Nancy – Ajaccio (1-1) : l’Aiacciu Académie livre ses notes.

Quoi de plus glamour qu’un match à Nancy en plein mois de novembre ? Les réponses ne vous viennent pas ? Normal, rien n’est plus sexy que ce genre de match pour le maintien.

La preuve avec le but magnifique de Bakar et la Panenka de Mutu. Nous avons eu des gestes techniques sur ces deux actions mais ce fut à peu près tout. Le reste du match, les spectateurs de Marcel-Picot ont eu droit à des passes ratées, à des fautes mais aussi, il faut le dire, à quelques rares occasions. Pas de quoi se pavoiser mais pas de quoi se plaindre non plus surtout que l’ACA s’en tire avec un point. Les acéistes ont connu mieux en allant chercher la victoire contre de très bons toulousains donc ne pas gagner contre les mauvais nancéens peut sembler être une mauvaise opération mais ce n’en est pas une. Enfin ce n’est pas l’avis du Perfettu. Ce ne fut pas le match de l’année ni le plus abouti mais ce match nul permet aux ajacciens de ne pas perdre à l’extérieur depuis près d’un mois et demi.

Par contre, l’ACA fait du surplace en bas de classement. Effectivement, Ajaccio est 16ème au classement à seulement un point de Sochaux, premier non relégable.

(Ricardo) Fatti diversi :

– Amandine Podevin, Miss Nancy et miss préférée de Bernard Tapis, a donné le coup d’envoi du match.

– Contrôle, dribble, accélération, frappe en pleine lucarne. C’est signé Djamel Bakar. Nancy n’avait pas vu de buts depuis Tony Cascarino donc devinez leur joie.

– Le coude de Grange a permis à Mutu de ne pas rester à la cave.

 Annutazioni :

Ochoa 3/5 : son premier arrêt est intervenu à la 73ème minute. Autant dire qu’il a connu des matchs plus difficiles. Spectateur du premier but, il fut spectateur tout le reste du match pratiquement. Ce qui lui a permis de prendre du clenbutérol tranquillement. Ou alors de boire un café et de lire le journal sans être dérangé.

Diawara 4/5 : son retour en tant que titulaire fait plaisir. Ses montées offensives et ses efforts défensifs continuels provoquent le même effet. On ne comprend toujours pas pourquoi il a été remplaçant pendant un petit mois vu qu’il apporte ce que les autres latéraux n’apportent pas. Ironie de l’histoire, il fut sifflé hors jeu à deux reprises, c’est à dire deux fois plus qu’Eduardo pourtant habitué du genre.

Medjani 3/5 : les cheveux gominés, les attaquants adverses dominés, Medjani est un gros minet. Amis de la poésie, Medjani vous remercie. Même s’il se fait dribbler trop facilement par Bakar sur le but. Heureusement, il se rattrape en obtenant le pénalty égalisateur.

Poulard 3/5 : sa grande carcasse domine la défense ajaccienne en attendant de dominer le monde.

Felipe Saad 3/5 : pour son premier match depuis le 30 septembre 1977, le brésilien n’a pas pris de risques, se contentant de défendre et de porter le ballon le moins possible. Mais ce n’est pas pour autant qu’il prendra la place de Bouhours.

Mostefa 3/5 : c’est le parfait complément de Faty. Et inversement. Quand Faty est à la récupération, lui oriente. Quand Faty monte, lui reste en retrait. Par contre, pas de frappe lointaine ni de carton jaune sur ce match. T’avais quoi Mehdi, t’étais malade ?

R.Faty 4/5 : si en plus de défendre parfaitement, il se met à faire des roulettes et à vouloir marquer, il aura la note suprême à tous les matchs. Deux occasions aux 49ème et 69ème minutes qui auraient pu faire mouche mais merde, on va pas trop lui en demander.

Belghazouani 2/5 : titularisé sur le côté droit après un intérim de plusieurs matchs réussis comme attaquant de pointe, Chahir n’a pas su faire la différence. Avec un jeu avec plus de déchets que les rues de Naples pendant la grève des éboueurs, on ne pouvait pas s’attendre à mieux. Repassé dans l’axe à la sortie d’Eduardo, il a tout de suite apporté une profondeur qui semble indispensable pour la suite de la saison.

Diarra 3/5 : tout au long du match, il a eu le rôle d’Usain Bolt alors que Joel Sami Traoré, son vis-à-vis, jouait le rôle de souffre-douleur aussi lent qu’un hurdleur unijmabiste. Donc forcément, il s’est amusé entre accélérations, crochets et grands ponts. Pas décisif, il apporta tout de même un danger constant.

Eduardo entre 2 et 3/5 : trop dans le même registre que Mutu, le Brésilien n’a pas réussi à se démarquer du duo Puygrenier/André Luiz. À son actif, une seule frappe dangereuse bien repoussée par N’Dy Assembé à la 5ème minute. Remplacé par Sammaritano peu après l’heure de jeu.

Mutu 4/5 : nouveau Bakary Sako de cette saison, la malédiction des poteaux l’a encore frappé avec son quatrième montant de la saison. Du coup, bon nombre de ses concitoyens roumains sont jaloux. En effet, certains d’entre eux n’ont pas la chance de toucher autant de ferraille. Sinon, après ses onze tirs de la semaine dernière, Mutu n’a frappé ‘que’ huit fois contre Nancy. Mais sur ses huit tirs, un seul finira au fond, sa Panenka sur pénalty à la 74ème minute. Ses autres tentatives, que ce soit de la tête, sur coup-francs ou sur des frappes de plus ou moins loin finirent à côté de la cage de N’Dy Assembé. Bref, une performance habituelle à base de décrochage, de bonne conservation du ballon et de volonté. À rééditer. Remplacé à dix minutes de la fin par J.Cavalli.

I rimpiazzanti :

Sammaritano, 64ème, NN : positionné sur le côté droit, il n’a pas eu le temps de se mettre en valeur plus que cela.

Cavalli, 80ème, NN : enfin de retour après quatre matchs de suspension, sa vista et son coup d’oeil ont tout de suite jailli sur la rencontre. Ça fait surtout plaisir de le revoir lui aussi.

Vendredi prochain, l’ACA recevra l’AS Saint-Étienne, grosse équipe du haut de tableau. L’occasion de prendre des points à domicile, chose qui n’est pas arrivé depuis beaucoup trop longtemps…

A prestu,

Perfettu Erignacci.