PSG – Nice (3-0), La Porte de Saint-Cloud Académie livre ses notes

Plus qu’une semaine avant les vacances. Je suis bien pressé d’y être. Par contre, on se fait bien piner cette année : y’a 3 jours fériés qui tombent des jours de semaine pendant les congés. Ça veut dire qu’on aurait pu avoir 3 jours de cours en moins. Trop dègue ! Pas grand-chose de prévu encore, à part canarder avec ma chérie, faire des urban-foot avec les potes, un w-e à Toulouse aussi, et puis des révisions de textes pour l’oral du bac, évidemment.

Place au ballon, et retour au Parc des Princes. Ça faisait longtemps. Pour la réception de Nice, on vise la victoire. Comme à chaque rencontre, du reste. Sauf que cette fois, il faut redresser la tête et la bite après notre piteuse élimination en coupe face à Evian, et qu’il faut garder nos distances avec les 2 Olympiques qui ont gagné ce w-e. Notre avance est toujours confortable (6 pts de plus que les Sardines) mais si on pouvait s’éviter d’insinuer le doute dans nos esprits… On se souvient que c’est depuis notre défaite au stade du Ray (2-1) que Paris s’est réveillé. On espère que c’est au retour que Paris va assommer définitivement le championnat.

Allez zou, je file au Parc ; on verra la compo’ sur place.

Après retour du Parc :

Vite fait, après j’en parle plus : ça fait longtemps que je n’avais pas évoqué l’arbitrage, mais là, franchement, ça devient pénible ! Hier soir, Chapron s’est de nouveau illustré, avec une prestation très « fiscale ». Un coup de sifflet à chaque contact. Insupportable ! Et pas de cerveau quand il s’agit de distribuer des cartons, notamment sur l’action qui voit Civelli venir provoquer Ibra.

Revenons au jeu. Aussi loin que je me souvienne des rencontres de cette saison, je pense qu’on a vu dimanche soir la meilleure entame de match de l’année. Ponctuées par l’ouverture du score de Ménez, les 7 minutes du début ont été magistrales. Vraiment. On a assisté à un tsunami rouge et bleu, une déferlante sur les cages d’Ospina, une confiscation du ballon, des offensives incessantes, et à du football plaisir. Après une praline du Z sur le poteau azuréen, c’est sur une action à 3 qu’on est logiquement récompensé : centre d’Ibra, contrôle de Pastore qui élimine ensuite le gardien, remise altruiste en retrait pour Ménez qui conclut.

Purée, si seulement on avait commencé tous nos matchs comme ça… Bref. La suite est plus calme, et Jérémy est proche de doubler son compteur, mais sa reprise est trop molle et trop sur le gardien. Les esprits s’échauffent un peu entre Ibra et Civelli juste avant le repos. Le défenseur fait son kéké, et dépose un bisou dans le cou du Sudéois. Le Z n’est pas de la jaquette et repousse le gay-sudiste. Sanction administrative pour les 2. N’importe quoi !

On repart ensuite sur une base similaire, on pousse, mais on lutte à conclure. Ibra et Ménez se replacent en marchant, systématiquement. Ce qui fait qu’on manque de solutions quand on veut attaquer, ces messieurs étant très souvent en position de hors-jeu (.net). La situation bascule définitivement de notre côté à l’heure de jeu. Ospina tente un dribble, se cague, et fauche Lavezzi qui avait bien senti le coup. Expulsion, péno transformé par Zlatan. On a beau jouer à 1 de plus, on en chie pour mettre le troisième. Mon darron me signale par texto que les commentaires de Canal sont plutôt élogieux. Ah bon. Surprenant. Sur une ultime action, mon chouchou clôt la marque, après un une-deux entre le Z (encore) et Blaise. Le géant distribue du caviar à la louche, et c’est Chantôme qui se baffre.

3-0, le boulot est fait, même si ça n’efface pas la déception de mercredi en coupe. Le trophée se rapproche, c’est quand même bien là l’essentiel. A noter aussi la différence de comportement en 4 jours : alors qu’à Annecy, personne ne célébrait le but de Pastore, tout le monde s’est congratulé hier à chaque réalisation…

Prochaine académie dimanche soir pour la réception d’Evian. On essaiera de faire ce qu’on n’a pas réussi en coupe : vaincre !

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Sirigu (3/5) une sortie chelou avec un sacré trouage, un arrêt pas facile sur un tir qui rebondit juste devant lui, et rien d’autre à faire, à part applaudir les virages scandant son nom quand il vient s’installer dans les cages.

Maxwell (3/5) toujours régulier, dans la continuité de ses sorties habituelles, il joue à la perfection son rôle d’employé modèle, de salarié consciencieux. Sobre, calme, jamais dans l’excès. Un peu chiant, en fait.

Sakho (3/5) la première mi-temps de Kirikou aurait pu confirmer sa place de n°3 dans la hiérarchie instaurée par Carlo ; la seconde période a montré qu’on pouvait lui faire confiance, même si le travail était plus facile. C’est le typiquement le genre de joueur qui marche à la confiance, et qui peut donc le rendre fébrile par moment.

Thiago Silva (5/5) Régalade, tout simplement. Il a raté sa toute première relance, il a magnifié toutes les autres, sans exception. Une lecture du jeu hors du commun, des interventions propres, une défense debout, et pas loin d’inscrire le but de l’année (refusé). Il a été ovationné à plusieurs reprises. Oui, le spectateur parisien est connaisseur.

vdW (3/5) dommage que la fin de saison approche ; le vrai vdW commence à se révéler petit à petit. C’est toujours pas extravagant, il est encore loin de remporter tous les suffrages, mais au fil des matchs, on le sent plus à l‘aise ; il défend mieux, continue d’apporter du soutien devant, ses centres sont bons, son entente avec Pastore aussi, et il tente sa chance quand il peut. Ça sent le roussi pour Jallet, cet été…

Matuidi (3/5) encore de bonnes interceptions, mais moins tranchant que d’habitude. Il aura été l’un des joueurs-clés de la saison, on ne va pas lui reprocher de moins être au taquet qu’avant. A l’origine de notre dernier but, tout de même.

Verratti (4/5) là il fait plaisir. On n’a quasiment vu que lui au milieu. Et même s’il est parfois casse-couilles à mettre une plombe à lâcher sa balle, sa protection est vraiment incroyable. Probablement l’un de ses meilleurs matchs de l’année. Il a été sacrément utile dans son rôle de plaque tournante, et de dealer de ballons.

Lavezzi (3/5) il court toujours autant, même s’il est rarement récompensé ces derniers temps. Lui aussi commence à être éprouvé physiquement. D’un côté, c’est rassurant. C’est lui qui provoque la faute du portier niçois, il avait bien flairé la boulette possible d’Ospina.

Pastore (4/5) les beaux jours reviennent en même temps que le niveau de jeu que l’Argentin devrait atteindre à chaque fois. Bon, faut se faire une raison, il arrivera jamais à évoluer comme ça pendant 90 minutes, mais il défend de mieux en mieux, et arrive de plus en plus à trouver ses partenaires et à comprendre le jeu. Il est visiblement à l’aise sur le côté droit. C’est bieng.

Ménez (3/5) capable du meilleur comme du pire, de réaliser le plus dur comme de foirer le plus simple. Il inscrit un but mais en rate d’autres ; il s’est souvent compliqué la vie en tentant des dribbles alambiqués. Averti pour contestation, et énervant par des choix de jeu parfois improbables, on sent que son côté obscur n’est jamais bien loin. Provoquer c’est bien, ne jamais renoncer aussi, mais s’entêter comme il le fait risquent d’énerver les autres.

Ibrahimovic (4/5) sacré Zlatan. Il a couru 5 minutes, a marché le reste du temps, mais est tout de même impliqué sur tous les buts : 1 péno, une passe décisive, et à l’origine du premier également. Sans oublier un poteau en tout début de rencontre. Il provoque les rires du Parc quand on voit les adversaires venir se frotter à lui, puis tomber à ses pieds, un peu comme s’ils fonçaient tête baissée contre une porte blindée. Marrant.

Les remplaçants :

Chantôme (non noté) il rentre, il marque. Cœur sur toi, mec ! Mais un peu pute sur le fait qu’il aille célébrer son but avec Douchez et Armand avant de remercier Ibra pour le caviar.

Gameiro (non noté) pauvre Kévin. On mène 2-0, en supériorité numérique, il reste 5 journées avec 9 points d’avance, Lavezzi est cramé, Ménez commence à déjouer, mais non, Carlo ne le fait rentrer que 5 minutes… Gênant.

Les adversaires : Civelli a inscrit son nom dans la liste des joueurs sans cerveau. Bonne prestation de Digard dans son rôle de capitaine. C’est dit au premier degré, sans ironie. Une vraie belle surprise de le voir en meneur d’hommes. Belle perf’ également d’Ospina. Oui, là c’est ironique, par contre.

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Petit-Louis Fernandel