Nice – Montpellier (2-2) : La Paillade Académie ivre ses notes
Coucou, tu veux voir ma ray ?
Sur une échelle de 2 à 76, et là je préfère prendre large, de 2 à 71 on ne nous écoute pas, de 72 à 75, on nous écoute toujours pas, et seulement à 76 on nous laisse parler sans nous engueuler.
Comment veux tu obtenir du crédit si tu t’amuses à remonter ton falsard au dessus du genou pour aller à la pêche aux moules ? Comment veux tu qu’on te prenne aux sérieux si t’as des grolles en forme de Garfield quand tu te ballades en robe de chambre-quiquette au calme dans ton salon ?
C’est une question presque existentielle que se pose l’Homme lorsqu’il est face à sa propre utilité. C’est une question que ne se pose pas Daniel Congré, héros ionescien de la pièce « La limace face à l’absurde ».
Mais la performance montpelliéraine est elle vraiment en tête d’affiche quand on connait le contexte particulier de ce match ? Bye bye lou Ray, bonjour l’Allianz Riviera. Et qui sait peut-être qu’un jour nous aurons notre Allianz Clapas, ou Allianz Camargue. C’est beau le naming.
Par deux fois, les petits ont été menés au score. Et par deux fois ils sont revenus. Peut on parler d’abnégation ? Peut on parler de mes couilles sur ton nez qui te font une belle paire de lunettes ? Rien n’est moins sûr.
Le jeu des pailladins est de plus en plus dégueulasse, même en la présence de Cabella, en période de convalescence toutefois. La défense ne sait pas retrouver sa quique au milieu de la fiente, et le transfert le plus cher de l’histoire du club est une saucisse galactique. Tout va bien, madame la marquise. Et pourtant oui, tout va presque bien. Parce que les défenseurs offrent des cadeaux même pas empoisonnés à Souley et parce que le nègre mangeur de plantins retrouve subitement son pied dans une pochette surprise. Autrement, on reprend nos valoches et on s’en retourne à la pêche aux moules.
Avoir le cul bordé de nouilles n’est pas donné au premier quidam. C’est un travail de longue haleine, un entraînement continuel pour tendre vers la chatte internationale. C’est pas Souley l’homme-canard laqué qui va me contredire. Après tu vois y a la quiquette de compet qui a pas de chance tellement sa connerie dépasse l’entendement. N’est ce pas, sidi Bakar? Ça fait quoi d’être le glandu de première bourre qui en prend un rouge alors qu’il est rentré qu’à la mi-temps? Sale tête d’ET trisomique victime de la famine.
C’est évidemment super caguant de faire encore un nul, mais on s’en sort bien de cette merde, comme dirait le canard WC.
Les notes :
Pionnier (4/5) : Une bûche volante, même JK Rowling n’y avait pas pensé dans son café merdique d’Edimbourg.
Congré (0/5) : On peut pas lui recommander d’aller jouer avec sa bite dans l’herbe, puisqu’il s’agit précisément du problème.
Hilton (3/5) : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Et se baladent carrément la quiquette à l’air.
El-Kaoutari (2/5) : Ça va tes reins, l’aveugle?
Tiéné (4/5) : Comme dirait Jean-Mimi, il a déjà rapporté 4 points le salopard. Alors maintenant mange ma merde, et viens pêcher le silure avec moi sur le Rhône. On ira à Confluence histoire de niquer la maman de Bafé Gomis.
Mézague (4/5) : Jean Fernandez te pose la main sur le front comme ça, il te fait glisser au poste de milieu défensif et tu deviens bon. Après il est vendu aux Romains par Judas avec l’argent des Juifs, il est crucifié mais en fait c’était du ketchup et il ressuscite trois jours après.
Stambouli (4/5) : Je t’aime, marions-nous maintenant que c’est légal. Le type est infatigable : il multiplie les retours défensifs et malgré cela est toujours assez lucide derrière, pour faire les bons choix et donner de bons ballons. On dirait… Fernando Redondo (pas du tout mais on s’en bat les couilles).
Cabella (3/5) : Un bon pressing et de l’envie, mais la qualité de son jeu laisse encore à désirer; n’oublions pas qu’il revient de blessure et qu’il s’est arrêté en chemin au Perthus pour faire le plein de cigarettes.
Mounier (2/5) : Tu sors. Et tu laisses Bakar entrer dans la lumière.
Camara (3/5) : Non c’est pas lui la lumière. Ils sont noirs mais pas payday quand même. Lui c’est Pippo Inzaghi.
Montaño (2/10000) : Petit match pour Victor l’enfant sauvage de l’Aveyron qui grimpe aux arbres avec certain chef d’agence de Midi Libre.
Les remplaçants :
Bakar : Va t’acheter un téléphone et un cerveau, connard.
Herrera : Comme un garçon j’ai les cheveux longs.
Jebbour : Mange du kebab, mange du kebab.
La bise, méridionale et vigneronne,
Marcelin et Loulou.
L’académie est bien en forme en ce jour de reprise avec même une citation sur kaamelott.
BRAVO