemps. Enfin pas trop longtemps non plus, parce qu’Oliveira fait tellement peur que tout le monde prend sa douche vite fait. C’est pas bon pour l’organisme tout ça, surtout que d’après une étude américaine on devient gros si on supporte une équipe de perdants. Selon une source proche du dossiers une vague de désabonnement Route de Lorient  s’est fait sentir après la diffusion de cette information. Mais à la Breizhou on s’en fait pas, depuis des années on s’appuie sur notre régime galette-saucisse-bière-crêpes-cidre sans discontinuer et nous sommes toujours beaux et presque fringants.

Les notes

 Costil : 4 saucisses (5 -1) : Très bon match du chouchou de ces Dames et des autres, très séduits par l’arrêt principal et les autres aussi du Billy. Il ne peut pas grand-chose en revanche sur la frappe de Bérigaud et obtient son -1 pour ses dégagements dégueulasses. Il envoie quand même deux 6m en touche en fin de match.

Danzé : 3 saucisses : Grosse première mi-temps où il a bien combiné avec Pit’ et a bien tenu son couloir. Après, il s’est contenté de faire le taff comme un bon captain armoricain qui se respecte. Si ce n’est à un moment où il s’est troué, provoquant quelques serrages de fesses dans nos slips

 KTC : 3 saucisses. Visiblement pas totalement remis de sa cagade contre Nice, mais du mieux quand même. Il ne transpirait pas non plus la sérénité, auteur de quelques approximations qui auraient pu coûter plus cher qu’une crêpe beurre-suc., notamment à la 54’ où Costil sort une belle parade. Mais belle présence offensive pour compenser. Il aurait même pu marquer sur un coup-franc de Féret mais n’a finalement trouvé que la barre.

Kana-Biyik : 2 saucisses. Supporte sans doute trop le Stade Rennais si l’on en croit l’étude américaine dont on parlait tout à l’heure. Sera sans doute plus vif après un bon régime. Ou quand il sera chargé de surveiller Marouane Chamakh en Premier league.

Moreira : 3 saucisses. Moins à l’aise que lors de ses apparitions en fin de saison dernière. Mais Jebbour et Foulquier auraient déjà bien aimé atteindre ce niveau régulièrement. Et puis vu son nom, on a vraiment pas envie de trop lui demander non plus. Aux dernières nouvelles, Rennes serait sur Cheikh M’Bengue, dont le nom est un peu plus excitant, mais avec Sadran, il faut s’attendre à ce qu’on l’achète 3 ou 4 fois sa vraie valeur, donc franchement bof.

Makoun : 1 saucisse. Du déchet, des pertes de balles… Il a beau sourire tout le temps, ça commence légèrement par nous titiller l’oignon rose de Roskoff. Vu qu’en plus, c’est le seul qui est censé savoir jouer à ce poste de sentinelle, va falloir trouver une solution pour le remettre au niveau lui aussi.

Bakayoko : 3 saucisses. Perdu au début et mal guidé par Jean II le moyen-bon. Du mieux ensuite. On l’a senti appliqué et motivé quand même d’où un 3 légèrement surnoté. Puis aussi parce que ça fait zizir de voir des nouvelles têtes venues du centre de formation. Même si elles ne sont pas bretonnes. Enfin aussi parce que c’est rigolo de voir un Bakayoko jouer au foot.

Féret : 4 saucisses. Tant de classe chez des gars qui joue en rose et qui idolâtrent Barbosa, ça en est indécent. Il a montré à plusieurs reprises qu’il pouvait dribbler toute l’équipe adverse mais n’a pas jugé bon de terminer son action en lobant le gardien. D’où le fait qu’il n’ait point 5.

Pitroipa : 3 saucisses. On a enfin retrouvé un semblant de Jaunatanne. A beaucoup tenté et a donc beaucoup échoué, sauf pour le penalty qui lui a valu d’être sifflé tout le match par le public du parc des sports d’Annecy. Ou d’Evian. Ou de Thonon, nous ne savons plus, demandez à Totonetti.

Erding : 4 saucisses. C’est à se demander si Montanier, qui n’est pas aveugle, ne lui a pas trouvé son meilleur poste. Il ne compte pas ses efforts, revient défendre, fait des appels et propose des solutions… Au point qu’on n’a plus du tout envie de le voir partir. Bon, il n’est pas devenu réaliste pour autant, mais quand même.

Oliviera : 4 (5-1) saucisses. Le rose des adversaires l’a mis en confiance et il n’a eu aucun problème à la mettre au fond par deux fois. On notera aussi son placement, souvent intelligent. Il a montré aussi qu’il savait parfaitement recevoir en offrant une belle Passe Décisive à Bérigaud, prénom Kévin. Ce qui explique le -1.

 

Les entrées en jeu

C. Diarra – pour Erding – 78e : 3 saucisses. Son plus beau fait d’armes est d’avoir pris un jaune pour avoir retenu un adversaire au milieu du terrain alors qu’il lui mettait la misère à la course. Ça nous a fait rigoler donc Fanta mérite bien sa note. Surtout qu’il n’a pas un nom facile lui aussi.

Foulquier – pour Pit – 83e : Non noté. Kénanalvo. Et la bise à Brahimi

Hunou – pour Oliveira – 87e : Non noté. Comme un saint-bol de cidre Val de Rance de profondeur de banc anal..

 

Les autres apparitions

Sorlin : 3. Ca fait toujours zizir de voir Olivier. Surtout quand il perd à la fin.

Barbosa : 4. ça fait nettement moins zizir. Mais il a été globalement inoffensif cette fois-ci, sauf quand il a décidé de découper Hunou, trouvant sans doute qu’il avait un nom de saucisson. Puis il a perdu à la fin lui aussi. Donc c’est bien.

 Le but annuel de Bérigaud 2/5 : Un pour le spectacle, deux pour le caillou, mais c’est tout. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleurs. Sauf quand celles de Makelele.

 

La non-apparition du match

 Boye : 5 saucisses : parce qu’il a repris la compétition et marque de la main contre Locminé. Maradona est brétilien, il ne peut plus rien nous arriver.

 

La semaine prochaine, la Breizhou Académie reviendra sur la réception du LOSC, sans eau dans le Thauvin, mais avec deux envoyés spéciaux au stade pour l’occasion.

 

Roazh Takouer, Marco Grossi, et Pokou d’Amour.

1 thought on “Evian-Truc-Gays – Rennes (1-2), la Breizhou Académie livre ses notes

  1. Merci, bienvenue et bravo pour cette belle acad’.
    Pourquoi ne pas noter /GS comme Galette Saucisse ? Un bonus moutarde pouvant être ajouté à l’envie pour les futurs triplés de Juju contre le FCNA/FCL/EAG

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