Parma-Napoli (1-2) : L’Accademia Piemontese livre ses notes

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ça remonte, ça remonte. Même pour les petits vieux.

L’arbitre était piémontais, autrement on aurait gagné 10-0. Comment ça « l’Accademia Piemontese » ?

Titolari :

De Sanctis (4/5) : La réponse du berger à la bergère : prépare le foin que je t’encule. Cette fois en effet, Morgan n’a pas commis la moindre erreur, et a même été décisif devant Sansone en première période.

Campagnaro (3/5) : Très sollicité comme l’ensemble des défenseurs, il a remporté la plupart de ses duels. On peut lui reprocher toutefois, un peu de naïveté devant Sansone sur le but égalisateur. À condition de s’appeler Pierre Ménès.

Cannavaro (4/5) : Une partie de qualité pour son retour, devant un public qui l’a vu porter le maillot local à 131 reprises – on a compté sur nos doigts fripés. Mention spéciale à son sauvetage miraculeux sur la ligne, en première période.

Britos (3/5) : Il a parfois souffert de la vitesse d’un client comme Biabiany, mais dans l’ensemble il a fait un bon match, sans concessions dans la zone de vérité.

Mesto (3/5) : À défaut d’apporter le surnombre dans le camp adverse, il s’est souvent cantonné à un travail défensif fort bienvenu. Pas de quoi fouetter une salope avec un martinet.

Inler (3/5) : Un peu à court physiquement, comme un symbole de Rocco Siffredi japonais. Il a malgré tout exécuté un travail correct avant d’être remplacé par Donadel le chibre du sixième continent.

Dzemaili (4/5) : Sa passe décisive pour Hamsik est à montrer dans les écoles de football où Patrick Remoulade viole les jeunes enfants. Une passe laser comme on dit, qui transperce le double-rideau défensif parmesan. Au-delà de ce geste, une performance tout à fait satisfaisante, mise à part une passe en retrait suicidaire heureusement sans conséquences.

Zuniga (3/5) : Beaucoup d’efforts défensifs pour lesquels il mérite d’être salué, mais peu de génie dans le camp adverse. On l’a vu tenter un dribble inutile et ainsi amorcer une contre-attaque en faveur des locaux.

Hamsik (5/5) : Indispensable. Tous les ballons transitaient par lui, et ce n’était pas pour ressortir à Marrakech. L’ouverture du score est à mettre à son actif.

Pandev (3/5) : Limité mais plein de bonne volonté. Allez il fait pitié, 3/5.

Cavani (4/5) : Futur capocannoniere, même marabouté il finit par marquer. Un but importantissime qui plus est, puisqu’il s’agit du but de la victoire, et permet au Napoli de réaliser une excellente opération suite aux contre-performances de la Juventus et de la Lazio. Et que dire de son abnégation, de cette quantité presque indécente d’interventions défensives, notamment pour écarter le danger de la tête sur coups de pied arrêtés.

Sostituzioni :

Donadel : Réaction d’un ami napolitain à son entrée en jeu : « Ci risiamo ai cambi di merda di Mazzarri! ». Tout est dit.

Lorenzo Insigne : Un peu brouillon au début, mais finalement artisan du deuxième but. Et toc.

Armero : Enfin ! Il est plus foncé que Zuniga.

Baci a tutti,

Mangiacaca e Fistoculo

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