Real-Dortmund (2-2) : La Borussia Akadémie nous délivre du mal

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Eine grosse Kiffe für Jean

« Yueh ! Yueh ! Yueh ! Un million de morts, ce n’est pas assez pour Yueh ! » Extrait de L’histoire de Muad’Dib enfant par la princesse Irulan.

 

Tout commençait bien. Jean était sur-excité à l’idée de regarder un streaming pourri d’un match qui se passe à Bernabeu, tout en finissant son travail à quatre mains avec Oliver Orgiaque, Aurgiac, peu importe.

Jean était encore plus chaud en apprenant que Kehl et son masque seraient sur le terrain face à Modric. De la rigolade.

Ca démarrait à 20h45, Jean était prêt. Sopalin dans une main, Kölsch (il arrive à Jean de prendre des bières de Cologne, oui…) dans l’autre. Pourtant, le Real avait bien appris sa leçon. Alors que le Borussia tente de reprendre possession du milieu, jouer haut et partir sur les ailes, les Madrilènes en profitent pour lancer de grands ballons dans la profondeur. Ça fonctionnera presque pour Higuain et pour Ronaldo. Plus de peur que de mal.

Alors commença le show Großkreutz. En couvrant à lui seul le couloir gauche entier, il offre des opportunités à Schmelzer. Il faut un très bon Casillas pour ne pas se faire prendre par la frappe du latéral. Le Real pré-vascille. Modric est inexistant. Ramos et Arbeloa sur le reculoir. Tandis que Lewa entame son travail de sape sur Varane, principalement, et Pepe, de temps en temps.

Sur Twitter, ça commence à s’émerveiller. « Le BVB tiendra-t-il ce rythme ? », « Le Real ne voit plus le ballon », Jean passe et des meilleures.

Et Reus surgit ! Une frappe parfaite que même San Iker ne peut que dévier. Lewandowski avait fait le coup à raz-terre au Westfalen. Cette fois, c’est dans les airs. Jean y croit à peine. 1-0 pour Dortmund.

La sérénité est allemande. Les incursions continuent. Seul défaut : un peu de panique au moment de dégager un corner. Ça tranaille devant la surface. La chique file à gauche, centre sur Pepe qui se fait un plaisir à fusiller Weidenfeller. 1-1.

Sauf que le Real doit compter sur un nouveau détail. Ce match était celui de Großkreutz. Petit plaisir après un leurre de Lewandowski. Kevin sert Götze de l’extérieur, qui lobe Casillas avec l’aide d’Arbeloa. 2-1, mi-temps. Le résultat en image :

Jean devant son streaming, à 21h30 environ, le mardi 6 novembre 2012

La deuxième mi-temps, c’est une autre histoire. L’entrée de « Kaïron » (salut Da Fonseca) donne plus de profondeur au jeu madrilène. Le bloc Schwarzgelben recule. Surtout que Dortmund s’est cramé physiquement. Kehl ne peut pas répondre au défi imposé par Essien, qui lui aussi vient de rentrer. Weidenfeller repousse autant que faire se peut. Les contres ne se révèlent pas efficaces. Et l’inévitable arrive. « Ne peut-on pas le sauver ? » La Révérende Mère avait prévenu. « S’il était possible de faire quelque chose pour lui, nous l’aurions déjà fait. Mais il se peut que nous parvenions à te sauver, toi. C’est douteux, mais possible. » Le traître arrivera à accomplir son œuvre. Özil place le coup-franc. 2-2. C’est un moindre mal. Le Borussia reste devant. Et « oh putain d’putain », c’était bon.

NB : Yueh est le nom ancien pour Özil.

 

Les notes :

Weidenfeller (4/5) : D’aucuns diront que le dernier but est pour lui. Peut-être. Mais ce coup-franc est vraiment putassier à souhait. Alors que Roman a sorti le grand jeu et les grands pieds plusieurs fois pendant tout le match et mérite une belle note.

Piszczek (4/5) : Cristiano Ronaldo cherche encore à passer.

Schmelzer (4/5) : Schmelle, génie du couloir, propre et efficace. Meilleur détergent du moment, saveur lavande.

Subotic (4/5) : Son intervention devant « Kaïron » en fin de rencontre a fait frémir Jean. De joie. Subo a sorti du grand Subo et ce qu’il rate parfois, il l’a accompli comme un Mario Yepes de la grande heure.

Hummels (4/5) : Bel homme. Il s’est occupé à son tour de Cristiano en fin de match, en lui disant « souviens-toi juin dernier ». Et de Kaka. En progrès constant, c’est le plus impressionnant.

Kehl (4/5) : Difficile physiquement, difficile pour lui d’attaquer les duels comme il faut cette fois-là. Tant que c’était Modric, ça allait encore. Avec Essien, c’est devenu très compliqué. Sans rancune, c’était assez logique.

Gündogan (4/5) : Des relances fabuleuses, des placements d’une justesse à faire pâlir un Jérôme Kerviel au sommet, une activité constante.

Großkreutz (4/5) : Homme du match. Il était partout. Tout le temps. Il a joué pour trois postes : arrière gauche, milieu gauche et attaquant. En faisant du bon travail aux trois postes. Il aura manqué le but. Mais sa passe décisive pour Götze… #cœur #cœur #cœurbite

Götze (4/5) : La balade. Avec un but. Duga, un mot là-dessus ?

Reus (4/5) : La balade. Et la puissance. Et la sobriété classieuse.

Lewandowski (4/5) : La balade. Et la puissance. Et la technique. Et le travail de sape pour deux buts.

 

Les remplaçants :

Bender, encore juste pour compenser l’effrondrement physique des Borussen, Perisic et ses frappes folles à 35m un peu idiotes, Leitner et son seul geste du match qui fut de tirer un corner, plutôt très bien mais devant un Subotic manquant de jus et de lucidité à la 93ème.

 

Jean Colère, qui vous analküsse.

 

Pour les images du match, essayez de voir une rediffusion entière tant qu’à faire. Un aussi beau moment se vit entièrement. L’Internet saura vous trouver ça.

Si vous likez Facebook, vous likerez pas Jean mais vous pouvez être son ami en vous démerdant bien et/ou en envoyant des trucs sympas en message privé. Par contre, HorsJeu serait très honoré de vous avoir parmi ses likeurs pour faire la nique au CFC et à l’Équipe.

Si vous gazouillez, y’a pas Jean mais c’est tout comme. C’est pas dur à trouver. Sinon, débrouillez-vous avec le compte BundesligaFR. Ou avec Borussia.fr si vous n’aimez que les gars de Jürgi Klopp.

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4 thoughts on “Real-Dortmund (2-2) : La Borussia Akadémie nous délivre du mal

  1. Quelle équipe magnifique. Je les attendais déjà l’année dernière, et il leur aura fallu tomber dans un groupe de la mort pour qu’ils brillent. Pourvu que ça dure!

  2. j’ai pas vu le match. j’ai hésité entre ça en solo devant le pc, et Paris au bar avec des copains.
    la bière a vaincu.

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