Chievo – Juve (0-2). La Bianconero Académie gagne mal.

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Maillot fécal, victoire anale.

Vous qui croyez avoir tout vu
Vous qui avez voyagé, qui avez lu
Que plus rien jamais n’étonne
Bienvenue à Vérone

Salut les zèbres,

Après une parenthèse zéro intimité, la Bianconero Académie revient pour essayer de parler football. Déplacement à Vérone, la ville où tout le monde se déteste.

 

 

Voilà. Maintenant que j’ai toute votre attention et que vous me détestez pour vous avoir rappelé que cette chanson existait, je vous rappelle que le Napoli ne semble pas être décidé à perdre pour qu’on les double. Faut tout faire soi-même dans ce championnat c’est pénible. La perspective de jouer un Chievo au fond du faitout m’enchante quand même pas mal. Il reste sur 4 défaites lors des 5 derniers matches et vient de se faire désanusser par la Lazio.

 

Dans le Chievo tout est bon, sauf l’anus apparemment.

On va pas se mentir, on y va la bite zébrée à la main et la bave aux lèvres en espérant de tout cœur se constituer un joli collier de rondelles pour regarder Napoli-Bologna demain après-midi.

 

LA COMPO DE MAX

Anticipant la demi-finale aller de la Coppa, Max met Georges au repos en espérant qu’il réussisse à resynchroniser ses pieds et le reste de son corps.  Blaisou blessé, c’est Sturaro qui s’y colle. Gigi quant à lui est de retour dans le groupe mais il attendra la Coppa pour revenir. Et en plus il a confessé cette semaine avoir envie de continuer une saison de plus. MAIS FAIS DONC GIGI, FAIS DONC. Szczesny, bourré comme un Polonais sauf que lui c’est de talent, attendra son heure.

 

La même avec des maillots imbitables.

 

 

LA PARTITA

Le Chievo nous fait jouer bas en ce début de partie, trop bas. Mis à part cette récupération de Mire à la sixième minute qui envoie Higuain buter sur leur défense, leur bloc haut et leur pressing nous font royalement chier. Le caca a dû déborder avant le match vu la couleur IMMONDE des maillots juventini ce soir. On sait que de la mode des maillots third découle souvent les contenders de la Cacamiseta des copains de Lucarne Opposée. Et bien on tient quelque chose là. J’ai l’impression de voir le contenu des couches de ma petite dernière. Et pour tout vous dire, le contenu du match y ressemble à s’y méprendre. Pjanic tente bien de tirer des trente mètres mais il met autant de force que dans son coup-franc de lundi contre le Genoa. Vingt minutes, on s’ennuie. Alors on boit. Bastien et Birsa viennent nous sortir de notre torpeur en s’amusant avec Asamoah et Douglas Costa mais c’est sans conséquence pour le moment. Je monte coucher les filles, et je redescend pile pour le carton rouge de Bastien qui a semble-t-il été doublement débile en peu de temps. Petit point taquetico-téquenique à l’approche de la mi-temps : on est nuls. Je sais pas si la supériorité numérique suffira. Parce que si le Chievo nous laisse le ballon, ça veut pas dire qu’on a des idées pour s’en servir.

La deuxième période reprend sur les mêmes bases. Higuain en fait trop et ça me rend fou. Le mec n’a plus marqué depuis le déplacement à Naples et on sent qu’il veut à tout prix vaincre le mauvais sort. Tiens, une bonne nouvelle pour les amoureux du foot. Bernardeschi remplace Sturaro particulièrement mauvais ce soir. Max relance de 10 balles parce qu’il sait qu’il vient de sortir l’as qu’il avait planqué dans sa manche. Et ça va payer. Douglas Costa me redonne la mi-molle comme il l’a souvent fait ces derniers temps, mais mycANAL s’occupe de vite couper l’afflux sanguin en déconnectant pour la 9482e fois de la soirée. NIQUE BIEN TES GROS MORTS CYRIL LINETTE. ET NE ME DITES PAS QU’IL Y EST POUR RIEN. Une petite grappa détend l’atmosphère alors que Bernardeschi perd le ballon sur l’aile droite. Un contre à 2000 km/h plus tard, et il faut un bon Szczesny pour bloquer la tête de Cacciatore. S’ensuit un pétage de durite anale pour le susnommé qui ramasse un rouge direct. Ils sont à neuf, il reste une demi-heure à jouer. Sortons-nous les doigts.

Encore une fois vous échappez au pire.

Et enfin, après avoir enchaîné les mauvais choix depuis son entrée en jeu, mon Fredo fait un bel appel à droite de la surface, contrôle et la met en retrait. Mandzukic laisse intelligemment passer et Khedira envoie une minasse au fond des filets de Sorrentino (0-1, 65e, à onze contre neuf bordel de merde). Ma vieille dame me fait soudainement remarquer que je suis plus vulgaire dans ma façon de parler depuis quelques mois. Est-ce que ça coïncide avec mon arrivée chez Horsjeu ? Evidemment. Est-ce intéressant ? Jamais de la vie. Est-ce que Lichtsteiner est rentré sans que je m’en rende compte ? Absolument. Szczesny fait une sortie cruciale à vingt-cinq mètres de ses cages pour annihiler ce qui aurait pu être la deuxième situation du Chievo. Faut dire qu’on s’emmerde tellement qu’on en viendrait presque à aimer ces moments de flottement. Mais si ça passe contre les équipes de merde, faut pas s’imaginer que ça suffira en Champions. Heureusement on profite de ce décrassage anticipé pour relancer Pipita. Sur un bon centre venu de la gauche, Gon-za-lo conclut de la tête à bout portant (0-2, 87e). Dixième but de la saison pour lui, gage d’un regain de confiance capital pour la suite.

Les augures ne sont pas si mauvais. Et si ces victoires sont laborieuses, douloureuses même, elles ont la substance des victoires d’un champion. Cette affirmation fera rire ceux qui ne jurent que par le beau jeu. Shakespeare (pas Craig, l’autre) leur aurait répondu :

« Il se rit des plaies celui qui n’a jamais été blessé. »

Et les blessures, ça nous connaît.

 

LES NOTES

 

SZCZESNY (3/5)

Le Polonais n’a pas eu grand chose à faire. Une tête de Cacciatore bien captée, une sortie loin de sa cage dans les pieds de Radovanovic. La fin probable d’un intérim qu’il aura assuré brillamment.

DE SCIGLIO (3/5)

On ne perd pas alors difficile de mal le noter. Il n’a rien eu à faire derrière, et il n’a pas été appliqué dans son jeu long devant. Beaucoup de centres-saucissons, en espérant que ça devienne pas son Tir de l’Aigle à lui. Remplacé par LICHTSTEINER à ce qu’il paraît.

BARZAGLI / BENATIA (3/5)

L’ennui. Avec plus de 75% de possession pour les bianconeri, les mecs se sont fait chier comme pas deux.

ASAMOAH (3/5)

Est-ce que l’académicien se fout de notre gueule en notant tous les joueurs 3/5 ? Possible.

PJANIC (3/5)

Encore un 3 ? Oui. S’il y a bien un léger mieux par rapport à son match catastrophique contre le Genoa lundi, c’est pas encore ça.

KHEDIRA (3+/5)

Peu en vue jusqu’à son but, et guère plus après. Mais il a marqué et il nous a mis sur les bons rails. Danke.

STURARO (1/5) 

Auteur d’une bonne entrée lundi, il a profité du forfait de Blaisou pour gratter une place de titulaire. Mais il a été nul à chier. Remplacé par BERNARDESCHI qui a fait la différence sur le but de Sami. Vous connaissez mon amour pour l’artiste, alors j’irai mollo. Il a pas été bon ce soir malgré son activité de tous les instants, n’en déplaise à Twitter et ses spécialistes. Beaucoup de déchet dans ses passes, des mauvais contrôles, des frappes dix mètres au dessus… Allez, une titularisation en Coppa où tu casses la baraque et on en parle plus, ok ?

DOUGLAS COSTA (4/5)

Doogie n’en finit plus d’être bon. Ses dribbles sont un délice, et il est très souvent décisif (encore une passe décisive ce soir). En forme au meilleur moment de la saison.

MANDZUKIC (2/5)

Comme un symbole, sa meilleure action du match a consisté à ne pas toucher le ballon sur le but de Khedira. Mario n’a servi à rien ce soir. Que ça ne devienne pas une habitude.

HIGUAIN (2+/5)

Il ne semblait pas destiné à marquer, alors il a essayé. Encore et encore. Vraiment trop. Et à force de vouloir enculer le destin, il a réussi. Il met fin à son abstinence en enculant un homme à terre, mais l’important est ailleurs. La confiance va revenir au bon moment. BENTANCUR prendra sa place pour les cinq dernières minutes.

Trois points de plus en gagnant mal, mais trois points quand même.

 

Fino alla Fine,

un baccio nel culo.

 

PS :

Bon anniversaire Gigi, la Juve pense à toi en faisant un maillot spécial en édition limitée à 250 balles pour plumer encore un peu plus les pigeons après l’édition 125e anniversaire à 189,2 euros. Commencez déjà par faire des maillots thirds qui ne ressemblent pas à de la merde. Ou mieux, arrêtez d’inventer des maillots thirds. Sinon, le désanusseur de porcs s’adaptera aux anus humains, sachez-le.

2 thoughts on “Chievo – Juve (0-2). La Bianconero Académie gagne mal.

    1. Merci mon beau JPR, fidèle lecteur. Dès qu’on parle un peu plus de football c’est quand même plus intéressant.

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