Montpellier – Bastia (4-0) : La Paillade Académie ivre ses notes

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Les Corses réussissent bien à Montpellier

 

Tu sais c’est comme ce type qui voudrait que Marcelin se soigne, mais qui abandonne son chien pour partir en Espagne. On sent comme un vide… Vite, remettez nous Johnny Kidd.

Marcelin ne se soignera pas, il est trop tard, autant se casser à la pêche avec Loulou la Fraîche, son frère, sa bataille à lui, quand il faut le faire rentrer dans la Bora. Faites gaffe les poissons-chattes, vous allez prendre cher comme en 40 et vous pourrez pas vous plaindre auprès de la SPA, on les aura tous butés avant ces bobos en sarouel qui chantent les doigts de pied en éventail contre la faim dans le monde, prêchant la bonne parole au lieu d’en écrire. Tout ça donne envie de chanter pour la fin du monde le 21, comme ça ce monde de merdre cessera d’exister.

Mais il existe dans ce sombre monde une source intarissable de réjouissance pour Marcelin et que s’appelorio Quézac. Non, sans déconner, c’est la vinasse. Et il existe une bonne raison pour ne pas se réjouir de la fin certaine et prochaine de notre monde : la folle cavalcade du Montpellier Hérault.

 

Troisième victoire consécutive donc, on est jouasse, on s’amuse même à régler des comptes avec tout le monde à chaque but, comme en témoigne la superbe imitation des pistolets à pouces de l’ami Younes. Et petit à petit, le MHSC pointe le bout de son nez dans la première partie du classement, comme un symbole de première neige, et on souffle. Mais attention, n’entendons point les trompettes déjà lustrées pour « le renouveau de Montpellier ». Oui, nous sommes sur une bonne dynamique, oui nous retrouvons confiance en nous, mais non, nous ne sommes pas encore sur le droit chemin. Alors, chers frères, chères sœurs, reprenons tous en cœur ce refrain qui nous sied si bien : « On va te chanter la Paillade, la Paillade des gens heureux ! » , histoire de de redonner encore un peu de sens à notre passion pour ce club de jobastres.

 

Marcelin aimerait vous faire une analyse complète, documentée et pertinente du match, mais il ne lui vient qu’une chose pour englober tout cela : la paille dans le cul. Clairement au dessus des Corses, les petits ont rapidement montré que leur regain de forme n’était pas un come back de star des années 80, star jusqu’au bout des seins. Mes aïeux, que cette démonstration fut un régal pour les yeux spongieux de votre serviteur, puto mi la diou que cela fait du bien de voir Montpellier jouer à nouveau juste, jouer d’une partition qui a fait les plus belles heures du club pailladin. Foi de canaille, Marcelin est rassuré.

 

Les titulaires :

Jourdren (3/5) : Comme un intermittent du spectacle voulant devenir fonctionnaire, il n’a pas cherché à avoir plus de boulot que ça. En même temps, c’est pas comme s’il avait eu le Brésil en face heing.

Congré (3/5) : Pas franchement irréprochable, mais pas franchement mis en danger. C’est le duel ultime entre la figue et le raisin, l’allégorie suprême du cousin cahin et de la cousine caha. Dans la famille des Flans, on voudrait le babouin. Tata Yoyo !

Yanga-Mbiwa (4/5) : Très sûr de lui dans ses interventions lorsqu’il joue central, il se mue en récupérateur-relanceur génial dès la sortie d’Estrada. La polyvalence ? Vous devriez y aller, c’est super sympa comme pays.

Hilton (5/5) : Mon dieu qu’elle a bien gigoté son salami, la matrone dou brazzil ! Qu’est-ce qu’il a collé aux attaquants bastiais, l’asticot ! Pim pam poum, voici venue l’ère de Vitorino proumier !

El-Kaoutari (3/5) : Il a apporté le surnombre sur certaines de ses montées, et a assuré comme central. C’est pas une raison pour se la péter, Marcelin lui a dragué une stagiaire de bibliothèque, et ça, c’est vachement plus impressionnant.

Dabo (3/5) : Très intéressant pour une première titularisation. Précieux dans la récupération et surtout dans la relance. T’as vu un peu nos ptis jeunes hein ma couillasse ? Z’ont des avant-bras de déménageurs bretons zblexx !

Estrada (4/5) : 50 mn de toute beauté, Nikos ne peut pas en dire autant té ! Il a ramassé à la pelle les ballons passant dans son ter-ter, et en plus s’est fendu d’un des buts de l’année. Comandante Estrada, nous té salouons bien bas ! (remplacé par Bedimo)

Belhanda (3/5) : Un peu brouillon tout au long du match, butant souvent sur la défense adverse, jusqu’à sa caracole à l’entrée de la surface et sa frappe limpide comme de l’eau de caillasse.

Cabella (4/5) : Encore et encore et encore parfait dans son rôle de pourfendeur mousquetaire de défense. Des dribbles à renverser le régime chinois, toujours impliqué de près ou de loin dans les buts, et la liste est encore longue ! (remplacé par Camara)

Utaka (3/5) : Il a bien gesticulé comme il le fallait et il a même réussi à faire une passe décisive, l’efficacité est presque au rendez-vous, comme une symbole de PME. (remplacé par Mounier)

Herrera (3/5) : Ce type est un clown. Il te fait rire même quand il plante sans faire exprès un but, il te fait des jongleries de bogosse avant de se prendre les pieds dans le tapis. L’effort est louable.

 

Les remplaçants :

Bedimo (3/5) : Il s’est bien démerdé sur son côté qui lui manquait quand même un peu. C’est bieng.

Camara : Mas que nada.

Mounier : Attention, faut pas trop le bousculer, arrêter de lui donner des buts tout cuits, il va nous claquer entre les doigts.

 

 

Bonus « Bonnefoi à la classe » :

C’est l’histoire d’un type qui en prend 4 dans la gueule mais qui fait quand même un match énorme. Chapeau bas sidi.

 

Le bisou vigneron,

Marcelin.

 

2 thoughts on “Montpellier – Bastia (4-0) : La Paillade Académie ivre ses notes

  1. Quewaah??? Montpelier a aussi un Dabo? Va falloir arrêter d’en former, je ne vais plus réussir à suivre le football!

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